Du sable dans l'engrenage des Flyers
Philadelphie Flyers lundi, 24 mai 2010. 12:54 samedi, 14 déc. 2024. 20:39
Bon nombre de médias à Philadelphie se sont agités après le quatrième match de la finale d'Association d'Est mettant aux prises les Flyers au Canadien. L'agitation tournait autour d'une rumeur, lancée par le réseau de télé des Flyers, à l'effet qu'on aurait mis du sable sur le tapis menant au vestiaire de l'équipe visiteuse. Cela aurait causé certains ennuis d'équipement aux joueurs des Flyers. Phil Sheridan, du Philadelphia Inquirer, a voulu faire le point sur la situation.
« Je n'ai pas de commentaires à faire sur ce sujet, a déclaré l'entraîneur-chef des Flyers, Peter Laviolette. Je ne suis même pas certain de savoir à quoi vous faites référence. »
Entre en scène l'homme de sable.
Si quelqu'un a piégé les Flyers en mettant du sable sur le tapis les menant de la patinoire à leur vestiaire, il est clair que cette personne n'était pas la lame la plus aiguisée sur le support à patins. Le but de tricher, après tout, est de donner à votre équipe un avantage et non pas de voler un avantage à votre adversaire. Surtout pas si la tricherie donne à une équipe déjà très motivée une raison supplémentaire de vouloir vous botter le derrière.
Une vérité s'impose: si le Canadien, où un sinistre individu travaillant dans l'intérêt de l'équipe, a triché dans le quatrième match, et que les Flyers sont quand même parvenus à blanchir leurs adversaires pour une troisième fois dans cette finale d'Association Est, quel espoir restera-t-il à Montréal lorsque viendra le temps de jouer à armes égales sur la patinoire des Flyers?
Il y avait certainement quelque chose d'exécrable dans la province de Québec, samedi dernier. Trop de joueurs des Flyers ont eu des problèmes avec leurs patins pour que cela ne représente qu'un cas isolé. Reste qu'il est difficile de savoir ce qui s'est exactement passé pour une simple, mais fascinante raison. Les Flyers ont décidé de balayer du revers de la main toute cette histoire.
Pourquoi une organisation comme les Flyers, qui historiquement voit des conspirations à chaque hors-jeu, refuse soudainement de clarifier cette mystérieuse histoire de grains de sable en plein millieu de la série éliminatoire la plus importante que l'équipe ait disputée lors des 13 dernières années?
Cela reste une théorie, mais cela a du sens. Les Flyers, sous les directives de Peter Laviolette, ne veulent pas que cet épisode ne vienne distraire son équipe de la tâche qu'elle a à accomplir. Ils ne veulent pas donner au Canadien (ou au mystérieux saboteur) la satisfaction de penser qu'ils ont réussi à affecter psychologiquement les Flyers, spécialement advenant le cas où les deux équipes devraient disputer un match de plus au Centre Bell.
Bien sûr, cela aide que les Flyers n'aient pas perdu le quatrième match. S'ils étaient revenus de Philadelphie avec une égalité de 2-2 dans la série, des gendarmes auraient pu être mandatés de mener une enquête.
Certains entraîneurs motivent leurs joueurs en créant des conflits. Ils aiment faire résonner des controverses, avancer des propos incendiaires ou jouer la carte du « personne ne croit en nos chances » dès que l'opportunité se présente.
Laviolette, qui a fait un travail remarquable dans ces séries éliminatoires, semble avoir une autre méthode de travail. Si son équipe est au bord d'une participation à la finale de la coupe Stanley, c'est parce que ses joueurs sont demeurés calmes, même lorsqu'ils ont fait face à des blessures malheureuses et à un décourageant déficit. Une équipe qui aurait grincé des dents à propos d'une histoire de tricherie, qui pourrait bien n'être qu'un simple accident, n'aurait pas pu surmonter un déficit de 0-3 contre Boston.
« C'est très important la manière dont un entraîneur gère les choses et je crois qu'il a réussi à nous garder concentrer en s'assurant qu'on se se préoccupe que du prochain match. », a déclaré le défenseur des Flyers, Chris Pronger.
L'approche très méthodique de Laviolette fait en sorte que les Flyers ne tomberont probablement pas dans le même piège que Washington et Pittsburgh, deux équipes ayant un meilleur classement que les Flyers, mais qui ont pourtant permis au Canadien de revenir de l'arrière.
« C'est définitivement un sujet que nous avons abordé ensemble, a déclaré Daniel Brière. Nous réalisons que ce ne sera pas facile d'éliminer Montréal. C'est une équipe qui n'a pas abandonné dans le passé et qui n'abandonnera pas maintenant. »
« Nous devons évidemment regarder le cinquième match comme étant un gros défi. Ils ont eu le dos acculé au mur à quelques reprises lors de ces présentes séries et ils sont toujours revenus plus forts en jouant extrêmement bien. », a affirmé Pronger.
Les récentes remontées du Canadien peuvent être perçues de deux façons. Ils ont prouvé qu'ils pouvaient le faire, mais ils ont aussi laissé tellement d'énergie sur la glace que cela doit être décourageant d'être à nouveau dans cette position. Combien de fois pouvez-vous ramener le rocher au sommet de la montagne?
