Graham James a été arrêté à Toronto
Hockey mercredi, 27 oct. 2010. 18:44 mercredi, 11 déc. 2024. 19:29
WINNIPEG - Les accusateurs de Graham James ont exprimé leur soulagement mais aussi des craintes, mercredi, après que le délinquant sexuel se soit rendu aux autorités policières à l'Aéroport international Pearson de Toronto, en matinée, avant d'être escorté à Winnipeg.
Âgé de 58 ans, James était recherché en lien avec neuf accusations reliées à des incidents à caractère sexuel à l'endroit de trois personnes sur une période de 15 ans.
"Je pense qu'il y aura un prédateur de moins dans les rues, et qu'il ne pourra plus faire de mal à un autre jeune", a déclaré Theoren Fleury, une ancienne vedette de la Ligue nationale de hockey, et l'un de ses accusateurs.
Mais un autre plaignant, dont l'identité demeure dissimulée en vertu d'une ordonnance de non publication, a déclaré à La Presse Canadienne que le retour de l'ancien entraîneur de hockey junior rouvrait un douloureux nouveau chapitre.
"Maintenant qu'il se trouve derrière les barreaux, c'est une bonne chose pour la société dans son ensemble et pour tous ceux avec lesquels il ne pourra plus entrer en contact", a fait remarquer ce plaignant.
"Mais ce n'est pas nécessairement bon pour nous trois, qui sommes maintenant dans sa mire. Qui sait ce qu'il fera ensuite?"
La police de la capitale manitobaine a émis un bref communiqué précisant que James avait été arrêté selon les termes d'un accord mutuel et qu'il demeurait détenu.
Aucune autre information n'a été dévoilée.
Le mandat d'arrestation, émis à la mi-octobre, faisait état d'une série d'allégations s'étendant de 1979 jusqu'à la fin de 1994. Elles touchent Fleury, auteur d'une autobiographie dans laquelle il écrit que James lui a fait subir des sévices sexuels dès l'age de 14 ans.
Contrairement à l'un des deux autres accusateurs, Fleury n'a émis aucune réserve et s'est dit satisfait de savoir que James était de retour en prison.
"Je comprends qu'il faut du temps pour monter une enquête et déterminer des chefs d'accusation, et à ce moment particulier, je suis heureux de la tournure des événements, a déclaré Fleury lorsque joint à Toronto.
"Nous continuerons d'aller de l'avant et nous gardons espoir que le système judiciaire nous rende justice."
Fleury s'est même dit prêt à témoigner si jamais l'affaire devait se retouver devant les tribunaux.
"Je ferai tout le nécessaire, dorénavant... pour que cette histoire en vienne à sa conclusion."
James, qui a notamment dirigé les Warriors de Moose Jaw, les Broncos de Swift Current et les Hitmen de Calgary, trois équipes de la Ligue de hockey junior de l'Ouest, avait plaidé coupable, en 1997, à des centaines d'accusations relatives à des agressions sexuelles impliquant des joueurs d'âge mineur, dont Sheldon Kennedy, un ancien hockeyeur de la LNH.
Il avait été condamné à trois ans et demi de pénitencier en 1997, avant d'obtenir un pardon sur son passé criminel en 2007, une révélation de La Presse Canadienne, plus tôt cette année, qui avait provoqué un tollé d'indignations.
Le gouvernement fédéral a depuis obtenu un appui unanime des partis d'opposition afin de durcir les lois relatives au système correctionnel canadien. Le bureau du premier ministre fédéral n'a pas émis de commentaire en lien avec l'arrestation de James.
La dernière résidence connue de James était à Guadalajara, au Mexique, et son avocat a fait savoir, la semaine dernière, que son client avait l'intention de répondre aux accusations déposées contre lui.
Âgé de 58 ans, James était recherché en lien avec neuf accusations reliées à des incidents à caractère sexuel à l'endroit de trois personnes sur une période de 15 ans.
"Je pense qu'il y aura un prédateur de moins dans les rues, et qu'il ne pourra plus faire de mal à un autre jeune", a déclaré Theoren Fleury, une ancienne vedette de la Ligue nationale de hockey, et l'un de ses accusateurs.
Mais un autre plaignant, dont l'identité demeure dissimulée en vertu d'une ordonnance de non publication, a déclaré à La Presse Canadienne que le retour de l'ancien entraîneur de hockey junior rouvrait un douloureux nouveau chapitre.
"Maintenant qu'il se trouve derrière les barreaux, c'est une bonne chose pour la société dans son ensemble et pour tous ceux avec lesquels il ne pourra plus entrer en contact", a fait remarquer ce plaignant.
"Mais ce n'est pas nécessairement bon pour nous trois, qui sommes maintenant dans sa mire. Qui sait ce qu'il fera ensuite?"
La police de la capitale manitobaine a émis un bref communiqué précisant que James avait été arrêté selon les termes d'un accord mutuel et qu'il demeurait détenu.
Aucune autre information n'a été dévoilée.
Le mandat d'arrestation, émis à la mi-octobre, faisait état d'une série d'allégations s'étendant de 1979 jusqu'à la fin de 1994. Elles touchent Fleury, auteur d'une autobiographie dans laquelle il écrit que James lui a fait subir des sévices sexuels dès l'age de 14 ans.
Contrairement à l'un des deux autres accusateurs, Fleury n'a émis aucune réserve et s'est dit satisfait de savoir que James était de retour en prison.
"Je comprends qu'il faut du temps pour monter une enquête et déterminer des chefs d'accusation, et à ce moment particulier, je suis heureux de la tournure des événements, a déclaré Fleury lorsque joint à Toronto.
"Nous continuerons d'aller de l'avant et nous gardons espoir que le système judiciaire nous rende justice."
Fleury s'est même dit prêt à témoigner si jamais l'affaire devait se retouver devant les tribunaux.
"Je ferai tout le nécessaire, dorénavant... pour que cette histoire en vienne à sa conclusion."
James, qui a notamment dirigé les Warriors de Moose Jaw, les Broncos de Swift Current et les Hitmen de Calgary, trois équipes de la Ligue de hockey junior de l'Ouest, avait plaidé coupable, en 1997, à des centaines d'accusations relatives à des agressions sexuelles impliquant des joueurs d'âge mineur, dont Sheldon Kennedy, un ancien hockeyeur de la LNH.
Il avait été condamné à trois ans et demi de pénitencier en 1997, avant d'obtenir un pardon sur son passé criminel en 2007, une révélation de La Presse Canadienne, plus tôt cette année, qui avait provoqué un tollé d'indignations.
Le gouvernement fédéral a depuis obtenu un appui unanime des partis d'opposition afin de durcir les lois relatives au système correctionnel canadien. Le bureau du premier ministre fédéral n'a pas émis de commentaire en lien avec l'arrestation de James.
La dernière résidence connue de James était à Guadalajara, au Mexique, et son avocat a fait savoir, la semaine dernière, que son client avait l'intention de répondre aux accusations déposées contre lui.