Et que les éliminatoires commencent...
Hockey mercredi, 20 mars 2002. 10:47 dimanche, 15 déc. 2024. 05:52
(Collaboration spéciale, Josie Lemieux, Sports Central)
Tous les modestes clubs de la LNH ne rêvent qu'à une chose ces temps-ci : le huitième rang au classement général. Dans l'Est, New York tente désespérément de garder le Canadien plus bas que terre. Quant à l'Ouest, les Canucks de Vancouver doivent régner au-dessus de ses plus proches rivaux, soit St-Louis, Dallas et Edmonton. Les éliminatoires 2002 ont-elles un destin tracé à l'avance? Songez-y deux fois avant de répondre.
Oubliez Pittsburgh, Tampa Bay, Atlanta et la Floride. Oubliez aussi Nashville, Minnesota, Anaheim et Colombus. Trop d'équipes, trop de joueurs inconnus (qui peut nommer tous les joueurs de Minnesota ou Atlanta)? Les leaders habituels sont présents dans l'ombre alors que la chasse pour la huitième position est des plus divertissantes.
Nous connaissons les meneurs dans l'Est, garantis d'une place aux éliminatoires : Philadelphie, Toronto et la Caroline (oui, vous avez bien lu, les Hurricanes de la Caroline). Mais à un niveau plus profond du classement, les Islanders et Rangers de New York, ainsi que les Devils du New Jersey doivent trouver le moyen de rester dans la partie. Ils sont tous de fiers Américains, vivant dans la région éloignée ou immédiate de la ville de New York, où chaque Américain essaie désormais de se remettre des horribles attaques du 11 septembre et ce patriotisme est plus que justifié.
Toutefois, les Canadiens de Montréal sont devenus leurs ennemis, ayant maintenant le huitième rang, talonnés par des Rangers considèrent Pavel Bure(acquis hier des Panthers) comme une véritable bénédiction. Bravo pour l'argent. Faites le calcul : les clubs modestes qui font les éliminatoires dans des arénas bondés peuvent changer le cours de l'histoire d'une équipe, car ils peuvent alors enregistrer un montant inhabituel mais ô combien plaisant dans le rapport financier : des profits. Ces mêmes profits peuvent même servir à agripper un joueur autonome sans compensation la saison suivante, un joueur qui change de façon drastique l'atmosphère d'un vestiaire, sans oublier une augmentation de la vente de billets de saison. Mais sont les joueurs qui pourraient changer l'aspect des éliminatoires cette année? Les salaires surpasseront-ils le talent?
Le hockey est souvent synonyme d'argent, mais l'argent ne veut pas toujours dire bon hockey. Un regard sur les Rangers de New York appuie cette théorie : Mark Messier est blessé, mais Eric Lindros, Brian Leetch et l'explosif Theo Fleury sont inconstants. Téméraires en laissant la frustration régner sur la glace, seront-ils aptes à surpasser Alexei Yashin et Michael Peca des Islanders?
Parlant des Islanders, ils n'ont jamais si bien paru depuis fort longtemps et n'ont rien à envier aux Devils du New Jersey. Est-ce la même équipe finaliste de la Coupe Stanley de 2001? Patrick Elias doit ouvrir la machine avec Petr Sykora, tout comme Scott Stevens et Scott Gomez. Martin Brodeur est prêt. S'ils ne se réveillent pas, la fête se terminera par un simple claquement de doigts.
En ce qui concerne le Canadien, le changement majeur cette année se situe au niveau du travail. Quelques additions comme Yannick Perreault, Joé Juneau et le très adulé José Théodore amènent rigueur et discipline, mais lorsque l'un des meilleurs joueurs de l'équipe a 39 ans et se nomme Doug Gilmour, il y a un problème. Ils travaillent fort, mais mener une partie doit être un désir constant durant toute la partie. Combien de fois se sont-ils laissé rattraper et laisser le tout finir en partie nulle? On en gagne, on en perd? Désolée, les gars. Il ne reste plus beaucoup de temps.
L'Ouest connaît le pouvoir de l'argent avec des équipes telles que l'Avalanche du Colorado et les Red Wings de Détroit. Meneurs actuels du classement, ils n'ont qu'à attendre et regardent les Stars faire l'impossible pour la huitième place. Le Gardien Ed Belfour, Mike Modano et Brandow Morrow, ainsi que Sergei Zubov et Derian Hatcher, connaissent les règles et n'ont pas besoin de se rafraîchir la mémoire sur l'importance des séries.
Cependant, les Blues de St-Louis, si près de la Finale de la Coupe Stanley l'an passé, sont loin de vouloir baisser les bras. Mauvaises nouvelles : Keith Tkachuk et Doug Weight sont blessés. Chris Pronger et Al McInnis sont mieux de compter sur un jeu puissant de la part de joueurs tels que Pavol Demitra et l'ex-Avalanche Shjon Podein.