Les Flyers peuvent rendre cette question sans intérêt dès ce soir. S'ils jouent de la même manière qu'ils l'ont fait samedi, il importera peu de la manière dont joue le Canadien, parce que les Flyers sont assez forts pour faire sûr que ce match ne prenne pas des allures d'une journée à la plage.
D'après un texte de Phil Sheridan.
« Je n'ai pas de commentaires à faire sur ce sujet, a déclaré l'entraîneur-chef des Flyers, Peter Laviolette. Je ne suis même pas certain de savoir à quoi vous faites référence. »
Entre en scène l'homme de sable.
Si quelqu'un a piégé les Flyers en mettant du sable sur le tapis les menant de la patinoire à leur vestiaire, il est clair que cette personne n'était pas la lame la plus aiguisée sur le support à patins. Le but de tricher, après tout, est de donner à votre équipe un avantage et non pas de voler un avantage à votre adversaire. Surtout pas si la tricherie donne à une équipe déjà très motivée une raison supplémentaire de vouloir vous botter le derrière.
Une vérité s'impose: si le Canadien, où un sinistre individu travaillant dans l'intérêt de l'équipe, a triché dans le quatrième match, et que les Flyers sont quand même parvenus à blanchir leurs adversaires pour une troisième fois dans cette finale d'Association Est, quel espoir restera-t-il à Montréal lorsque viendra le temps de jouer à armes égales sur la patinoire des Flyers?
Il y avait certainement quelque chose d'exécrable dans la province de Québec, samedi dernier. Trop de joueurs des Flyers ont eu des problèmes avec leurs patins pour que cela ne représente qu'un cas isolé. Reste qu'il est difficile de savoir ce qui s'est exactement passé pour une simple, mais fascinante raison. Les Flyers ont décidé de balayer du revers de la main toute cette histoire.
Pourquoi une organisation comme les Flyers, qui historiquement voit des conspirations à chaque hors-jeu, refuse soudainement de clarifier cette mystérieuse histoire de grains de sable en plein millieu de la série éliminatoire la plus importante que l'équipe ait disputée lors des 13 dernières années?
Cela reste une théorie, mais cela a du sens. Les Flyers, sous les directives de Peter Laviolette, ne veulent pas que cet épisode ne vienne distraire son équipe de la tâche qu'elle a à accomplir. Ils ne veulent pas donner au Canadien (ou au mystérieux saboteur) la satisfaction de penser qu'ils ont réussi à affecter psychologiquement les Flyers, spécialement advenant le cas où les deux équipes devraient disputer un match de plus au Centre Bell.
Bien sûr, cela aide que les Flyers n'aient pas perdu le quatrième match. S'ils étaient revenus de Philadelphie avec une égalité de 2-2 dans la série, des gendarmes auraient pu être mandatés de mener une enquête.
Certains entraîneurs motivent leurs joueurs en créant des conflits. Ils aiment faire résonner des controverses, avancer des propos incendiaires ou jouer la carte du « personne ne croit en nos chances » dès que l'opportunité se présente.
Laviolette, qui a fait un travail remarquable dans ces séries éliminatoires, semble avoir une autre méthode de travail. Si son équipe est au bord d'une participation à la finale de la coupe Stanley, c'est parce que ses joueurs sont demeurés calmes, même lorsqu'ils ont fait face à des blessures malheureuses et à un décourageant déficit. Une équipe qui aurait grincé des dents à propos d'une histoire de tricherie, qui pourrait bien n'être qu'un simple accident, n'aurait pas pu surmonter un déficit de 0-3 contre Boston.
« C'est très important la manière dont un entraîneur gère les choses et je crois qu'il a réussi à nous garder concentrer en s'assurant qu'on se se préoccupe que du prochain match. », a déclaré le défenseur des Flyers, Chris Pronger.
L'approche très méthodique de Laviolette fait en sorte que les Flyers ne tomberont probablement pas dans le même piège que Washington et Pittsburgh, deux équipes ayant un meilleur classement que les Flyers, mais qui ont pourtant permis au Canadien de revenir de l'arrière.
« C'est définitivement un sujet que nous avons abordé ensemble, a déclaré Daniel Brière. Nous réalisons que ce ne sera pas facile d'éliminer Montréal. C'est une équipe qui n'a pas abandonné dans le passé et qui n'abandonnera pas maintenant. »
« Nous devons évidemment regarder le cinquième match comme étant un gros défi. Ils ont eu le dos acculé au mur à quelques reprises lors de ces présentes séries et ils sont toujours revenus plus forts en jouant extrêmement bien. », a affirmé Pronger.
Les récentes remontées du Canadien peuvent être perçues de deux façons. Ils ont prouvé qu'ils pouvaient le faire, mais ils ont aussi laissé tellement d'énergie sur la glace que cela doit être décourageant d'être à nouveau dans cette position. Combien de fois pouvez-vous ramener le rocher au sommet de la montagne?
Les Flyers peuvent rendre cette question sans intérêt dès ce soir. S'ils jouent de la même manière qu'ils l'ont fait samedi, il importera peu de la manière dont joue le Canadien, parce que les Flyers sont assez forts pour faire sûr que ce match ne prenne pas des allures d'une journée à la plage.
D'après un texte de Phil Sheridan.