Focus 2010 pour Spezza et Staal
Hockey vendredi, 25 avr. 2008. 20:24 samedi, 14 déc. 2024. 00:00
QUEBEC - Jason Spezza et Eric Staal ne veulent pas se retrouver dans les gradins lors de la prochaine participation du Canada au tournoi olympique de hockey.
Réservistes en 2006, ils ont dû jouer le rôle de spectateurs lors de la défaite contre les Russes, en quarts de finale.
Tous deux espèrent obtenir un rôle beaucoup plus important lors des Jeux de 2010 à Vancouver, et ils savent qu'ils peuvent grandement aider leur cause en se démarquant lors du prochain championnat mondial de hockey.
"Ca ne peut jamais vous nuire de bien jouer, peu importe le contexte, a dit Spezza après l'entraînement, vendredi. Je pense que c'est l'objectif de plusieurs gars, de se faire remarquer ici en vue de 2010."
Plusieurs autres joueurs voudront offrir du jeu inspiré en vue des Jeux, mais la situation de Spezza et Staal est possiblement la plus intéressante.
Ils ont ressenti la déception de Turin, sans avoir pu influencer leur sort. À Turin, Spezza, Staal, le défenseur Dan Boyle et le gardien Marty Turco prenaient part aux entraînements et aux réunions d'équipe, mais ils ne se rendaient pas dans la chambre des joueurs lors des jours de matches.
Personne ne s'attendait à ce que le Canada perde contre la Suisse en ronde de qualification, ou bien que les buts soient si difficiles à obtenir en route vers une septième place. La formation défendait aussi la médaille d'or méritée en 2002, lors des Jeux de Salt Lake City.
"Il y a tellement de pression sur les joueurs de hockey du Canada, a dit Staal. Vous vous attendez à une médaille, et à une médaille d'or. C'était difficile de voir comment ça s'est terminé. Ca vous faisait quelque chose pour les gars de l'équipe, parce qu'ils travaillaient fort."
Le championnat mondial, commençant le 2 mai, à Halifax, agira comme répétition à plus petite échelle des Jeux de 2010. L'entraîneur du Canada, Ken Hitchcock, est optimiste face au groupe qu'il dirigera, et il sait qu'il y aura plusieurs joueurs qui voudront se distinguer.
"Je pense que les joueurs le savent que de bien faire ici les aidera par rapport à d'autres compétitions, a résumé Hitchcock. Ils sont intelligents, et ils ont déjà vu la corrélation entre avoir du succès au championnat mondial et avoir sa chance aux Jeux olympiques."
Hitchcock ne croit toutefois pas que le même raisonnement devrait s'appliquer au poste d'entraîneur.
Plusieurs observateurs sont d'avis que Hitchcock serait un bon choix pour diriger l'équipe en 2010, mais ce n'est pas une tâche qu'il convoite. Après avoir agi comme assistant lors des deux dernières Olympiades, il souhaiterait que d'autres obtiennent leurs chances.
"Je crois simplement que c'est le tour de quelqu'un d'autre, a dit Hitchcock. J'ai eu de la chance, j'ai été présent pour deux jeux Olympiques et une Coupe du monde. Je ferai ce que mes patrons me diront, mais je pense vraiment que d'autres entraîneurs devraient avoir la chance de vivre ces expériences."
Réservistes en 2006, ils ont dû jouer le rôle de spectateurs lors de la défaite contre les Russes, en quarts de finale.
Tous deux espèrent obtenir un rôle beaucoup plus important lors des Jeux de 2010 à Vancouver, et ils savent qu'ils peuvent grandement aider leur cause en se démarquant lors du prochain championnat mondial de hockey.
"Ca ne peut jamais vous nuire de bien jouer, peu importe le contexte, a dit Spezza après l'entraînement, vendredi. Je pense que c'est l'objectif de plusieurs gars, de se faire remarquer ici en vue de 2010."
Plusieurs autres joueurs voudront offrir du jeu inspiré en vue des Jeux, mais la situation de Spezza et Staal est possiblement la plus intéressante.
Ils ont ressenti la déception de Turin, sans avoir pu influencer leur sort. À Turin, Spezza, Staal, le défenseur Dan Boyle et le gardien Marty Turco prenaient part aux entraînements et aux réunions d'équipe, mais ils ne se rendaient pas dans la chambre des joueurs lors des jours de matches.
Personne ne s'attendait à ce que le Canada perde contre la Suisse en ronde de qualification, ou bien que les buts soient si difficiles à obtenir en route vers une septième place. La formation défendait aussi la médaille d'or méritée en 2002, lors des Jeux de Salt Lake City.
"Il y a tellement de pression sur les joueurs de hockey du Canada, a dit Staal. Vous vous attendez à une médaille, et à une médaille d'or. C'était difficile de voir comment ça s'est terminé. Ca vous faisait quelque chose pour les gars de l'équipe, parce qu'ils travaillaient fort."
Le championnat mondial, commençant le 2 mai, à Halifax, agira comme répétition à plus petite échelle des Jeux de 2010. L'entraîneur du Canada, Ken Hitchcock, est optimiste face au groupe qu'il dirigera, et il sait qu'il y aura plusieurs joueurs qui voudront se distinguer.
"Je pense que les joueurs le savent que de bien faire ici les aidera par rapport à d'autres compétitions, a résumé Hitchcock. Ils sont intelligents, et ils ont déjà vu la corrélation entre avoir du succès au championnat mondial et avoir sa chance aux Jeux olympiques."
Hitchcock ne croit toutefois pas que le même raisonnement devrait s'appliquer au poste d'entraîneur.
Plusieurs observateurs sont d'avis que Hitchcock serait un bon choix pour diriger l'équipe en 2010, mais ce n'est pas une tâche qu'il convoite. Après avoir agi comme assistant lors des deux dernières Olympiades, il souhaiterait que d'autres obtiennent leurs chances.
"Je crois simplement que c'est le tour de quelqu'un d'autre, a dit Hitchcock. J'ai eu de la chance, j'ai été présent pour deux jeux Olympiques et une Coupe du monde. Je ferai ce que mes patrons me diront, mais je pense vraiment que d'autres entraîneurs devraient avoir la chance de vivre ces expériences."