En ce qui touche les Kings de Los Angeles, ils sont en cinquième place mais seulement quatre point devant les détenteurs du huitième rang, les Canucks de Vancouver. Jason Allison, Ziggy Palffy peuvent rechercher une bonne défensive en Aaron Miller et l'ailier gauche Adam Deadmarsh qui a déjà une Coupe Stanley à son actif. Les surprises sont toujours possibles.
Les Oilers d'Edmonton, au dixième rang, n'ont qu'un point de moins que Vancouver. Et quelle équipe : le gardien Tommy Salo, Janne Ninimaa, Eric Brewer et Ryan Smith devrait montrer la voie, accompagnés de l'ailier droit Anson Carter. La compétition s'avère féroce : Ed Jovanovski, Markus Naslund, le gardien Dan Cloutier et les frères Sedin (Daniel et Henrick) peuvent changer les cartes du jeu.
La LNH peut garantir encore des parties excitantes pour une opportunité de jouer dans les séries. Le jeune talent, combiné avec l'expérience des vétérans de chaque équipe peuvent provoquer des changements dramatiques en fin de saison. En résumé, voici le classement des équipes et des infinies possibilités :
Souhaitons que les nombreux blessés puissent revenir à temps pour ces séries enlevantes. Loin d'être un spring break, les dernières parties en saison régulière sont le reflet d'une règle de base du hockey : qui fera partie de la cavale des éliminatoires? Un joueur qui travaillera corps et âme, qui ressentira la partie pour son équipe, sachant qu'un seul élément pourrait le stopper : lui-même.
Références: www.nhl.com, The Hockey News.
Tous les modestes clubs de la LNH ne rêvent qu'à une chose ces temps-ci : le huitième rang au classement général. Dans l'Est, New York tente désespérément de garder le Canadien plus bas que terre. Quant à l'Ouest, les Canucks de Vancouver doivent régner au-dessus de ses plus proches rivaux, soit St-Louis, Dallas et Edmonton. Les éliminatoires 2002 ont-elles un destin tracé à l'avance? Songez-y deux fois avant de répondre.
Oubliez Pittsburgh, Tampa Bay, Atlanta et la Floride. Oubliez aussi Nashville, Minnesota, Anaheim et Colombus. Trop d'équipes, trop de joueurs inconnus (qui peut nommer tous les joueurs de Minnesota ou Atlanta)? Les leaders habituels sont présents dans l'ombre alors que la chasse pour la huitième position est des plus divertissantes.
Nous connaissons les meneurs dans l'Est, garantis d'une place aux éliminatoires : Philadelphie, Toronto et la Caroline (oui, vous avez bien lu, les Hurricanes de la Caroline). Mais à un niveau plus profond du classement, les Islanders et Rangers de New York, ainsi que les Devils du New Jersey doivent trouver le moyen de rester dans la partie. Ils sont tous de fiers Américains, vivant dans la région éloignée ou immédiate de la ville de New York, où chaque Américain essaie désormais de se remettre des horribles attaques du 11 septembre et ce patriotisme est plus que justifié.
Toutefois, les Canadiens de Montréal sont devenus leurs ennemis, ayant maintenant le huitième rang, talonnés par des Rangers considèrent Pavel Bure(acquis hier des Panthers) comme une véritable bénédiction. Bravo pour l'argent. Faites le calcul : les clubs modestes qui font les éliminatoires dans des arénas bondés peuvent changer le cours de l'histoire d'une équipe, car ils peuvent alors enregistrer un montant inhabituel mais ô combien plaisant dans le rapport financier : des profits. Ces mêmes profits peuvent même servir à agripper un joueur autonome sans compensation la saison suivante, un joueur qui change de façon drastique l'atmosphère d'un vestiaire, sans oublier une augmentation de la vente de billets de saison. Mais sont les joueurs qui pourraient changer l'aspect des éliminatoires cette année? Les salaires surpasseront-ils le talent?
Le hockey est souvent synonyme d'argent, mais l'argent ne veut pas toujours dire bon hockey. Un regard sur les Rangers de New York appuie cette théorie : Mark Messier est blessé, mais Eric Lindros, Brian Leetch et l'explosif Theo Fleury sont inconstants. Téméraires en laissant la frustration régner sur la glace, seront-ils aptes à surpasser Alexei Yashin et Michael Peca des Islanders?
Parlant des Islanders, ils n'ont jamais si bien paru depuis fort longtemps et n'ont rien à envier aux Devils du New Jersey. Est-ce la même équipe finaliste de la Coupe Stanley de 2001? Patrick Elias doit ouvrir la machine avec Petr Sykora, tout comme Scott Stevens et Scott Gomez. Martin Brodeur est prêt. S'ils ne se réveillent pas, la fête se terminera par un simple claquement de doigts.
