Grosse commande pour le CH à Ottawa
Hockey vendredi, 29 janv. 2010. 16:35 jeudi, 12 déc. 2024. 08:49
BROSSARD - Quand les Sénateurs ont rendu visite au Canadien au Centre Bell, le 16 janvier dernier, les deux équipes étaient nez à nez au classement. Deux semaines et une séquence de huit victoires plus tard, Daniel Alfredsson et les siens ont neuf points d'avance sur la formation montréalaise, qui affronte une équipe revigorée dès 14h00 sur RDS-HD.
Le retour au jeu d'Alfredsson, survenu justement contre le Tricolore - il avait alors amassé un but et deux aides dans la victoire des Sénateurs - a évidemment joué un rôle important dans l'éveil de l'équipe outaouaise. Mais ce n'est pas là le seul facteur, comme l'a souligné Jacques Martin, vendredi, à la veille du duel prévu samedi après-midi à Ottawa.
"Ils ont quatre trios qui fonctionnent bien et dernièrement, leur troisième trio produit autant que leurs deux principaux trios offensifs", a dit l'entraîneur-chef du Canadien de l'unité composée de Chris Neil, Chris Kelly et Jarkko Ruutu, qui a notamment uni ses forces pour marquer le but vainqueur dans le gain de 4-1 des Sénateurs face aux Penguins de Pittsburgh, jeudi.
"Ils ont donc de la profondeur à l'avant et ils sont bons devant le filet", a ajouté Martin en faisant allusion au gardien Brian Elliott, qui a signé les six derniers gains des Sénateurs.
Parlant de gardien, c'est Jaroslav Halak qui sera en charge de stopper la brillante offensive ontarienne, lui qui a effectué 90 arrêts sur 93 lancers à ses trois derniers départs.
"Pour bien faire contre eux, il faudra jouer comme nous l'avons fait contre les Devils et les Rangers, a ajouté Martin en évoquant les triomphes inattendus du week-end dernier. Il faudra jouer avec beaucoup d'intensité, aller au filet et recueillir les retours."
Un exemple à imiter
Si les Sénateurs, une équipe qui luttait pour se garder dans la course pour une place en séries il y a deux semaines, peut réussir à aligner huit gains et se hisser au cinquième échelon du classement, il n'y a pas de raison que le Canadien ne puisse les imiter.
"C'est une façon de voir les choses, a reconnu Tomas Plekanec. Mais depuis deux mois maintenant qu'on parle de se forger une telle séquence pour se donner une meilleure marge de manoeuvre au classement. Et on n'en a pas été capable.
"Mais ce serait un bon moment pour le faire, à l'approche de la pause olympique, a ajouté le numéro 14. Si on pouvait remporter cinq ou six des huit matchs qui nous restent d'ici là, ce serait bien parce qu'on serait en bonne position pour le dernier droit avant les séries."
Selon Marc-André Bergeron, le revirement de situation chez les Sénateurs est une autre preuve de la parité qui existe dans la LNH.
"La majorité des équipes dans cette ligue sont à peu près de même niveau, a-t-il souligné. La différence entre une victoire et une défaite, d'un soir à l'autre, est assez minime. De temps en temps tu vas voir un match se terminer 6-1 ou 5-2, mais en général c'est serré et ça va même en prolongation. Chaque équipe qui se présente à chaque soir a des chances de gagner, c'est sûr et certain."
Selon Martin, c'est cette parité qui explique le manque de constance de son équipe, et pas nécessairement un manque de volonté ou d'effort.
"Si on regarde le classement, la différence entre la troisième et la 10e place est minime, a fait remarquer l'entraîneur. Et une équipe de dernière place comme la Caroline vient de remporter trois matchs d'affilée contre des équipes de premier ordre. Alors il y a tellement de parité que chaque match est une guerre, peu importe l'adversaire."
Selon Martin, pour être bien équipé pour cette guerre, les joueurs du Canadien devront se salir le nez davantage quand ils jouent à cinq contre cinq.
"Il faut se rendre plus souvent dans les endroits 'sales', a-t-il imagé. Quand on le fait, on a habituellement plus de succès.
"Quand tu ne vas pas dans les endroits où il faut payer le prix, tu ne marques tout simplement pas des buts."
Selon Martin, ce n'est pas la petite taille des joueurs qui est à blâmer pour la production inégale des siens à l'attaque.
