Goyette à la croisée des chemins
Hockey vendredi, 11 janv. 2008. 20:12 mercredi, 11 déc. 2024. 22:37
CALGARY - La hockeyeuse Danielle Goyette a un pied derrière le banc et l'autre sur la patinoire.
Récemment, elle penche en faveur d'un rôle d'entraîneure.
Goyette est l'une des adjointes à l'entraîneure au premier championnat du monde féminin des moins de 18 ans cette semaine et elle agit comme entraîneure-chef de l'équipe féminine de l'Université de Calgary.
La joueuse, qui occupe le deuxième rang de la liste de tous les temps pour les points avec l'équipe nationale derrière Hayley Wickenheiser, reconnaît qu'elle devra prendre une décision après le tournoi des moins de 18 ans quant à savoir si elle reprend sa carrière de joueuse ou se retire.
"J'ai tellement de plaisir actuellement dans le rôle d'entraîneure que ma carrière de joueuse ne me manque pas", a confié Goyette, vendredi, avant le match demi-finale du Canada contre la Suède.
"Je dois prendre une décision d'ici la fin janvier. A l'issue de ce tournoi, je dois dire 'OK, que vais-je faire de ma carrière de hockeyeuse?"'
Goyette aura 42 ans le 30 janvier et son nom ne figure pas dans la formation de l'équipe nationale retenue pour le camp d'évaluation à la fin de ce mois à Calgary. Le championnat du monde aura lieu du 4 au 12 avril à Harbin, en Chine.
La directrice générale de l'équipe canadienne Melody Davidson, qui est également l'entraîneure-chef de l'équipe des moins de 18 ans, lui a donné le temps cet hiver de goûter au rôle d'entraîneure et de décider son avenir.
L'attaquante de St-Nazaire est l'une des hockeyeuses canadiennes les plus décorées et une future candidate au Temple de la renommée du hockey sur glace quand elle prendra sa retraite.
Goyette totalise 113 buts et 105 passes en 171 matches en carrière avec l'équipe nationale. Elle a remporté les médailles d'or aux Jeux olympiques en 2002 et 2006 et huit titres aux championnats du monde.
A l'âge de 40 ans, elle avait été choisie la porte-drapeau du Canada pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Turin, en Italie, en 2006.
Elle a commencé à jouer au hockey relativement tard à l'âge de 15 ans et elle n'a pas commencé à se développer sérieusement dans son sport avant d'avoir presque 30 ans, ce qui peut expliquer sa longévité.
Goyette n'est pas intéressée à prendre une année sabbatique comme joueuse avant de décider si elle veut poursuivre sa carrière jusqu'aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010.
"J'ai trop de respect pour ce programme et, si je suis incapable de m'entraîner 11 mois par année comme je le faisais auparavant, je ne crois pas que je mérite une place dans cette équipe, a expliqué Goyette. Je ne vais pas me mentir. Je prends de l'âge.
"Je veux être en mesure de faire la différence dans cette équipe. Il n'est pas question que je me contente seulement d'être heureuse d'être avec l'équipe. Si je ne suis plus capable de faire la différence, pourquoi rester?"
Goyette n'a disputé aucun match cet hiver mais elle a continué à s'entraîner avec son équipe universitaire.
Physiquement, elle affirme qu'elle n'a rien perdu de ses capacités mais elle admet qu'elle ne peut pas continuer à jumeler les exigences d'un poste d'entraîneure à plein temps avec celles de l'équipe nationale.
Goyette est bien consciente aussi qu'elle était plus âgée que la mère de sa coéquipière Tessa Bonhomme au dernier championnat du monde l'année dernière à Winnipeg.
"A vrai dire, la différence d'âge entre moi et les plus jeunes de l'équipe senior est de plus en plus grande et nous n'avons plus grand chose en commun à l'extérieur de la patinoire", a-t-elle noté.
Récemment, elle penche en faveur d'un rôle d'entraîneure.
Goyette est l'une des adjointes à l'entraîneure au premier championnat du monde féminin des moins de 18 ans cette semaine et elle agit comme entraîneure-chef de l'équipe féminine de l'Université de Calgary.
La joueuse, qui occupe le deuxième rang de la liste de tous les temps pour les points avec l'équipe nationale derrière Hayley Wickenheiser, reconnaît qu'elle devra prendre une décision après le tournoi des moins de 18 ans quant à savoir si elle reprend sa carrière de joueuse ou se retire.
"J'ai tellement de plaisir actuellement dans le rôle d'entraîneure que ma carrière de joueuse ne me manque pas", a confié Goyette, vendredi, avant le match demi-finale du Canada contre la Suède.
"Je dois prendre une décision d'ici la fin janvier. A l'issue de ce tournoi, je dois dire 'OK, que vais-je faire de ma carrière de hockeyeuse?"'
Goyette aura 42 ans le 30 janvier et son nom ne figure pas dans la formation de l'équipe nationale retenue pour le camp d'évaluation à la fin de ce mois à Calgary. Le championnat du monde aura lieu du 4 au 12 avril à Harbin, en Chine.
La directrice générale de l'équipe canadienne Melody Davidson, qui est également l'entraîneure-chef de l'équipe des moins de 18 ans, lui a donné le temps cet hiver de goûter au rôle d'entraîneure et de décider son avenir.
L'attaquante de St-Nazaire est l'une des hockeyeuses canadiennes les plus décorées et une future candidate au Temple de la renommée du hockey sur glace quand elle prendra sa retraite.
Goyette totalise 113 buts et 105 passes en 171 matches en carrière avec l'équipe nationale. Elle a remporté les médailles d'or aux Jeux olympiques en 2002 et 2006 et huit titres aux championnats du monde.
A l'âge de 40 ans, elle avait été choisie la porte-drapeau du Canada pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Turin, en Italie, en 2006.
Elle a commencé à jouer au hockey relativement tard à l'âge de 15 ans et elle n'a pas commencé à se développer sérieusement dans son sport avant d'avoir presque 30 ans, ce qui peut expliquer sa longévité.
Goyette n'est pas intéressée à prendre une année sabbatique comme joueuse avant de décider si elle veut poursuivre sa carrière jusqu'aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010.
"J'ai trop de respect pour ce programme et, si je suis incapable de m'entraîner 11 mois par année comme je le faisais auparavant, je ne crois pas que je mérite une place dans cette équipe, a expliqué Goyette. Je ne vais pas me mentir. Je prends de l'âge.
"Je veux être en mesure de faire la différence dans cette équipe. Il n'est pas question que je me contente seulement d'être heureuse d'être avec l'équipe. Si je ne suis plus capable de faire la différence, pourquoi rester?"
Goyette n'a disputé aucun match cet hiver mais elle a continué à s'entraîner avec son équipe universitaire.
Physiquement, elle affirme qu'elle n'a rien perdu de ses capacités mais elle admet qu'elle ne peut pas continuer à jumeler les exigences d'un poste d'entraîneure à plein temps avec celles de l'équipe nationale.
Goyette est bien consciente aussi qu'elle était plus âgée que la mère de sa coéquipière Tessa Bonhomme au dernier championnat du monde l'année dernière à Winnipeg.
"A vrai dire, la différence d'âge entre moi et les plus jeunes de l'équipe senior est de plus en plus grande et nous n'avons plus grand chose en commun à l'extérieur de la patinoire", a-t-elle noté.