Et si Heatley jouait pour l'Allemagne?
Hockey vendredi, 9 mai 2008. 20:36 jeudi, 12 déc. 2024. 14:48
HALIFAX - C'était en 1999 et Dany Heatley a dû prendre une décision importante.
Il n'avait pas été invité au camp d'évaluation de l'équipe canadienne junior en prévision du championnat du monde lorsque la fédération allemagne l'a contacté et a tenté de le convaincre de se joindre à son programme.
"Nous avions soulevé la question il y a des années quand Dany était absent du championnat des moins de 20 ans, a rappelé le directeur général de l'équipe allemande, Franz Reindl, vendredi. Il n'avait pas été retenu dans l'équipe. Nous avons discuté. Nous avons essayé. Nous avons négocié.
"Il avait 18 ans et il n'était pas encore très connu. Nous avons tenté notre chance."
Heatley a décidé de conserver son admissibilité au sein de l'équipe canadienne et il n'a jamais regretté son choix. Il a porté l'uniforme unifolié lors des deux éditions suivantes au championnat du monde junior, puis aux Jeux olympiques de 2006 et il dispute actuellement son cinquième championnat du monde.
Il est amusant d'envisager comment les choses auraient pu tourner différemment. Heatley est né dans la ville allemande de Fribourg où son père Murray a joué au hockey professionnel et il détient un passeport de ce pays.
S'il avait fait un choix différent il y a presque 10 ans, Heatley aurait pu facilement se retrouver dans l'autre camp, samedi, alors que le Canada affronte l'Allemagne.
"Mon père a joué là-bas plusieurs années et ma mère est allemande d'origine, a raconté Heatley. Je suis certain que plusieurs membres de la famille vont suivre le match.
"C'est toujours plaisant de jouer contre l'Allemagne."
La filière allemande se poursuit pour la famille Heatley. Le plus jeune frère de Heatley, Mark, jouera pour une équipe de deuxième division à Munich la saison prochaine après avoir passé deux ans à l'Université de Toronto.
Murray Heatley est arrivé à Halifax, vendredi, avec environ 60 autres membres de la famille. Ils seront tous au Metro Centre, samedi après-midi, quand Murray aura l'occasion de bavarder avec son ancien coéquipier Reindl.
Ils ont joué ensemble pendant trois saisons avec Riessersee et ils ont remporté le titre de la Ligue allemande en 1978.
"Murray Heatley était très talentueux, a révélé Reindl. Il était vraiment dangereux. C'était tout un marqueur."
Il n'a jamais eu la carrure de son illustre fils - six pieds trois - et il n'a jamais percé dans la Ligue nationale.
Dany Heatley n'a jamais vu de séquences de l'époque où son père jouait mais il est néanmoins capable d'offrir une évaluation de son talent.
"Je joue avec lui en compagnie d'anciens joueurs l'été et je suis en mesure d'apprécier son jeu, a-t-il noté. Il est encore bon. Il peut toujours marquer des buts."
Tel père, tel fils.
Heatley mène le tournoi avec six buts et 10 points en quatre matches. Il s'est immédiatement adapté au sein du premier trio avec Rick Nash et Ryan Getzlaf - trois gros joueurs que l'entraîneur canadien Ken Hitchcock considère comme imparables ensemble.
"Ils ne vont pas avoir autant de succès qu'ils en ont eu à tous les soirs, a prévenu Hitchcock. C'est impossible...
"Mais on ne va pas jamais les neutraliser complètement."
Il n'avait pas été invité au camp d'évaluation de l'équipe canadienne junior en prévision du championnat du monde lorsque la fédération allemagne l'a contacté et a tenté de le convaincre de se joindre à son programme.
"Nous avions soulevé la question il y a des années quand Dany était absent du championnat des moins de 20 ans, a rappelé le directeur général de l'équipe allemande, Franz Reindl, vendredi. Il n'avait pas été retenu dans l'équipe. Nous avons discuté. Nous avons essayé. Nous avons négocié.
"Il avait 18 ans et il n'était pas encore très connu. Nous avons tenté notre chance."
Heatley a décidé de conserver son admissibilité au sein de l'équipe canadienne et il n'a jamais regretté son choix. Il a porté l'uniforme unifolié lors des deux éditions suivantes au championnat du monde junior, puis aux Jeux olympiques de 2006 et il dispute actuellement son cinquième championnat du monde.
Il est amusant d'envisager comment les choses auraient pu tourner différemment. Heatley est né dans la ville allemande de Fribourg où son père Murray a joué au hockey professionnel et il détient un passeport de ce pays.
S'il avait fait un choix différent il y a presque 10 ans, Heatley aurait pu facilement se retrouver dans l'autre camp, samedi, alors que le Canada affronte l'Allemagne.
"Mon père a joué là-bas plusieurs années et ma mère est allemande d'origine, a raconté Heatley. Je suis certain que plusieurs membres de la famille vont suivre le match.
"C'est toujours plaisant de jouer contre l'Allemagne."
La filière allemande se poursuit pour la famille Heatley. Le plus jeune frère de Heatley, Mark, jouera pour une équipe de deuxième division à Munich la saison prochaine après avoir passé deux ans à l'Université de Toronto.
Murray Heatley est arrivé à Halifax, vendredi, avec environ 60 autres membres de la famille. Ils seront tous au Metro Centre, samedi après-midi, quand Murray aura l'occasion de bavarder avec son ancien coéquipier Reindl.
Ils ont joué ensemble pendant trois saisons avec Riessersee et ils ont remporté le titre de la Ligue allemande en 1978.
"Murray Heatley était très talentueux, a révélé Reindl. Il était vraiment dangereux. C'était tout un marqueur."
Il n'a jamais eu la carrure de son illustre fils - six pieds trois - et il n'a jamais percé dans la Ligue nationale.
Dany Heatley n'a jamais vu de séquences de l'époque où son père jouait mais il est néanmoins capable d'offrir une évaluation de son talent.
"Je joue avec lui en compagnie d'anciens joueurs l'été et je suis en mesure d'apprécier son jeu, a-t-il noté. Il est encore bon. Il peut toujours marquer des buts."
Tel père, tel fils.
Heatley mène le tournoi avec six buts et 10 points en quatre matches. Il s'est immédiatement adapté au sein du premier trio avec Rick Nash et Ryan Getzlaf - trois gros joueurs que l'entraîneur canadien Ken Hitchcock considère comme imparables ensemble.
"Ils ne vont pas avoir autant de succès qu'ils en ont eu à tous les soirs, a prévenu Hitchcock. C'est impossible...
"Mais on ne va pas jamais les neutraliser complètement."