"Notre meilleur marqueur est Michael Cammalleri, qui n'est pas grand (cinq pieds neuf pouces), tandis que nos gars de troisième et quatrième trios, qui sont beaucoup plus gros, souffrent d'un manque de production", a-t-il avancé.
Le retour au jeu d'Alfredsson, survenu justement contre le Tricolore - il avait alors amassé un but et deux aides dans la victoire des Sénateurs - a évidemment joué un rôle important dans l'éveil de l'équipe outaouaise. Mais ce n'est pas là le seul facteur, comme l'a souligné Jacques Martin, vendredi, à la veille du duel prévu samedi après-midi à Ottawa.
"Ils ont quatre trios qui fonctionnent bien et dernièrement, leur troisième trio produit autant que leurs deux principaux trios offensifs", a dit l'entraîneur-chef du Canadien de l'unité composée de Chris Neil, Chris Kelly et Jarkko Ruutu, qui a notamment uni ses forces pour marquer le but vainqueur dans le gain de 4-1 des Sénateurs face aux Penguins de Pittsburgh, jeudi.
"Ils ont donc de la profondeur à l'avant et ils sont bons devant le filet", a ajouté Martin en faisant allusion au gardien Brian Elliott, qui a signé les six derniers gains des Sénateurs.
Parlant de gardien, c'est Jaroslav Halak qui sera en charge de stopper la brillante offensive ontarienne, lui qui a effectué 90 arrêts sur 93 lancers à ses trois derniers départs.
"Pour bien faire contre eux, il faudra jouer comme nous l'avons fait contre les Devils et les Rangers, a ajouté Martin en évoquant les triomphes inattendus du week-end dernier. Il faudra jouer avec beaucoup d'intensité, aller au filet et recueillir les retours."
Un exemple à imiter
Si les Sénateurs, une équipe qui luttait pour se garder dans la course pour une place en séries il y a deux semaines, peut réussir à aligner huit gains et se hisser au cinquième échelon du classement, il n'y a pas de raison que le Canadien ne puisse les imiter.
"C'est une façon de voir les choses, a reconnu Tomas Plekanec. Mais depuis deux mois maintenant qu'on parle de se forger une telle séquence pour se donner une meilleure marge de manoeuvre au classement. Et on n'en a pas été capable.
"Mais ce serait un bon moment pour le faire, à l'approche de la pause olympique, a ajouté le numéro 14. Si on pouvait remporter cinq ou six des huit matchs qui nous restent d'ici là, ce serait bien parce qu'on serait en bonne position pour le dernier droit avant les séries."
Selon Marc-André Bergeron, le revirement de situation chez les Sénateurs est une autre preuve de la parité qui existe dans la LNH.
"La majorité des équipes dans cette ligue sont à peu près de même niveau, a-t-il souligné. La différence entre une victoire et une défaite, d'un soir à l'autre, est assez minime. De temps en temps tu vas voir un match se terminer 6-1 ou 5-2, mais en général c'est serré et ça va même en prolongation. Chaque équipe qui se présente à chaque soir a des chances de gagner, c'est sûr et certain."
Selon Martin, c'est cette parité qui explique le manque de constance de son équipe, et pas nécessairement un manque de volonté ou d'effort.
"Si on regarde le classement, la différence entre la troisième et la 10e place est minime, a fait remarquer l'entraîneur. Et une équipe de dernière place comme la Caroline vient de remporter trois matchs d'affilée contre des équipes de premier ordre. Alors il y a tellement de parité que chaque match est une guerre, peu importe l'adversaire."
Selon Martin, pour être bien équipé pour cette guerre, les joueurs du Canadien devront se salir le nez davantage quand ils jouent à cinq contre cinq.
"Il faut se rendre plus souvent dans les endroits 'sales', a-t-il imagé. Quand on le fait, on a habituellement plus de succès.
"Quand tu ne vas pas dans les endroits où il faut payer le prix, tu ne marques tout simplement pas des buts."
Selon Martin, ce n'est pas la petite taille des joueurs qui est à blâmer pour la production inégale des siens à l'attaque.
"Notre meilleur marqueur est Michael Cammalleri, qui n'est pas grand (cinq pieds neuf pouces), tandis que nos gars de troisième et quatrième trios, qui sont beaucoup plus gros, souffrent d'un manque de production", a-t-il avancé.