Éviter les mauvaises habitudes
Hockey mardi, 3 mai 2005. 18:29 dimanche, 15 déc. 2024. 06:25
INNSBRUCK, Autriche (PC) - Finis les jeux de passes fantaisistes.
Le danger qui guette l'équipe canadienne à la suite de son écrasante victoire de 8-0 contre la piètre formation de la Slovénie, mardi, est de voir les mauvaises habitudes s'incruster et se manifester lors du duel de jeudi contre les Etats-Unis.
Le match de mardi, qui ressemblait plus à une séance d'entraînement d'une durée de deux heures et demi, a été le théâtre d'un peu trop de jeu en dentelle au cours de la troisième période. Le défi, maintenant, est d'abandonner de telles pratiques.
"C'est une façon de faire qui peut être dangereuse, a admis Brendan Morrison, un joueur de centre des Canucks de Vancouver. Si vous prenez trop de risques et que vous trichez, vous risquez de prendre de mauvaises habitudes.
"Nous nous sommes fait un peu prendre à ce jeu ce soir (mardi), où les joueurs cherchaient à ne pas être égoïstes. En quelques occasions où nous aurions pu effectuer un tir au filet, nous faisions une passe de plus. Mais en progressant dans le tournoi, nous ne pourrons agir ainsi. Nous ne pouvons prendre ce risque. Nous devons profiter des opportunités que les autres équipes nous donnent."
C'est difficile de ne pas tomber dans un tel piège. Les Canadiens ont passé beaucoup de temps avec la rondelle, mardi. Ils ont eu beaucoup de temps pour faire preuve d'imagination, pour patiner un peu plus que d'habitude et, trop de temps, peut-être, pour s'éloigner du plan de match.
"De toute évidence, nous devrons nous présenter sur la patinoire et démontrer de l'ardeur au travail, a déclaré Kris Draper, un joueur de centre des Red Wings de Detroit.
"Vous ne voulez pas adopter de mauvaises habitudes, commettre des bévues et donner à ces joueurs (Etats-Unis) des chances de marquer. Mais en général, je pense que nous avons fait du bon travail à ce chapitre."
L'entraîneur en chef Marc Habscheid est conscient du danger que constituent les rencontres face aux équipes de moindre calibre. Toutefois, il était d'avis que ses joueurs ont su respecter les directives, mardi.
"En fait, nous sommes très satisfaits du comportement de nos joueurs, a confié Habscheid. Leurs présences sur la glace n'ont pas été trop longues et les changements de trios ont été bons. Je crois qu'ils ont adopté de bonnes habitudes. Ils n'ont pas essayé de passes suicides ni de choses qu'on ne voulait pas voir."
L'ailier canadien Shane Doan pense que la rivalité avec les Etats-Unis garantit que son équipe sera à son mieux.
"Nous ne devrions pas nous inquiéter, a déclaré la vedette des Coyotes de Phoenix. A cause de l'émotion et de l'enthousiasme, tout devrait rentrer dans l'ordre. Les Américains nous ont battus à Québec (match préparatoire) et nous voulons répliquer."
La motivation aurait pu s'avérer problématique mardi, mais le Canada a paru affamé, dominant la Slovénie 56-12 au chapitre des tirs aux buts.
"Chaque fois que vous portez la Feuille d'érable, il y a des millions de jeunes et de joueurs de hockey au Canada qui se mettent à rêver d'être à notre place, a fait remarquer l'ailier Ric Nash, qui a de nouveau fait bouger les cordages, mardi.
Le danger qui guette l'équipe canadienne à la suite de son écrasante victoire de 8-0 contre la piètre formation de la Slovénie, mardi, est de voir les mauvaises habitudes s'incruster et se manifester lors du duel de jeudi contre les Etats-Unis.
Le match de mardi, qui ressemblait plus à une séance d'entraînement d'une durée de deux heures et demi, a été le théâtre d'un peu trop de jeu en dentelle au cours de la troisième période. Le défi, maintenant, est d'abandonner de telles pratiques.
"C'est une façon de faire qui peut être dangereuse, a admis Brendan Morrison, un joueur de centre des Canucks de Vancouver. Si vous prenez trop de risques et que vous trichez, vous risquez de prendre de mauvaises habitudes.
"Nous nous sommes fait un peu prendre à ce jeu ce soir (mardi), où les joueurs cherchaient à ne pas être égoïstes. En quelques occasions où nous aurions pu effectuer un tir au filet, nous faisions une passe de plus. Mais en progressant dans le tournoi, nous ne pourrons agir ainsi. Nous ne pouvons prendre ce risque. Nous devons profiter des opportunités que les autres équipes nous donnent."
C'est difficile de ne pas tomber dans un tel piège. Les Canadiens ont passé beaucoup de temps avec la rondelle, mardi. Ils ont eu beaucoup de temps pour faire preuve d'imagination, pour patiner un peu plus que d'habitude et, trop de temps, peut-être, pour s'éloigner du plan de match.
"De toute évidence, nous devrons nous présenter sur la patinoire et démontrer de l'ardeur au travail, a déclaré Kris Draper, un joueur de centre des Red Wings de Detroit.
"Vous ne voulez pas adopter de mauvaises habitudes, commettre des bévues et donner à ces joueurs (Etats-Unis) des chances de marquer. Mais en général, je pense que nous avons fait du bon travail à ce chapitre."
L'entraîneur en chef Marc Habscheid est conscient du danger que constituent les rencontres face aux équipes de moindre calibre. Toutefois, il était d'avis que ses joueurs ont su respecter les directives, mardi.
"En fait, nous sommes très satisfaits du comportement de nos joueurs, a confié Habscheid. Leurs présences sur la glace n'ont pas été trop longues et les changements de trios ont été bons. Je crois qu'ils ont adopté de bonnes habitudes. Ils n'ont pas essayé de passes suicides ni de choses qu'on ne voulait pas voir."
L'ailier canadien Shane Doan pense que la rivalité avec les Etats-Unis garantit que son équipe sera à son mieux.
"Nous ne devrions pas nous inquiéter, a déclaré la vedette des Coyotes de Phoenix. A cause de l'émotion et de l'enthousiasme, tout devrait rentrer dans l'ordre. Les Américains nous ont battus à Québec (match préparatoire) et nous voulons répliquer."
La motivation aurait pu s'avérer problématique mardi, mais le Canada a paru affamé, dominant la Slovénie 56-12 au chapitre des tirs aux buts.
"Chaque fois que vous portez la Feuille d'érable, il y a des millions de jeunes et de joueurs de hockey au Canada qui se mettent à rêver d'être à notre place, a fait remarquer l'ailier Ric Nash, qui a de nouveau fait bouger les cordages, mardi.