ÉCJ : Steve Stamkos vole la vedette
Hockey mercredi, 12 déc. 2007. 19:55 jeudi, 12 déc. 2024. 11:31
CALGARY - Steve Stamkos a dit lors de la première journée du camp de sélection de l'équipe junior canadienne de hockey qu'il était prêt à jouer les porteurs d'eau pour obtenir une place au sein de l'équipe.
Mais si le patineur de 17 ans d'Unionville en Ontario continue de jouer comme il le fait, ce ne sera pas ce rôle qu'il remplira au sein de l'équipe lors des championnats mondiaux juniors en République tchèque.
Habituellement, les entraîneurs-chefs n'osent pas trop parler en bien des joueurs qui se battent pour un poste lors de ces camps, alors il fallait écouter quand Craig Hartsburg a complimenté le jeune homme.
"Depuis le début, il a été excellent, a dit Hartsburg. Il est très rapide. Il manie bien le bâton et il est tout un compétiteur."
Alors, si Stamkos n'est pas encore assuré complètement d'être sur la patinoire le 26 décembre à Pardubice, l'attaquant du Sting de Sarnia, a certes fait en sorte de demeurer au camp bien plus longtemps que prévu.
Hartsburg devra se départir de 14 joueurs vendredi quand l'équipe s'envolera vers l'Europe.
Stamkos devrait être le tout premier joueur réclamé lors du repêchage de 2008, même s'il évoluait dans l'ombre d'un autre joueur de 17 ans en arrivant au camp.
John Tavares, qui est né cinq jours trop tard pour être dans la même classe que Stamkos, devrait quant à lui être le premier choix de 2009.
"C'est comme si on disait: Ah oui, Steve Stamkos est ici lui aussi et je crois qu'il préfère que ce soit ainsi, a dit Al Murray, directeur des dépisteurs de Hockey Canada. Il est très chanceux parce qu'il a su éviter tout ce qui peut entourer un gars qui devrait être le premier choix parce que tout le monde ne parle que de John Tavares."
Stamkos et Tavares sont très faciles à repérer sur la patinoire. Ils sont les seuls joueurs à porter la pleine visière. Un règlement de la Fédération internationale de hockey oblige les joueurs de moins de 18 ans à la porter.
Tout ce que Stamkos, un joueur de six pieds, 183 livres, réalise sur la patinoire, il le doit à son coup de patin exceptionnel. Mais il a d'autres atouts dans son jeu.
"Il a beaucoup plus que cela, a dit Murray. Il y a tellement de joueurs qui ralentissent après avoir franchi la ligne bleue. Mais lui exécute des passes et crée des jeux en pleine vitesse et c'est très rare chez un jeune joueur."
"Il est comme un personnage de bandes dessinées. On dirait qu'il est partout à la fois. Il est le premier gars à faire de l'échec-avant, puis on s'aperçoit qu'il est le premier à venir donner un coup de main aux défenseurs."
Stamkos se bat contre des gars de 18 et 19 ans, pourtant, il a brillé lors du premier match intra-équipe, avec un but et une passe et quelques belles montées.
"S'il ne portait pas la pleine visière, on ne saurait pas quel âge il a", a dit Hartsburg.
Stamkos n'a peur de rien. Ce ne sera pas sa dernière chance de faire partie de l'équipe canadienne et il se sent très à l'aise.
"Je ne dirais pas que je suis nerveux, a-t-il avoué. Pour moi à 17 ans, je ressens peu de pression.
"Les autres gars sont plus gros, plus forts, plus vites. Ils sont les meilleurs joueurs au paya. En fait, c'est facile de jouer avec ces gars-là. Ca me rend la tâche plus facile."
Peu de joueurs de 17 ans ont brillé dans le passé pour l'équipe canadienne si on fait exception de Wayne Gretzky (1978) et Eric Lindros (1991).
Mais au cours des trois dernières années, les jeunes Sam Gagner (2007), Jonathan Toews (2006) et Sidney Crosby (2005) ont tous contribué aux succès de l'équipe.
"Je crois que je peux me servir de ma vitesse et bien faire en échec-avant et me débrouiller lors de désavantages numériques, a dit Stamkos. Si je dois me retrouver au sein du quatrième trio ou être le 13e attaquant, cela ne me dérange pas du tout. Ca vaudra tout de même la peine."
