C’est en juin qu’Éric Bélanger a été nommé le premier entraîneur-chef de l'histoire des Lions de Trois-Rivières dans la ECHL.

Club-école du Canadien de Montréal, il s’agit d’un bon tremplin après un stage junior avant, peut-être, de rejoindre la Ligue américaine.

L’organisation fera enfin ses débuts jeudi avec une formation majoritairement québécoise et il y a de la fébrilité dans l’air.

« On est excités, l’aréna va être plein, disait Bélanger lors du balado Sur la glace. Il y a plusieurs joueurs qui n’ont pas joué devant des partisans depuis longtemps et aussi des joueurs qui ont gagné la Coupe Kelly l’an passé à Fort Wayne. Je sens qu’il y a beaucoup de fébrilité à Trois-Rivières. Les gars sont tannés de pratiquer, ils ont hâte de jouer de vrais matchs. Ça va être un début de saison un peu "essai-erreur" mais on est excités. »

Selon Bélanger, on risque d’être surpris du calibre de jeu de la ligue qui est la troisième en importance en Amérique du Nord.

« Depuis l’arrivée de plusieurs joueurs du Rocket de Laval qui sont à contrat à deux volets, le niveau de jeu est vraiment bon. On a beaucoup d’avants avec du talent offensif et de gros défenseurs, en plus de gardiens comme (Philippe) Desrosiers et (Kevin) Poulin qui techniquement pourraient garder les buts dans la Ligue américaine n’importe quand. Ce n’est pas comme avant quand il y avait 7-8 combats par soir, ce sont des joueurs qui sont contents d’être payés pour exercer leur passion en espérant pouvoir retourner dans la Ligue américaine. Je n’ai pas vu de gars frustrés d’être redescendus dans l’ECHL, je pense qu’ils voient qu’on est une organisation qui va les traiter comme des professionnels. Ils comprennent qu’en ayant du succès et en mettant des points sur le tableau, ça va les aider à monter au prochain niveau. Les gens vont adorer le calibre. »

Pour assurer une continuité, Bélanger dit s’être un peu inspiré des systèmes de jeu du CH ainsi que du Rocket de Laval, mais il a beaucoup de liberté.

« Il y a beaucoup de choses qui sont similaires dans nos systèmes, mais moi il y a des petits points qui sont différents dans la façon de jouer. Ce sont des professionnels, je n’ai pas besoin de répéter 14 fois quand je fais des ajustements. Les joueurs sont réceptifs. Dans le hockey d’aujourd’hui, les joueurs veulent vraiment être intégrés dans les décisions de systèmes de jeu. Mais rendu là, on a beau s’entraîner autant qu’on veut, il n’y a rien de comparable à un match pour savoir où on en est. »