Funérailles Burns : tous se souviennent
Hockey lundi, 29 nov. 2010. 19:51 dimanche, 15 déc. 2024. 14:51
MONTRÉAL - De Gary Bettman à l'organisation au grand complet des Devils du New Jersey en passant par Brian Burke, Cliff Fletcher, Scotty Bowman, Claude Julien, Harry Sinden, Pat Brisson et d'anciens joueurs étoiles comme Raymond Bourque, Tie Domi, Mike Gartner et Luc Robitaille... Ils ont été fort nombreux à se déplacer en personne pour venir rendre hommage à Pat Burns, lundi, à l'occasion des funérailles du triple vainqueur du trophée Jack-Adams.
"Ça montre à quel point il a touché beaucoup de gens et ce qu'il a fait pour eux, au sein de la communauté du hockey ainsi qu'à l'extérieur, a affirmé Brian Gionta, qui a joué pour Burns chez les Devils avant de devenir le capitaine du Canadien. Les gens qui ont pu le connaître ont vraiment appris à l'apprécier."
S'ils tenaient tous à montrer ainsi leur respect à l'endroit de l'ancien entraîneur du Canadien, des Maple Leafs, des Bruins et des Devils, c'est en raison des qualités indéniables de l'entraîneur. Mais aussi, pour souligner à quel point il a été un homme intègre et entier, qui a eu un impact dans leurs vies, bien au-delà du hockey.
"Il a dirigé des équipes dans quatre des plus gros marchés de la LNH. Il a donc touché à énormément de gens au cours de sa carrière, a souligné Martin Brodeur. Et dans le junior, il y a eu Luc Robitaille qui a joué pour lui (à Hull).
"Il a laissé une bonne impression partout où il est passé. Il se donnait à 100 pour cent dans son travail et il faisait tout ce qu'il pouvait pour être le meilleur, a ajouté le gardien des Devils. Il prenait tous les moyens pour le faire."
"Il n'avait pas peur de se tenir debout face à la direction quand il prenait des décisions et ça, c'est quelque chose que ses joueurs appréciaient beaucoup", a indiqué l'ancien gardien du Canadien Patrick Roy.
"Il criait fort, mais il jappait plus fort qu'il ne mordait, a lancé l'ancien défenseur des Bruins Raymond Bourque. Il avait aussi un côté très compréhensif. Il donnait beaucoup de soutien aux joueurs."
"Ses cris, c'était tout calculé. Tout ce qu'il faisait à l'aréna était dans un but précis. Il était très différent loin de la patinoire, a ajouté Gionta. Il était un homme d'affection, un grand ami, il était toujours là pour t'écouter quand tu avais besoin de parler. Je suis reconnaissant d'avoir eu la chance de le connaître de cette manière."
Tie Domi en est un autre qui s'estime chanceux d'avoir profité de l'influence de Burns, dans son cas lors de son passage chez les Maple Leafs.
"Il est celui qui a eu le plus d'impact sur ma carrière et je sais qu'il a fait la même chose pour bien des joueurs", a indiqué Domi, qui semblait encore fort secoué, lundi, plus d'une semaine après le décès de Burns.
"Avant de jouer pour lui, tout ce que je faisais au fond, c'était de me battre. Comme il a été un dur lui aussi, il me disait toujours qu'il fallait que je devienne davantage qu'un dur à cuire. 'Tu n'as pas à faire ça pour moi, tu peux jouer au hockey d'abord, soit conscient de ton jeu en défensive,' qu'il me disait...
"C'est grâce à ça que ma carrière a changé. J'ai alors eu l'occasion de jouer davantage. Il récompensait les joueurs qui travaillaient dur pour lui. Et si tu jouais blessé, il était encore plus reconnaissant."
"Il respectait les gens avec qui il travaillait, et aussi les gens avec qui il était en compétition. Il n'aimait pas perdre et il a certainement dit et fait des choses parfois, au fil des années, qui n'étaient pas plaisantes... Mais il était capable d'aller voir cette personne-là après le match et de prendre une bière avec elle. Autant il pouvait être dur avec certains joueurs, autant il pouvait être honnête avec eux le lendemain et leur dire qu'ils avaient bien joué. Il a aidé beaucoup de gens de cette façon-là.
