Geoffrion : une question de confiance
Hockey vendredi, 24 févr. 2012. 18:08 mercredi, 11 déc. 2024. 21:51
MONTRÉAL - Être membre de l'organisation du Canadien de Montréal impose déjà une certaine pression, et Blake Geoffrion sait qu'il sera encore davantage sous les feux de la rampe.
Des bannières honorant son grand-père Bernard « Boom Boom » Geoffrion et son arrière grand-père Howie Morenz sont suspendues au plafond du Centre Bell de Montréal, les numéros de ces deux hommes ayant été retirés par le club.
Geoffrion, qui est âgé de 24 ans, a été acquis par le Canadien la semaine dernière dans une transaction qui a envoyé le défenseur Hal Gill aux Predators de Nashville. Il devra toutefois patienter avant d'enfiler le légendaire chandail tricolore, puisque l'équipe de la LNH l'a assigné aux Bulldogs de Hamilton, son club-école de la Ligue américaine de hockey (AHL).
Il a néanmoins obtenu l'opportunité de s'imprégner de l'histoire de la famille au Centre Bell vendredi, à l'occasion d'un match à Montréal entre les Bulldogs et les IceCaps de St. John's.
Tout juste au-dessus du casier de Geoffrion dans le vestiaire du Canadien se trouvait une photo de son grand-père, l'homme qu'il surnommait affectueusement « Papi ».
« C'est assez spécial, a-t-il dit. Ce matin j'ai pris des photos avec la photo de Papi et de Howie. C'est une drôle de sensation, c'est certain.
« Je ne peux simplement pas croire que je sois ici. »
Le premier joueur de quatrième génération d'une famille dans l'histoire de la LNH a donc mis les pieds au Centre Bell pour la première fois en près de six ans. Sa dernière visite remonte à la soirée où le Canadien a retiré le chandail no 5 de son grand-père.
Les liens familiaux ont indubitablement été abordés sans relâche depuis la semaine dernière, mais ce n'est pas la raison pour laquelle la direction du CH est allée le chercher.
« La chose (que le directeur général Pierre Gauthier) a mis au clair avec moi c'est qu'il ne m'a pas acquis en raison de mon nom de famille, mais parce qu'il pense que je suis un bon joueur et que j'ai le potentiel pour connaître une belle carrière dans la LNH, a dit Geoffrion. C'était bon d'entendre cela. »
Il a entrepris sa carrière dans le circuit Bettman la saison dernière, récoltant six buts et deux mentions d'aide en 20 matchs. Cependant, sa deuxième campagne a été beaucoup plus ardue. Geoffrion, qui a entrepris la saison avec les Predators, n'a enregistré que trois passes en 22 matchs pour l'équipe de sa ville natale avant d'être assigné aux Admirals de Milwaukee, dans l'AHL. Là-bas, il a obtenu deux filets et sept aides en 20 rencontres.
Il a donc obtenu l'opportunité d'entreprendre un nouveau départ dans l'organisation du Canadien, et il en a pleinement profité. En trois matchs avec sa nouvelle formation, Geoffrion a déjà marqué deux buts et récolté cinq aides.
« Les blessures m'ont vraiment fait mal cette année et j'ai joué sur la quatrième ligne sans avoir beaucoup de temps de glace à Nashville, alors je n'ai pas pu produire autant que j'aurais souhaité et j'ai un peu perdu ma confiance en possession de la rondelle », a-t-il expliqué.
« Mais c'est bien d'arriver ici et de pouvoir connaître un nouveau départ, en jouant avec Natty (Joonas Nattinen), qui est en feu, et (Andreas) Engqvist, qui contrôle bien la rondelle et qui me la donne souvent, a conclu Geoffrion. Je retrouve ma confiance et je me sens bien en contrôle du disque en ce moment. »
Des bannières honorant son grand-père Bernard « Boom Boom » Geoffrion et son arrière grand-père Howie Morenz sont suspendues au plafond du Centre Bell de Montréal, les numéros de ces deux hommes ayant été retirés par le club.
Geoffrion, qui est âgé de 24 ans, a été acquis par le Canadien la semaine dernière dans une transaction qui a envoyé le défenseur Hal Gill aux Predators de Nashville. Il devra toutefois patienter avant d'enfiler le légendaire chandail tricolore, puisque l'équipe de la LNH l'a assigné aux Bulldogs de Hamilton, son club-école de la Ligue américaine de hockey (AHL).
Il a néanmoins obtenu l'opportunité de s'imprégner de l'histoire de la famille au Centre Bell vendredi, à l'occasion d'un match à Montréal entre les Bulldogs et les IceCaps de St. John's.
Tout juste au-dessus du casier de Geoffrion dans le vestiaire du Canadien se trouvait une photo de son grand-père, l'homme qu'il surnommait affectueusement « Papi ».
« C'est assez spécial, a-t-il dit. Ce matin j'ai pris des photos avec la photo de Papi et de Howie. C'est une drôle de sensation, c'est certain.
« Je ne peux simplement pas croire que je sois ici. »
Le premier joueur de quatrième génération d'une famille dans l'histoire de la LNH a donc mis les pieds au Centre Bell pour la première fois en près de six ans. Sa dernière visite remonte à la soirée où le Canadien a retiré le chandail no 5 de son grand-père.
Les liens familiaux ont indubitablement été abordés sans relâche depuis la semaine dernière, mais ce n'est pas la raison pour laquelle la direction du CH est allée le chercher.
« La chose (que le directeur général Pierre Gauthier) a mis au clair avec moi c'est qu'il ne m'a pas acquis en raison de mon nom de famille, mais parce qu'il pense que je suis un bon joueur et que j'ai le potentiel pour connaître une belle carrière dans la LNH, a dit Geoffrion. C'était bon d'entendre cela. »
Il a entrepris sa carrière dans le circuit Bettman la saison dernière, récoltant six buts et deux mentions d'aide en 20 matchs. Cependant, sa deuxième campagne a été beaucoup plus ardue. Geoffrion, qui a entrepris la saison avec les Predators, n'a enregistré que trois passes en 22 matchs pour l'équipe de sa ville natale avant d'être assigné aux Admirals de Milwaukee, dans l'AHL. Là-bas, il a obtenu deux filets et sept aides en 20 rencontres.
Il a donc obtenu l'opportunité d'entreprendre un nouveau départ dans l'organisation du Canadien, et il en a pleinement profité. En trois matchs avec sa nouvelle formation, Geoffrion a déjà marqué deux buts et récolté cinq aides.
« Les blessures m'ont vraiment fait mal cette année et j'ai joué sur la quatrième ligne sans avoir beaucoup de temps de glace à Nashville, alors je n'ai pas pu produire autant que j'aurais souhaité et j'ai un peu perdu ma confiance en possession de la rondelle », a-t-il expliqué.
« Mais c'est bien d'arriver ici et de pouvoir connaître un nouveau départ, en jouant avec Natty (Joonas Nattinen), qui est en feu, et (Andreas) Engqvist, qui contrôle bien la rondelle et qui me la donne souvent, a conclu Geoffrion. Je retrouve ma confiance et je me sens bien en contrôle du disque en ce moment. »