ÉCJ : ça semblait prometteur en 2006
Hockey mardi, 16 déc. 2008. 16:19 dimanche, 15 déc. 2024. 07:40
En janvier 2006, Équipe Québec midget avait remporté le Championnat du monde des moins de 17 ans à Regina, en Saskatachewan. À cette époque, on se disait que ces 22 Québécois formeraient le noyau d'Équipe Canada junior 2009. Trois ans plus tard, le constat est brutal. Seul Angelo Esposito s'est taillé une place avec l'équipe nationale.
En grande finale lors du tournoi de 2006, Équipe Québec midget avait défait la formation américaine au compte de 5 à 2.
L'équipe dirigée par Martin Bernard, Stéphane Hains et Danny Dupont procurait ainsi au Québec un premier championnat mondial en 12 ans.
En temps normal, les joueurs qui formaient le noyau de cette équipe auraient du se développer et être partie intégrante de la formation nationale junior de cette année annoncée plutôt cette semaine.
Pourtant, seul Angelo Esposito jouait pour le Québec en 2006 et fait partie de l'équipe cette année.
"Ce qui a fait notre succès, c'est que tous les joueurs ont laissé leur ego à la porte. Ce fut une performance d'équipe", a indiqué Dupont.
Kevin Marshall, Mathieu Tousignant et Michael Stinziani étaient au nombre des joueurs qui s'alignaient pour cette formation québécoise championne du monde. Ils ont de la difficulté à expliquer ce qui s'est passé, en trois ans, pour qu'un seul des leurs ait réussi à se démarquer pour l'étape suivante.
"Je ne pense pas que ce soit le fait que nous sommes Québécois. C'est peut-être l'intérêt des joueurs qui a descendu un peu avec le temps", a laissé entendre Marshall.
"Les gars qui ont fait partie de cette équipe avaient tous beaucoup de talent. C'est difficile à expliquer ce qui s'est passé", a affirmé Stinziani.
"J'entends souvent dire que le Québec est en retard en rapport aux autres ligues. Je ne crois pas à cela. Je crois que c'est seulement un hasard si la suite des événements ne s'est pas passée comme prévue", a expliqué Tousignant.
Il y a pire encore. Quatre des 22 joueurs qui ont joué pour cette formation québécoise ne sont même plus dans la Ligue junior majeur du Québec cette année. Pour ce qui est des 18 autres, neuf n'ont jamais été repêchés par une formation de la Ligue nationale.
"En 2006, on s'attendait tous à ce que ces jeunes puissent performer. Nous devrons nous pencher sur ce qui s'est produit avec le développement de ces joueurs", a admis le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Gilles Courteau.
Certains dénigreurs pourraient toujours soulever la controverse en alléguant le racisme des dirigeants de Hockey Canada. Mario Durocher, qui a été entraîneur-chef de l'équipe junior nationale en 2004, soutient qu'il n'en est rien.
"Quand on arrive avec Équipe Canada, on ne regarde pas d'où proviennent les joueurs. On garde ceux avec qui on peut créer la meilleure chimie possible."
Autre facteur non négligeable, pour la première fois de l'histoire, aucun produit issu de la Ligue midget AAA ne fait partie d'Équipe Canada junior 2009. Pas de doute, il est maintenant temps de se poser de sérieuses questions sur le développement de notre hockey élite.
En grande finale lors du tournoi de 2006, Équipe Québec midget avait défait la formation américaine au compte de 5 à 2.
L'équipe dirigée par Martin Bernard, Stéphane Hains et Danny Dupont procurait ainsi au Québec un premier championnat mondial en 12 ans.
En temps normal, les joueurs qui formaient le noyau de cette équipe auraient du se développer et être partie intégrante de la formation nationale junior de cette année annoncée plutôt cette semaine.
Pourtant, seul Angelo Esposito jouait pour le Québec en 2006 et fait partie de l'équipe cette année.
"Ce qui a fait notre succès, c'est que tous les joueurs ont laissé leur ego à la porte. Ce fut une performance d'équipe", a indiqué Dupont.
Kevin Marshall, Mathieu Tousignant et Michael Stinziani étaient au nombre des joueurs qui s'alignaient pour cette formation québécoise championne du monde. Ils ont de la difficulté à expliquer ce qui s'est passé, en trois ans, pour qu'un seul des leurs ait réussi à se démarquer pour l'étape suivante.
"Je ne pense pas que ce soit le fait que nous sommes Québécois. C'est peut-être l'intérêt des joueurs qui a descendu un peu avec le temps", a laissé entendre Marshall.
"Les gars qui ont fait partie de cette équipe avaient tous beaucoup de talent. C'est difficile à expliquer ce qui s'est passé", a affirmé Stinziani.
"J'entends souvent dire que le Québec est en retard en rapport aux autres ligues. Je ne crois pas à cela. Je crois que c'est seulement un hasard si la suite des événements ne s'est pas passée comme prévue", a expliqué Tousignant.
Il y a pire encore. Quatre des 22 joueurs qui ont joué pour cette formation québécoise ne sont même plus dans la Ligue junior majeur du Québec cette année. Pour ce qui est des 18 autres, neuf n'ont jamais été repêchés par une formation de la Ligue nationale.
"En 2006, on s'attendait tous à ce que ces jeunes puissent performer. Nous devrons nous pencher sur ce qui s'est produit avec le développement de ces joueurs", a admis le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Gilles Courteau.
Certains dénigreurs pourraient toujours soulever la controverse en alléguant le racisme des dirigeants de Hockey Canada. Mario Durocher, qui a été entraîneur-chef de l'équipe junior nationale en 2004, soutient qu'il n'en est rien.
"Quand on arrive avec Équipe Canada, on ne regarde pas d'où proviennent les joueurs. On garde ceux avec qui on peut créer la meilleure chimie possible."
Autre facteur non négligeable, pour la première fois de l'histoire, aucun produit issu de la Ligue midget AAA ne fait partie d'Équipe Canada junior 2009. Pas de doute, il est maintenant temps de se poser de sérieuses questions sur le développement de notre hockey élite.