Une première saison dans le circuit de la ECHL, 80 joueurs utilisés lors de toute la campagne, une participation aux séries éliminatoires, le terme « rocambolesque » est approprié pour décrire cette dernière année des Lions de Trois-Rivières.

Notre collègue Stéphane Leroux a partagé ce qualificatif au directeur général de l’organisation, Marc-André Bergeron lors de son passage au balado Sur la glace. Ce dernier a acquiescé avec l’emploi de ce terme pour une campagne qui n’a pas été de tout repos.

 « Je pense que sur trois plans, nous avons été touchés. Il y a eu les blessures, la COVID et énormément de mouvements. On se doutait que nous allions être affectés. Mais je dois vous avouer que c’est un peu plus que prévu », a-t-il mentionné.

« Il y a une multitude de raisons qui expliquent cette situation, dont l’accès aux joueurs québécois dans de multiples ligues. C’est sûr que de pouvoir s’alimenter de ces joueurs, on créait un nombre plus grand que si nous avions sélectionné des joueurs de la ECHL ou qui étaient là pour rester. Nous avons préféré donner des chances à des joueurs du coin. »

« Je pense que nous avons surtaxé certains de nos joueurs, nous avons eu des formations qu’on ne pensait pas toujours avoir. Ce n’est pas nécessairement ce qu’on désirait, mais on voulait gagner des matchs. C’était la solution que nous avons utilisée. On espère que le calendrier ne sera pas le même l’an prochain. Avec le nombre de joueurs qui devrait diminuer, on devrait avoir une saison moins rocambolesque. »

Au final, Trois-Rivières s’est tout de même assuré une participation aux éliminatoires avec une troisième position au classement général. Les Lions se sont inclinés contre les Growlers de Terre-Neuve au premier tour en sept rencontres.

« Je pense que nous avions une formation de premier plan, mais nous avons manqué de temps. Nous avons été une équipe des séries peut-être trois semaines avant le début des séries éliminatoires ce qui n’est pas l’idéal », a noté le DG.

Bergeron a salué le travail de l’équipe d’entraîneurs menée par Éric Bélanger. L’entraîneur adjoint Pascal Rhéaume a aussi fait tout un travail dans l’enseignement ce qui a aidé certains joueurs tant à Trois-Rivières que lorsqu’ils étaient rappelés par le Rocket de Laval.

« Les entraîneurs ont fait un travail extraordinaire. Sans eux, notre formation aurait été à la dérive. »

 « On veut amener une éthique de travail qui n’est peut-être pas commun dans la ECHL. Un coup habitué, je pense qu’on a aidé les gars pour atteindre le prochain niveau », a fait remarquer Bergeron.

Les Lions donneront le coup d’envoi à leur prochaine saison le 21 octobre prochain.