Bien que son identité demeure toujours inconnue, la future équipe de la ECHL à Trois-Rivières commence tranquillement à prendre forme dans le calepin de Marc-André Bergeron. Directeur général de la prochaine formation affiliée au Canadien de Montréal, l’ex-hockeyeur de la LNH travaille présentement à identifier les joueurs québécois qui seront disponibles pour enfiler l’uniforme trifluvien dès l’automne prochain, car il est catégorique : son équipe sera majoritairement québécoise.

« Au Québec, on a la chance d’avoir un bassin de joueurs qui est immense. Présentement, je travaille sur une liste de joueurs potentiels québécois qui peuvent jouer à Trois-Rivières et la liste s’approche de 400 noms. J’ai des gars au niveau universitaire, de la Ligue nord-américaine de hockey, de la Suisse B (deuxième division), de la deuxième ligue de la Finlande et de la Suède. De dire qu’on sera 100% québécois, je ne pense pas que c’est réaliste, mais on va être majoritairement québécois », a mentionné le retraité défenseur qui a porté les couleurs de sept équipes durant sa carrière de neuf saisons dans la LNH.

La longue liste à saveur québécoise de Marc-André Bergeron illustre à quel point le bassin de hockeyeurs est immense dans la province, ce qui est un véritable atout pour une équipe de la ECHL.

« Dans toutes les équipes au cours des dix dernières années, il y a en moyenne 47 joueurs qui passent dans une formation de la ECHL dans une saison, donc pour nous, d’avoir un bassin qui est proche et l’accessibilité à des joueurs tout au long de la saison contrairement à une équipe des États-Unis qui a peut-être moins de joueurs près d’elle, on voit vraiment un avantage », a ajouté le Québécois qui ne voit pas trop de difficultés à créer une équipe compétitive à partir d’une page blanche, sans même avoir la possibilité de toucher au noyau principal des équipes adverses.

« Cette année, on va partir à zéro, mais ce n’est pas un si grand désavantage, parce qu’à chaque année, les équipes ont la possibilité de protéger seulement huit joueurs, donc c’est comme si on partait à moins huit cette année. Il n’y a pas de repêchage, donc notre travail se fait plus au niveau des joueurs autonomes. Les premières signatures ne peuvent pas se faire avant le 9 juillet », a mentionné Bergeron qui veut instaurer une culture gagnante chez sa future équipe qui ne sera pas seulement axée sur le développement.

 « Je veux développer, mais franchement, je pense que tu développes mieux quand tu gagnes. Notre but à Trois-Rivières va être de gagner et aussi d’entourer les jeunes qui vont passer ici pour leur donner bien sûr la chance de passer au niveau supérieur. Quand tu gagnes, il y a plus de gens dans le Colisée, la dynamique dans l’équipe est plus facile, l’entraîneur va être heureux, le directeur général va être heureux, tout le monde va être heureux. Je crois beaucoup à la victoire pour développer », a révélé Marc-André Bergeron sur sa future formation qui devrait prochainement connaître son nom.