Gary Bettman ne célébrera pas
Hockey mardi, 31 mai 2011. 13:47 dimanche, 15 déc. 2024. 15:56
Contrairement aux amateurs de Winnipeg, Gary Bettman ne semblait pas le plus heureux lors de la confirmation du déménagement des Thrashers d'Atlanta dans la capitale manitobaine.
Ça semble évident que ce n'est pas la plus belle journée pour le commissaire de la LNH et il ne fera pas la fête ce soir. Son projet premier a toujours été de garder les équipes aux Etats-Unis, mais les problèmes financiers des Thrashers ont forcé le tout.
Mais il faut avant tout retenir le point le plus positif : on redonne le hockey à des grands amateurs, ceux de Winnipeg. J'ai eu la chance de diriger quelques matchs là-bas et il s'agit d'une extraordinaire ville de hockey.
Tout comme à Québec, les amateurs s'ennuient énormément du hockey et ce retour est un succès assuré sans oublier que ce sera intéressant de voir la suite avec les impacts de ce déménagement.
À mon avis, cette annonce représente une excellente nouvelle pour les gens de Québec puisque la prochaine concession à déménager prendra ce chemin.
On peut interpréter ce transfert à Winnipeg comme un premier pas de franchi. C'est comme si la porte venait de s'ouvrir pour des déménagements particulièrement en sol canadien.
Imaginez un instant les propriétaires de la LNH qui éprouvent des difficultés financières avec leur organisation - et je pense tout de suite à ceux des Panthers de la Floride et des Coyotes de Phoenix. C'est certain qu'ils vont regarder comment s'est déroulée la vente des Thrashers.
De plus, c'est important d'insister sur le fait que l'équipe a été vendue avec les joueurs ce qui évite de repartir à zéro. Les gens de Winnipeg hériteront d'une belle et jeune équipe de hockey promu à un avenir intéressant si elle est bien dirigée.
C'est loin de se comparer à le lancement d'une concession dans la LNH à partir de rien. D'ailleurs, j'ai toujours prétendu que ce scénario serait le plus souhaitable pour la ville de Québec car ça demeure difficile de repartir sans aucune base.
Je vote pour les Jets!
Bien sûr, plusieurs questions économiques sont soulevées avec un déménagement d'une équipe. Contrairement à l'époque du départ des Jets, les équipes de la LNH évoluent sous un plafond salarial. Par contre, ce plafond a grimpé rapidement au cours des dernières années.
Malgré cela, je suis convaincu que le retour à Winnipeg est un succès assuré à court terme. Toutefois, c'est une autre histoire à long terme car ça dépend de plusieurs facteurs dont la valeur du dollar canadien. Quand les Jets ont quitté en 1996, la faiblesse du dollar canadien était très dommageable.
Le plafond salarial est un outil complexe à gérer et c'est essentiel de miser sur de bons administrateurs et de bonnes têtes de hockey pour y arriver. L'enveloppe salariale ne renferme pas tous les coûts d'une organisation de hockey alors il faut savoir manœuvrer dans cette réalité pour connaître du succès.
En terminant, je ne connais pas votre opinion à ce sujet, mais je suis très conservateur quand on réfléchit au nom que devrait choisir cette formation. Pour moi, c'est simple : quand on parle d'un retour à Québec, c'est évident que je vote pour le nom des Nordiques alors c'est la même chose pour Winnipeg avec celui des Jets.
*D'après une entrevue diffusée à RIS
Ça semble évident que ce n'est pas la plus belle journée pour le commissaire de la LNH et il ne fera pas la fête ce soir. Son projet premier a toujours été de garder les équipes aux Etats-Unis, mais les problèmes financiers des Thrashers ont forcé le tout.
Mais il faut avant tout retenir le point le plus positif : on redonne le hockey à des grands amateurs, ceux de Winnipeg. J'ai eu la chance de diriger quelques matchs là-bas et il s'agit d'une extraordinaire ville de hockey.
Tout comme à Québec, les amateurs s'ennuient énormément du hockey et ce retour est un succès assuré sans oublier que ce sera intéressant de voir la suite avec les impacts de ce déménagement.
À mon avis, cette annonce représente une excellente nouvelle pour les gens de Québec puisque la prochaine concession à déménager prendra ce chemin.
On peut interpréter ce transfert à Winnipeg comme un premier pas de franchi. C'est comme si la porte venait de s'ouvrir pour des déménagements particulièrement en sol canadien.
Imaginez un instant les propriétaires de la LNH qui éprouvent des difficultés financières avec leur organisation - et je pense tout de suite à ceux des Panthers de la Floride et des Coyotes de Phoenix. C'est certain qu'ils vont regarder comment s'est déroulée la vente des Thrashers.
De plus, c'est important d'insister sur le fait que l'équipe a été vendue avec les joueurs ce qui évite de repartir à zéro. Les gens de Winnipeg hériteront d'une belle et jeune équipe de hockey promu à un avenir intéressant si elle est bien dirigée.
C'est loin de se comparer à le lancement d'une concession dans la LNH à partir de rien. D'ailleurs, j'ai toujours prétendu que ce scénario serait le plus souhaitable pour la ville de Québec car ça demeure difficile de repartir sans aucune base.
Je vote pour les Jets!
Bien sûr, plusieurs questions économiques sont soulevées avec un déménagement d'une équipe. Contrairement à l'époque du départ des Jets, les équipes de la LNH évoluent sous un plafond salarial. Par contre, ce plafond a grimpé rapidement au cours des dernières années.
Malgré cela, je suis convaincu que le retour à Winnipeg est un succès assuré à court terme. Toutefois, c'est une autre histoire à long terme car ça dépend de plusieurs facteurs dont la valeur du dollar canadien. Quand les Jets ont quitté en 1996, la faiblesse du dollar canadien était très dommageable.
Le plafond salarial est un outil complexe à gérer et c'est essentiel de miser sur de bons administrateurs et de bonnes têtes de hockey pour y arriver. L'enveloppe salariale ne renferme pas tous les coûts d'une organisation de hockey alors il faut savoir manœuvrer dans cette réalité pour connaître du succès.
En terminant, je ne connais pas votre opinion à ce sujet, mais je suis très conservateur quand on réfléchit au nom que devrait choisir cette formation. Pour moi, c'est simple : quand on parle d'un retour à Québec, c'est évident que je vote pour le nom des Nordiques alors c'est la même chose pour Winnipeg avec celui des Jets.
*D'après une entrevue diffusée à RIS