(RDS) - Les joueurs du Canadien ont fait payer cher aux Sabres de Buffalo la défaite de 6-1 subie lors du match d'ouverture au Centre Bell. Menés par le trio Gilmour-Perreault-McKay et une solide performance de José Théodore, les hommes de Michel Therrien ont servi la même médecine aux Sabres, une équipe sans âme, en les battant par la marque de 6-2.

Comme c'est le cas depuis une semaine, Doug Gilmour, Yanic Perreault et Randy McKay ont encore une fois sonné la charge en attaque pour permettre au Canadien de signer une deuxième victoire consécutive et une sixième en huit parties.

Après une performance collective de cinq points contre les Rangers, le nouveau trio numéro un du Canadien a amassé sept points contre les Sabres. Perreault a marqué une fois en plus d'amasser deux passes, Gilmour a récolté une paire de buts pendant que McKay a amassé deux mentions d'aide.

C'est donc dire qu'en quatre parties depuis le début de la semaine, ces trois joueurs ont récolté vingt points.

Perreault a d'ailleurs ouvert la marque à la quatrième minute de jeu en première en poussant son propre retour de lancer derrière Martin Biron. Déjà un 17e cette saison pour Perreault. Si le numéro 94 conserve ce rythme, il terminera la saison avec 41 filets. À ce chapitre, il a connu sa meilleure saison avec les Kings de Los Angeles en 1997-98, alors qu'il avait marqué 28 fois.

Ne voulant pas être en reste, Gilmour a enfilé son septième de la saison sept minutes plus tard pendant une pénalité à Norm Milley. Sur le jeu, Gilmour, totalement ignoré à la droite de Biron, n'a eu aucune difficulté à pousser le disque derrière la ligne rouge après avoir saisi une savante passe par-derrière de Mariusz Czerkawski. Ce dernier était de retour au jeu après avoir raté les quatre derniers matchs en remplacement de Joé Juneau, sur la touche pour la prochaine semaine en raison d'une commotion cérébrale.

Canadien opportuniste en deuxième

Même s'il n'a dirigé que quatre tirs en deuxième, le Canadien a tout de même trouvé le moyen d'inscrire trois buts contre Mika Noronen, qui a pris la relève de Biron au début de la deuxième. Noronen a d'ailleurs paru très faible sur le troisième but du Canadien, celui inscrit par Koivu en début de deuxième. Après la mise en jeu, Koivu a coupé vers le centre de la patinoire avant de diriger un tir du poignet plutôt faible qui a échappé à l'attention de Noronen, qui avait pourtant la vue libre.

Pour le capitaine du Canadien, il s'agissait d'un 300e point en carrière.

Gilmour a marqué son deuxième de la soirée exactement trois minutes plus tard en faisant habilement dévier un tir de Perreault derrière Noronen, qui n'y pouvait absolument rien cette fois-ci.

Et comme si ce n'était pas assez, le Canadien a ajouté un cinquième but à la 17e minute grâce à Richard Zednik, qui s'est échappé devant Noronen avant de le coucher et de loger habilement le disque dans le haut du filet. Koivu avait amorcé la séquence en dégageant son territoire en lobant le disque par-dessus les joueurs des Sabres. Koivu a ajouté une deuxième passe en troisième période sur le cinquième but de la saison de Chad Kilger.

Les Sabres dominent dans un chapitre

Même s'il n'affrontait pas une équipe qui joue avec passion et intensité par les temps qui courent, Théo s'est dressé devant les attaques des Sabres lorsque la situation le commandait. En première, il a frustré Chris Gratton en fin de période, alors que les Sabres étaient toujours dans le match. Puis en troisième, il a effectué un rapide déplacement latéral à sa droite pour repousser le tir quelque peu raté de Eric Boulton.

En tout et pour tout, les Sabres ont dirigé 38 tirs sur la cage de Théo. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le Canadien a marqué ses six buts sur seulement seize tirs.

Seuls Adam Mair et Miroslav Satan ont réussi à déjouer le portier du Tricolore. Dans les faits le but de Mair a été marqué par Karl Dykhuis qui a poussé le disque derrière Théo avec son patin. Le but de Satan a été inscrit en toute fin de troisième période pendant une pénalité à Patrice Brisebois.

Avant le but Satan, le Canadien avait blanchi les Sabres lors de leurs six premiers avantages numériques.