Stamkos a amassé 42 buts et 50 passes en 63 matches à son année recrue l'an dernier dans la Ligue de l'Ontario et présente une fiche de 30 buts et 21 passes cette saison.
Mais si le patineur de 17 ans d'Unionville en Ontario continue de jouer comme il le fait, ce ne sera pas ce rôle qu'il remplira au sein de l'équipe lors des championnats mondiaux juniors en République tchèque.
Habituellement, les entraîneurs-chefs n'osent pas trop parler en bien des joueurs qui se battent pour un poste lors de ces camps, alors il fallait écouter quand Craig Hartsburg a complimenté le jeune homme.
"Depuis le début, il a été excellent, a dit Hartsburg. Il est très rapide. Il manie bien le bâton et il est tout un compétiteur."
Alors, si Stamkos n'est pas encore assuré complètement d'être sur la patinoire le 26 décembre à Pardubice, l'attaquant du Sting de Sarnia, a certes fait en sorte de demeurer au camp bien plus longtemps que prévu.
Hartsburg devra se départir de 14 joueurs vendredi quand l'équipe s'envolera vers l'Europe.
Stamkos devrait être le tout premier joueur réclamé lors du repêchage de 2008, même s'il évoluait dans l'ombre d'un autre joueur de 17 ans en arrivant au camp.
John Tavares, qui est né cinq jours trop tard pour être dans la même classe que Stamkos, devrait quant à lui être le premier choix de 2009.
"C'est comme si on disait: Ah oui, Steve Stamkos est ici lui aussi et je crois qu'il préfère que ce soit ainsi, a dit Al Murray, directeur des dépisteurs de Hockey Canada. Il est très chanceux parce qu'il a su éviter tout ce qui peut entourer un gars qui devrait être le premier choix parce que tout le monde ne parle que de John Tavares."
Stamkos et Tavares sont très faciles à repérer sur la patinoire. Ils sont les seuls joueurs à porter la pleine visière. Un règlement de la Fédération internationale de hockey oblige les joueurs de moins de 18 ans à la porter.
Tout ce que Stamkos, un joueur de six pieds, 183 livres, réalise sur la patinoire, il le doit à son coup de patin exceptionnel. Mais il a d'autres atouts dans son jeu.
"Il a beaucoup plus que cela, a dit Murray. Il y a tellement de joueurs qui ralentissent après avoir franchi la ligne bleue. Mais lui exécute des passes et crée des jeux en pleine vitesse et c'est très rare chez un jeune joueur."
"Il est comme un personnage de bandes dessinées. On dirait qu'il est partout à la fois. Il est le premier gars à faire de l'échec-avant, puis on s'aperçoit qu'il est le premier à venir donner un coup de main aux défenseurs."
Stamkos se bat contre des gars de 18 et 19 ans, pourtant, il a brillé lors du premier match intra-équipe, avec un but et une passe et quelques belles montées.
"S'il ne portait pas la pleine visière, on ne saurait pas quel âge il a", a dit Hartsburg.
Stamkos n'a peur de rien. Ce ne sera pas sa dernière chance de faire partie de l'équipe canadienne et il se sent très à l'aise.
"Je ne dirais pas que je suis nerveux, a-t-il avoué. Pour moi à 17 ans, je ressens peu de pression.
"Les autres gars sont plus gros, plus forts, plus vites. Ils sont les meilleurs joueurs au paya. En fait, c'est facile de jouer avec ces gars-là. Ca me rend la tâche plus facile."
Peu de joueurs de 17 ans ont brillé dans le passé pour l'équipe canadienne si on fait exception de Wayne Gretzky (1978) et Eric Lindros (1991).
Mais au cours des trois dernières années, les jeunes Sam Gagner (2007), Jonathan Toews (2006) et Sidney Crosby (2005) ont tous contribué aux succès de l'équipe.
"Je crois que je peux me servir de ma vitesse et bien faire en échec-avant et me débrouiller lors de désavantages numériques, a dit Stamkos. Si je dois me retrouver au sein du quatrième trio ou être le 13e attaquant, cela ne me dérange pas du tout. Ca vaudra tout de même la peine."
Stamkos a amassé 42 buts et 50 passes en 63 matches à son année recrue l'an dernier dans la Ligue de l'Ontario et présente une fiche de 30 buts et 21 passes cette saison.