Roman Hamrlik affrontera mardi soir le Lightning de Tampa Bay, l'équipe qui l'a sélectionné au premier rang du repêchage de 1992. Lors des deux dernières saisons, Hamrlik a évolué pour les Flames de Calgary, où ses anciens coéquipiers n'ont gardé que de bons souvenirs du défenseur d'origine tchèque.

Le 2 juillet dernier, les Flames voyaient Hamrlik quitter l'équipe pour se joindre au Canadien. À cette époque, cette nouvelle était peut-être surprenante pour les partisans du Tricolore, mais les joueurs des Flames savaient qu'ils venaient de perdre un défenseur fiable.

"Roman est un fier compétiteur. Il a toujours su élever son jeu d'un cran au moment opportun", complimente Jarome Iginla.

"Il joue bien défensivement, mais il connaît également du succès en avantage numérique", ajoute Robyn Regher.

De nature discrète, Hamrlik a été apprécié dans le vestiaire des Flames lors de ses deux saisons passées à Calgary. Ses anciens coéquipiers ont apprécié l'éthique de travail irréprochable du joueur d'origine tchèque.

"Il se présente à chaque soir, affirme Stéphane Yelle. C'est un gros joueur."

Lors de ses deux saisons en Alberta, Hamrlik a aidé Dion Phaneuf dans son développement, se voulant en quelque sorte son mentor. Alors que beaucoup d'espoirs étaient fondés en Phaneuf, le vétéran a su lui partager son expérience dans la Ligue nationale.

"Roman a beaucoup d'expérience dans cette ligue. Il m'a aidé énormément, surtout à ma saison recrue", approuve Phaneuf.

"Je pense que ça a été bon pour Dion de jouer avec Roman. Il a beaucoup d'expérience et il est solide à chaque match. Dion s'est senti plus sécurisé", croit Yelle.

Jusqu'ici, le travail du défenseur de 33 ans est apprécié avec le Canadien. À moins d'une transaction ou d'un événement imprévu, Hamrlik sera à Montréal pour encore plusieurs saisons.