Guy Lafleur a été ému par cet adieu
Hockey dimanche, 27 févr. 2011. 19:10 samedi, 14 déc. 2024. 19:58
QUÉBEC - Il avait beau dire être prêt à accrocher ses patins pour de bon, la réalité a frappé Guy Lafleur de plein fouet, dimanche, après avoir effectué son dernier tour de piste au Colisée Pepsi.
Ému jusqu'aux larmes, le Démon blond a été sans voix quand est arrivé le moment de s'adresser aux 11 109 amateurs sur place, qui venaient de passer un bel après-midi de hockey.
«On t'aime Guy», a crié un spectateur, au moment où Lafleur tentait de retrouver ses esprits.
«J'étais très ému, un paquet de souvenirs me sont revenus en tête. Et avec cette 'christie' de musique (en sourdine), c'était encore plus émouvant», a-t-il lancé en pouffant de rire, après coup.
Au micro, Lafleur a entre autres dit aux gens de ne pas craindre d'avoir des rêves et des passions.
«Si on n'a pas de passion, on ne réussit pas», a-t-il affirmé.
Le héros du jour a également assuré que la fin de ses tournées comme hockeyeur ne signifierait pas qu'il s'effacerait de la scène publique.
«Ce ne sont pas des adieux, mais un au revoir. Je serai toujours près de mon public.»
Il a terminé son allocution en remerciant les gens du soutien qu'ils lui ont accordé pendant sa carrière.
«Vous avez été une source d'encouragement et de motivation pour moi. Et ça, c'est très important dans la carrière d'un joueur.»
Après le match, Lafleur s'est dit heureux que la tournée d'adieu en province soit finalement terminée.
«C'est un soulagement, a-t-il avoué. J'attendais cette journée avec beaucoup d'impatience parce que j'aurais fini la tournée le 12 décembre. J'étais content qu'on reporte le match de Québec afin de permettre à Joe Sakic de venir et aussi d'avoir les frères Stastny. Mais ç'a été difficile de me remettre dedans après une période d'inactivité de plus de deux mois. Ce n'est pas évident, surtout à mon âge.»
Le héros du jour, qui a porté les couleurs des deux équipes, a fait les choses en grand, en marquant dans les deux uniformes.
Les Anciens Nordiques ont finalement eu le meilleur face à leurs rivaux du Canadien, en l'emportant 6-5 grâce à la magie des Stastny, qui a opéré de nouveau, et la contribution de Joe Sakic.
On ne doit également pas passer sous silence, dans un match débridé de la sorte, le brio du gardien Jocelyn Thibault, qui a également été un facteur important.
Les Anciens Canadiens ont requis les services de Lafleur, au moment où ils tiraient de l'arrière 6-3 à moins de six minutes de la fin de la deuxième période. «Flower» a amorcé la tentative de ralliement du CH, au troisième tiers.
Steve Shutt et Mario Tremblay, avec un doublé chacun, ont été les autres marqueurs des Anciens Canadiens.
Anton Stastny, Joe Sakic, Réal Cloutier, Marc Fortier et Scott Young ont fourni les autres réussites des Anciens Nordiques.
Nostalgiques comblés
Les nostalgiques des Nordiques ont été servis à souhait d'entrée de jeu. Comme si le temps s'était arrêté à des périodes charnières de l'histoire de l'équipe.
Les Stastny ont ravivé leur créativité des beaux jours, dès leur première présence ensemble. Anton a touché la cible sur des aides de Marian et de Peter.
Peu de temps après que Shutt eut créé l'égalité, Sakic a fait mouche en infériorité numérique sur une passe de Fortier.
Lafleur, d'un tir vif en supériorité, et Cloutier ont par la suite fait 4-1, avant que Tremblay ne rétrécisse l'écart.
En deuxième, les gardiens Richard Sévigny et Thibault ont poursuivi leur excellent travail.
Fortier et Young ont gonflé l'avance des leurs à quatre buts. Shutt a fait 6-3.
En troisième, Lafleur a déjoué Thibault en soulevant le disque dans la lucarne. Puis, Tremblay a ramené les Anciens du CH à un but. Mais on n'est pas parvenu à créer l'égalité. Et ce n'est pas faute de ne pas avoir essayé.
«Ça jouait serré vers la fin, a noté l'ancien défenseur Steven Finn, des Nordiques. Les deux équipes voulaient gagner, n'est-ce pas?»
Louangé par ses coéquipiers, Thibault leur a rendu une partie du mérite.
«Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je craignais un match de type des étoiles, basé que sur l'attaque, mais ça n'a pas été le cas. C'était quand même structuré comme jeu. Ça facilite la tâche des gardiens.»