En ce qui concerne le Canadien, le changement majeur cette année se situe au niveau du travail. Quelques additions comme Yannick Perreault, Joé Juneau et le très adulé José Théodore amènent rigueur et discipline, mais lorsque l'un des meilleurs joueurs de l'équipe a 39 ans et se nomme Doug Gilmour, il y a un problème. Ils travaillent fort, mais mener une partie doit être un désir constant durant toute la partie. Combien de fois se sont-ils laissé rattraper et laisser le tout finir en partie nulle? On en gagne, on en perd? Désolée, les gars. Il ne reste plus beaucoup de temps.
L'Ouest connaît le pouvoir de l'argent avec des équipes telles que l'Avalanche du Colorado et les Red Wings de Détroit. Meneurs actuels du classement, ils n'ont qu'à attendre et regardent les Stars faire l'impossible pour la huitième place. Le Gardien Ed Belfour, Mike Modano et Brandow Morrow, ainsi que Sergei Zubov et Derian Hatcher, connaissent les règles et n'ont pas besoin de se rafraîchir la mémoire sur l'importance des séries.
Cependant, les Blues de St-Louis, si près de la Finale de la Coupe Stanley l'an passé, sont loin de vouloir baisser les bras. Mauvaises nouvelles : Keith Tkachuk et Doug Weight sont blessés. Chris Pronger et Al McInnis sont mieux de compter sur un jeu puissant de la part de joueurs tels que Pavol Demitra et l'ex-Avalanche Shjon Podein.
En ce qui touche les Kings de Los Angeles, ils sont en cinquième place mais seulement quatre point devant les détenteurs du huitième rang, les Canucks de Vancouver. Jason Allison, Ziggy Palffy peuvent rechercher une bonne défensive en Aaron Miller et l'ailier gauche Adam Deadmarsh qui a déjà une Coupe Stanley à son actif. Les surprises sont toujours possibles.
Les Oilers d'Edmonton, au dixième rang, n'ont qu'un point de moins que Vancouver. Et quelle équipe : le gardien Tommy Salo, Janne Ninimaa, Eric Brewer et Ryan Smith devrait montrer la voie, accompagnés de l'ailier droit Anson Carter. La compétition s'avère féroce : Ed Jovanovski, Markus Naslund, le gardien Dan Cloutier et les frères Sedin (Daniel et Henrick) peuvent changer les cartes du jeu.
La LNH peut garantir encore des parties excitantes pour une opportunité de jouer dans les séries. Le jeune talent, combiné avec l'expérience des vétérans de chaque équipe peuvent provoquer des changements dramatiques en fin de saison. En résumé, voici le classement des équipes et des infinies possibilités :
PJ V D (DP N PTS
-- --- --- --- ---
1 BOSTON 70 37 21 (7 5 86
2 PHILADELPHIE 68 37 20 (3 8 85
3 CAROLINE 70 28 23 (5 14 75
4 TORONTO 69 36 20 (4 9 85
5 OTTAWA 70 35 22 (5 8 83
6 NY ISLANDERS 68 32 25 (4 7 75
7 NEW JERSEY 68 30 25 (4 9 73
8 MONTREAL 69 28 27 (3 11 70
-------------------------------------------------
9 NY RANGERS 71 30 33 (4 4 68
BUFFALO 69 29 30 (1 9 68
11 WASHINGTON 70 28 31 (1 10 67
12 PITTSBURGH 69 27 32 (4 6 64
13 TAMPA BAY 68 24 32 (3 9 60
14 FLORIDE 68 19 37 (5 7 50
15 ATLANTA 70 17 41 (4 8 46
CONFÉRENCE DE L'OUEST
PJ V D (DP N PTS
-- --- --- --- ---
1 Y-DETROIT 70 48 14 (2 6 104
2 COLORADO 71 40 23 (1 7 88
3 SAN JOSE 69 36 22 (3 8 83
CHICAGO 70 35 22 (1 12 83
5 LOS ANGELES 69 34 22 (4 9 81
6 ST LOUIS 68 34 23 (3 8 79
7 PHOENIX 69 32 23 (5 9 78
8 VANCOUVER 71 34 28 (3 6 77
-------------------------------------------------
9 DALLAS 68 31 23 (4 10 76
10 EDMONTON 70 30 26 (3 11 74
11 CALGARY 70 27 29 (3 11 68
12 MINNESOTA 69 23 28 (7 11 64
13 NASHVILLE 69 25 33 (0 11 61
14 ANAHEIM 70 25 35 (3 7 60
15 COLUMBUS 68 19 38 (3 8 49
Souhaitons que les nombreux blessés puissent revenir à temps pour ces séries enlevantes. Loin d'être un spring break, les dernières parties en saison régulière sont le reflet d'une règle de base du hockey : qui fera partie de la cavale des éliminatoires? Un joueur qui travaillera corps et âme, qui ressentira la partie pour son équipe, sachant qu'un seul élément pourrait le stopper : lui-même.
Références: www.nhl.com, The Hockey News.