"C'était toujours plaisant de discuter avec lui. Il avait une belle expérience de vie, ayant été policier à Gatineau et ayant été impliqué dans différentes choses. Il n'avait pas peur d'en faire part aux autres", a par ailleurs affirmé Carbonneau.
"Ça montre à quel point il a touché beaucoup de gens et ce qu'il a fait pour eux, au sein de la communauté du hockey ainsi qu'à l'extérieur, a affirmé Brian Gionta, qui a joué pour Burns chez les Devils avant de devenir le capitaine du Canadien. Les gens qui ont pu le connaître ont vraiment appris à l'apprécier."
S'ils tenaient tous à montrer ainsi leur respect à l'endroit de l'ancien entraîneur du Canadien, des Maple Leafs, des Bruins et des Devils, c'est en raison des qualités indéniables de l'entraîneur. Mais aussi, pour souligner à quel point il a été un homme intègre et entier, qui a eu un impact dans leurs vies, bien au-delà du hockey.
"Il a dirigé des équipes dans quatre des plus gros marchés de la LNH. Il a donc touché à énormément de gens au cours de sa carrière, a souligné Martin Brodeur. Et dans le junior, il y a eu Luc Robitaille qui a joué pour lui (à Hull).
"Il a laissé une bonne impression partout où il est passé. Il se donnait à 100 pour cent dans son travail et il faisait tout ce qu'il pouvait pour être le meilleur, a ajouté le gardien des Devils. Il prenait tous les moyens pour le faire."
"Il n'avait pas peur de se tenir debout face à la direction quand il prenait des décisions et ça, c'est quelque chose que ses joueurs appréciaient beaucoup", a indiqué l'ancien gardien du Canadien Patrick Roy.
"Il criait fort, mais il jappait plus fort qu'il ne mordait, a lancé l'ancien défenseur des Bruins Raymond Bourque. Il avait aussi un côté très compréhensif. Il donnait beaucoup de soutien aux joueurs."
"Ses cris, c'était tout calculé. Tout ce qu'il faisait à l'aréna était dans un but précis. Il était très différent loin de la patinoire, a ajouté Gionta. Il était un homme d'affection, un grand ami, il était toujours là pour t'écouter quand tu avais besoin de parler. Je suis reconnaissant d'avoir eu la chance de le connaître de cette manière."
Tie Domi en est un autre qui s'estime chanceux d'avoir profité de l'influence de Burns, dans son cas lors de son passage chez les Maple Leafs.
"Il est celui qui a eu le plus d'impact sur ma carrière et je sais qu'il a fait la même chose pour bien des joueurs", a indiqué Domi, qui semblait encore fort secoué, lundi, plus d'une semaine après le décès de Burns.
"Avant de jouer pour lui, tout ce que je faisais au fond, c'était de me battre. Comme il a été un dur lui aussi, il me disait toujours qu'il fallait que je devienne davantage qu'un dur à cuire. 'Tu n'as pas à faire ça pour moi, tu peux jouer au hockey d'abord, soit conscient de ton jeu en défensive,' qu'il me disait...
"C'est grâce à ça que ma carrière a changé. J'ai alors eu l'occasion de jouer davantage. Il récompensait les joueurs qui travaillaient dur pour lui. Et si tu jouais blessé, il était encore plus reconnaissant."
"Il respectait les gens avec qui il travaillait, et aussi les gens avec qui il était en compétition. Il n'aimait pas perdre et il a certainement dit et fait des choses parfois, au fil des années, qui n'étaient pas plaisantes... Mais il était capable d'aller voir cette personne-là après le match et de prendre une bière avec elle. Autant il pouvait être dur avec certains joueurs, autant il pouvait être honnête avec eux le lendemain et leur dire qu'ils avaient bien joué. Il a aidé beaucoup de gens de cette façon-là.
"C'était toujours plaisant de discuter avec lui. Il avait une belle expérience de vie, ayant été policier à Gatineau et ayant été impliqué dans différentes choses. Il n'avait pas peur d'en faire part aux autres", a par ailleurs affirmé Carbonneau.