La rencontre de dimanche a offert du jeu plus relevé que lors du match d'adieu de Lafleur à Montréal, le 5 décembre. Une foule de 15 835 spectateurs avaient assisté à la victoire des vétérans du Tricolore contre les Légendes du hockey, au Centre Bell.
Ému jusqu'aux larmes, le Démon blond a été sans voix quand est arrivé le moment de s'adresser aux 11 109 amateurs sur place, qui venaient de passer un bel après-midi de hockey.
«On t'aime Guy», a crié un spectateur, au moment où Lafleur tentait de retrouver ses esprits.
«J'étais très ému, un paquet de souvenirs me sont revenus en tête. Et avec cette 'christie' de musique (en sourdine), c'était encore plus émouvant», a-t-il lancé en pouffant de rire, après coup.
Au micro, Lafleur a entre autres dit aux gens de ne pas craindre d'avoir des rêves et des passions.
«Si on n'a pas de passion, on ne réussit pas», a-t-il affirmé.
Le héros du jour a également assuré que la fin de ses tournées comme hockeyeur ne signifierait pas qu'il s'effacerait de la scène publique.
«Ce ne sont pas des adieux, mais un au revoir. Je serai toujours près de mon public.»
Il a terminé son allocution en remerciant les gens du soutien qu'ils lui ont accordé pendant sa carrière.
«Vous avez été une source d'encouragement et de motivation pour moi. Et ça, c'est très important dans la carrière d'un joueur.»
Après le match, Lafleur s'est dit heureux que la tournée d'adieu en province soit finalement terminée.
«C'est un soulagement, a-t-il avoué. J'attendais cette journée avec beaucoup d'impatience parce que j'aurais fini la tournée le 12 décembre. J'étais content qu'on reporte le match de Québec afin de permettre à Joe Sakic de venir et aussi d'avoir les frères Stastny. Mais ç'a été difficile de me remettre dedans après une période d'inactivité de plus de deux mois. Ce n'est pas évident, surtout à mon âge.»
Le héros du jour, qui a porté les couleurs des deux équipes, a fait les choses en grand, en marquant dans les deux uniformes.
Les Anciens Nordiques ont finalement eu le meilleur face à leurs rivaux du Canadien, en l'emportant 6-5 grâce à la magie des Stastny, qui a opéré de nouveau, et la contribution de Joe Sakic.
On ne doit également pas passer sous silence, dans un match débridé de la sorte, le brio du gardien Jocelyn Thibault, qui a également été un facteur important.
Les Anciens Canadiens ont requis les services de Lafleur, au moment où ils tiraient de l'arrière 6-3 à moins de six minutes de la fin de la deuxième période. «Flower» a amorcé la tentative de ralliement du CH, au troisième tiers.
Steve Shutt et Mario Tremblay, avec un doublé chacun, ont été les autres marqueurs des Anciens Canadiens.
Anton Stastny, Joe Sakic, Réal Cloutier, Marc Fortier et Scott Young ont fourni les autres réussites des Anciens Nordiques.
Nostalgiques comblés
Les nostalgiques des Nordiques ont été servis à souhait d'entrée de jeu. Comme si le temps s'était arrêté à des périodes charnières de l'histoire de l'équipe.
Les Stastny ont ravivé leur créativité des beaux jours, dès leur première présence ensemble. Anton a touché la cible sur des aides de Marian et de Peter.
Peu de temps après que Shutt eut créé l'égalité, Sakic a fait mouche en infériorité numérique sur une passe de Fortier.
Lafleur, d'un tir vif en supériorité, et Cloutier ont par la suite fait 4-1, avant que Tremblay ne rétrécisse l'écart.
En deuxième, les gardiens Richard Sévigny et Thibault ont poursuivi leur excellent travail.
Fortier et Young ont gonflé l'avance des leurs à quatre buts. Shutt a fait 6-3.
En troisième, Lafleur a déjoué Thibault en soulevant le disque dans la lucarne. Puis, Tremblay a ramené les Anciens du CH à un but. Mais on n'est pas parvenu à créer l'égalité. Et ce n'est pas faute de ne pas avoir essayé.
«Ça jouait serré vers la fin, a noté l'ancien défenseur Steven Finn, des Nordiques. Les deux équipes voulaient gagner, n'est-ce pas?»
Louangé par ses coéquipiers, Thibault leur a rendu une partie du mérite.
«Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je craignais un match de type des étoiles, basé que sur l'attaque, mais ça n'a pas été le cas. C'était quand même structuré comme jeu. Ça facilite la tâche des gardiens.»
La rencontre de dimanche a offert du jeu plus relevé que lors du match d'adieu de Lafleur à Montréal, le 5 décembre. Une foule de 15 835 spectateurs avaient assisté à la victoire des vétérans du Tricolore contre les Légendes du hockey, au Centre Bell.
