"Gino est meilleur que les gens le pensent"
Hockey samedi, 9 déc. 2000. 16:31 vendredi, 13 déc. 2024. 00:32
MONTRÉAL (PC) - Les carrières de Gino Odjick et de Trevor Linden ont emprunté les mêmes chemins depuis leur arrivée dans la Ligue nationale. Les deux joueurs âgés de 30 ans ont presque toujours été coéquipiers, d'abord à Vancouver, puis à Long Island et maintenant à Montréal.
Odjick et Linden ont été coéquipiers chez les Canucks pendant plus de sept saisons. Les deux joueurs ont ensuite été transférés aux Islanders de New York en 1998 dans deux échanges différents conclus à quelques semaines d'intervalle. Après un bref passage à Philadelphie, Odjick va maintenant poursuivre sa carrière à Montréal où il retrouve Linden.
"Nos chemins se croisent depuis que nous sommes dans la ligue", constate Linden, qui se réjouit de l'arrivée d'Odjick mais qui déplore le départ de P.J. Stock, "un type formidable qui dégage beaucoup d'énergie".
Linden est d'avis qu'Odjick va apporter un élément de robustesse qui manquait à l'équipe. Il croit aussi que le patineur de Maniwaki va aider le Canadien autrement qu'avec ses poings.
"Il est meilleur que les gens le pensent, soutient Linden. Il peut jouer dans cette ligue. Sa contribution ne se limitera pas à quelques bagarres. Gino est gros et fort et il va certainement imposer le respect. Mais il possède aussi un bon lancer. Son coup de patin n'est pas mauvais non plus."
Il reste que l'arrivée d'Odjick et le retour au jeu de Sheldon Souray ajoutent une nouvelle dimension à l'équipe. Les petits joueurs vont soudainement grandir de deux pouces.
"La présence de ces deux joueurs modifie l'aspect du club, fait valoir Linden. C'est ce qui arrive lorsqu'une équipe ajoute deux éléments de six pieds quatre pouces et 220 livres et plus à sa formation."
Un nouveau style de vie
Linden a connu Odjick lorsqu'ils sortaient tous deux de l'adolescence. A cette époque, Odjick avait un tempérament assez turbulent, autant sur la glace qu'à l'extérieur de la patinoire. Il s'est assagi depuis.
"Il a changé son style de vie, raconte Linden. Avec les années, il a gagné de la maturité. Il a appris à mieux se connaître et à mieux savoir ce qu'il voulait dans la vie. Il s'agit-là d'un cheminement commun à tous les athlètes. Mais il faut surtout savoir que Gino est avant tout une bonne personne."
Une naissance
Odjick est arrivé à Montréal en fin de soirée, vendredi, soit quelques heures seulement après que sa femme Joelene ait accouché de leur deuxième enfant. Un garçon de neuf livres et huit onces qui va se prénommer Toby.
Odjick, qui est de la tribu des Algonguins, admet avoir changé son style de vie.
"La ligue n'est plus la même, dit-il. Pour réussir, il faut prendre soin de son corps. Il faut bien se nourrir, bien dormir et s'entraîner."
En pays de connaissance
Odjick n'arrive pas en pays étranger. Il dit connaître quelques-uns de ses nouveaux coéquipiers.
"Je connais très bien Trevor Linden de même que Patrice Brisebois. J'ai déjà aussi patiné avec Benoit Brunet. Je connais également les autres Québécois, sauf les plus jeunes."
Odjick semble ravi de se retrouver à Montréal, une ville de hockey où les médias sont omniprésents.
"J'ai été élevé dans l'organisation des Canucks. Vancouver est une ville où le hockey est le sport numéro un. J'ai donc l'habitude des médias. C'est différent aux Etats-Unis où le hockey est deuxième et même troisième sport dans bien des villes. Il y a souvent un ou deux journalistes qui suivent les activités du club. Certains joueurs peuvent préférer ça. C'est pas mon cas."
Odjick et Linden ont été coéquipiers chez les Canucks pendant plus de sept saisons. Les deux joueurs ont ensuite été transférés aux Islanders de New York en 1998 dans deux échanges différents conclus à quelques semaines d'intervalle. Après un bref passage à Philadelphie, Odjick va maintenant poursuivre sa carrière à Montréal où il retrouve Linden.
"Nos chemins se croisent depuis que nous sommes dans la ligue", constate Linden, qui se réjouit de l'arrivée d'Odjick mais qui déplore le départ de P.J. Stock, "un type formidable qui dégage beaucoup d'énergie".
Linden est d'avis qu'Odjick va apporter un élément de robustesse qui manquait à l'équipe. Il croit aussi que le patineur de Maniwaki va aider le Canadien autrement qu'avec ses poings.
"Il est meilleur que les gens le pensent, soutient Linden. Il peut jouer dans cette ligue. Sa contribution ne se limitera pas à quelques bagarres. Gino est gros et fort et il va certainement imposer le respect. Mais il possède aussi un bon lancer. Son coup de patin n'est pas mauvais non plus."
Il reste que l'arrivée d'Odjick et le retour au jeu de Sheldon Souray ajoutent une nouvelle dimension à l'équipe. Les petits joueurs vont soudainement grandir de deux pouces.
"La présence de ces deux joueurs modifie l'aspect du club, fait valoir Linden. C'est ce qui arrive lorsqu'une équipe ajoute deux éléments de six pieds quatre pouces et 220 livres et plus à sa formation."
Un nouveau style de vie
Linden a connu Odjick lorsqu'ils sortaient tous deux de l'adolescence. A cette époque, Odjick avait un tempérament assez turbulent, autant sur la glace qu'à l'extérieur de la patinoire. Il s'est assagi depuis.
"Il a changé son style de vie, raconte Linden. Avec les années, il a gagné de la maturité. Il a appris à mieux se connaître et à mieux savoir ce qu'il voulait dans la vie. Il s'agit-là d'un cheminement commun à tous les athlètes. Mais il faut surtout savoir que Gino est avant tout une bonne personne."
Une naissance
Odjick est arrivé à Montréal en fin de soirée, vendredi, soit quelques heures seulement après que sa femme Joelene ait accouché de leur deuxième enfant. Un garçon de neuf livres et huit onces qui va se prénommer Toby.
Odjick, qui est de la tribu des Algonguins, admet avoir changé son style de vie.
"La ligue n'est plus la même, dit-il. Pour réussir, il faut prendre soin de son corps. Il faut bien se nourrir, bien dormir et s'entraîner."
En pays de connaissance
Odjick n'arrive pas en pays étranger. Il dit connaître quelques-uns de ses nouveaux coéquipiers.
"Je connais très bien Trevor Linden de même que Patrice Brisebois. J'ai déjà aussi patiné avec Benoit Brunet. Je connais également les autres Québécois, sauf les plus jeunes."
Odjick semble ravi de se retrouver à Montréal, une ville de hockey où les médias sont omniprésents.
"J'ai été élevé dans l'organisation des Canucks. Vancouver est une ville où le hockey est le sport numéro un. J'ai donc l'habitude des médias. C'est différent aux Etats-Unis où le hockey est deuxième et même troisième sport dans bien des villes. Il y a souvent un ou deux journalistes qui suivent les activités du club. Certains joueurs peuvent préférer ça. C'est pas mon cas."