ÉCJ a dû modifier son approche
Hockey dimanche, 6 janv. 2008. 18:55 jeudi, 12 déc. 2024. 08:35
PARDUBICE, République tchèque - Avant de mériter l'or au championnat mondial de hockey junior, l'équipe canadienne a dû adopter une nouvelle approche, transformant une certaine arrogance en volonté de fer de se retrousser les manches pour atteindre le but recherché.
L'équipe a amorcé le tournoi se pensant quelque peu inébranlable, en vertu de 18 gains d'affilée à cet événement et d'une fiche de 7-0-1 contre les Russes en Super série, cet été.
L'entraîneur Craig Hartsburg leur avait dit à quel point il serait difficile d'aller chercher un quatrième titre d'affilée, mais l'impression qu'avaient les joueurs a été renforcée, si on veut, avec les deux gains par blanchissage pour amorcer le tournoi.
Il a fallu l'écroulement du troisième tiers contre la Suède, au premier tour (une avance de 2-0 perdue, ce qui a mené à un revers de 4-3), pour que les joueurs réalisent vraiment les efforts qu'ils allaient devoir déployer.
"Nous savions dès le départ qu'il y allait avoir du travail à faire avec une équipe plus jeune, a dit Hartsburg. Ils ont dû eux-mêmes réaliser qu'il y avait de bonnes équipes au tournoi, des équipes bien plus coriaces que les Russes cet été.
"Ils en étaient plus ou moins conscients au début. C'est après ce match contre la Suède qu'ils ont compris qu'il faudrait élever leur jeu d'un cran."
La confiance d'une jeune équipe peut s'estomper, et les Canadiens n'avaient pas vraiment l'allure de champions en quarts de finale, où ils ont battu la Finlande 4-2.
Il y a aussi eu la distraction d'une certaine controverse devant le filet en ronde de médailles, Hartsburg demeurant avec Steve Mason malgré deux filets discutables alloués aux Finlandais. Certains ont douté de la décision, exprimant le souhait de voir Jonathan Bernier devant le but canadien.
Mais l'équipe, qui était l'une des cinq plus jeunes délégations des 25 dernières années, a montré de la ténacité, délaissant l'arrogance pour mieux acquérir une nouvelle dose de confiance.
Le Canada a concrétisé son triomphe avec une victoire de 3-2 face à la Suède, samedi. Matt Halischuk a donné la victoire aux siens en prolongation, après que la Suède ait nivelé le score avec moins d'une minute à jouer en temps régulier.
"Vous ne pouvez pas appuyer sur le bouton panique quand quelqu'un égale le score, a dit Mason. C'était le match le plus important que j'ai joué à vie, et c'est la même chose pour les autres gars. On a certainement beaucoup appris. C'est une expérience dont on peut tirer profit dans nos carrières."
Les matches du Canada étaient disputés devant plusieurs amateurs venus du pays, et les joueurs ne voulaient pas décevoir ce fervent public, qui donnait des airs de domicile à l'aréna de Pardubice.
"Le hockey est tellement une source de fierté au Canada, a dit Hartsburg. Cela met beaucoup de pression sur ces jeunes-là, mais ils l'acceptent tous. Ils veulent rendre le pays fier."
Le championnat de 2009 aura lieu à Ottawa, où le Canada tentera d'égaler le record de cinq titres d'affilée qu'il a établi entre 1993 et 1997. Un total de 10 joueurs seront admissibles à un retour, mais il est bien possible que quelques-uns auront alors accédé à la LNH.
Ottawa deviendra la huitième ville canadienne à accueillir le tournoi, après Vancouver (2006), Halifax (2003), Winnipeg (1999), Red Deer (1995), Saskatoon (1991), Hamilton (1986) et Montréal (1978).
L'équipe a amorcé le tournoi se pensant quelque peu inébranlable, en vertu de 18 gains d'affilée à cet événement et d'une fiche de 7-0-1 contre les Russes en Super série, cet été.
L'entraîneur Craig Hartsburg leur avait dit à quel point il serait difficile d'aller chercher un quatrième titre d'affilée, mais l'impression qu'avaient les joueurs a été renforcée, si on veut, avec les deux gains par blanchissage pour amorcer le tournoi.
Il a fallu l'écroulement du troisième tiers contre la Suède, au premier tour (une avance de 2-0 perdue, ce qui a mené à un revers de 4-3), pour que les joueurs réalisent vraiment les efforts qu'ils allaient devoir déployer.
"Nous savions dès le départ qu'il y allait avoir du travail à faire avec une équipe plus jeune, a dit Hartsburg. Ils ont dû eux-mêmes réaliser qu'il y avait de bonnes équipes au tournoi, des équipes bien plus coriaces que les Russes cet été.
"Ils en étaient plus ou moins conscients au début. C'est après ce match contre la Suède qu'ils ont compris qu'il faudrait élever leur jeu d'un cran."
La confiance d'une jeune équipe peut s'estomper, et les Canadiens n'avaient pas vraiment l'allure de champions en quarts de finale, où ils ont battu la Finlande 4-2.
Il y a aussi eu la distraction d'une certaine controverse devant le filet en ronde de médailles, Hartsburg demeurant avec Steve Mason malgré deux filets discutables alloués aux Finlandais. Certains ont douté de la décision, exprimant le souhait de voir Jonathan Bernier devant le but canadien.
Mais l'équipe, qui était l'une des cinq plus jeunes délégations des 25 dernières années, a montré de la ténacité, délaissant l'arrogance pour mieux acquérir une nouvelle dose de confiance.
Le Canada a concrétisé son triomphe avec une victoire de 3-2 face à la Suède, samedi. Matt Halischuk a donné la victoire aux siens en prolongation, après que la Suède ait nivelé le score avec moins d'une minute à jouer en temps régulier.
"Vous ne pouvez pas appuyer sur le bouton panique quand quelqu'un égale le score, a dit Mason. C'était le match le plus important que j'ai joué à vie, et c'est la même chose pour les autres gars. On a certainement beaucoup appris. C'est une expérience dont on peut tirer profit dans nos carrières."
Les matches du Canada étaient disputés devant plusieurs amateurs venus du pays, et les joueurs ne voulaient pas décevoir ce fervent public, qui donnait des airs de domicile à l'aréna de Pardubice.
"Le hockey est tellement une source de fierté au Canada, a dit Hartsburg. Cela met beaucoup de pression sur ces jeunes-là, mais ils l'acceptent tous. Ils veulent rendre le pays fier."
Le championnat de 2009 aura lieu à Ottawa, où le Canada tentera d'égaler le record de cinq titres d'affilée qu'il a établi entre 1993 et 1997. Un total de 10 joueurs seront admissibles à un retour, mais il est bien possible que quelques-uns auront alors accédé à la LNH.
Ottawa deviendra la huitième ville canadienne à accueillir le tournoi, après Vancouver (2006), Halifax (2003), Winnipeg (1999), Red Deer (1995), Saskatoon (1991), Hamilton (1986) et Montréal (1978).