Hart : Kovalev a l'appui de Carbo
Hockey vendredi, 21 mars 2008. 16:51 dimanche, 15 déc. 2024. 07:44
MONTRÉAL - Alex Kovalev ne remportera pas le trophée Hart remis au joueur jugé "le plus utile à son équipe". Cet honneur devrait revenir à Alexander Ovechkin, Evgeni Malkin ou Martin Brodeur, sans oublier Roberto Luongo, Jarome Iginla et Evgeni Nabokov. Mais Kovalev mérite d'être au moins considéré, estime l'entraîneur Guy Carbonneau.
"Il n'a pas les meilleures statistiques. Il ne va probablement pas l'emporter, admet Carbonneau. Mais il se présente à chaque match, il nous donne toujours une chance de gagner. Même s'il fait partie d'un tout, on ne peut ignorer sa contribution. Je serai très déçu s'il n'obtient pas de votes."
Un meneur
Kovalev assume son rôle de leader à la perfection. Il est de loin le meilleur attaquant de l'équipe fort d'une production de 33 buts et 44 passes pour 77 points, un rendement qui le plaçait au 12e rang de la ligue avant les rencontres de vendredi.
Il s'agit de l'une des meilleures campagnes de sa carrière. En 2000-2001, il a marqué 44 buts et récolté 95 points. Cette année-là, il avait terminé au quatrième rang des pointeurs. En 2002-2003, il a réussi 37 buts et amassé 77 points alors qu'il avait partagé sa saison entre Pittsburgh et New York (Rangers).
"Je me défonce à chaque match", dit Kovalev pour expliquer ses succès.
Le Russe n'aime pas parler de lui-même. Il préfère laisser à d'autres le soin d'apprécier son jeu. Il admet toutefois que la stabilité de son trio est un facteur dans ses succès et ceux de son unité que complètent Tomas Plekanec et Andreï Kostitsyn.
"C'est un facteur important, assure-t-il. Cette saison, on a su éviter les hauts et les bas. On recherche un rendement constant, comme le reste de l'équipe. Si on éprouve des problèmes, on cherche immédiatement des solutions."
Kovalev n'a pas disputé plus de deux matchs d'affilée sans obtenir de points. Lorsqu'il est blanchi, l'équipe affiche un dossier de 9-17-1. Mais quand il récolte au moins un point, le Canadien a une fiche de 32-7-9. Voilà qui est révélateur.
Kovalev n'est pas étranger aux succès de Plekanec (27-37-64) et à l'éclosion de Kostitsyn (22-26-48).
"J'ai déjà été à leur place. Je sais ce qu'ils ressentent", dit-il.
Le jeu robuste
Kovalev est un joueur marqué. Chaque équipe établit son plan de match dans l'espoir de le neutraliser. L'adversaire ne se gêne pas pour le frapper, surtout à l'approche des séries.
"Ça ne me dérange pas, dit-il avec une certaine désinvolture. Ça jouait comme ça à mon arrivée dans la ligue. Je suis toujours prêt à faire face à la musique."
Jeudi à Boston, Kovalev a réussi deux buts spectaculaires, le premier à la suite d'un pivot devant le défenseur Zdeno Chara.
"Ce truc là, ce n'est pas moi qui lui ait montré, a déclaré Carbonneau en riant. Les deux Savard, Serge et Denis, l'utilisaient dans le temps. Il semble que les joueurs l'essaient de plus en plus. C'est peut-être l'influence des Européens."
"Il n'a pas les meilleures statistiques. Il ne va probablement pas l'emporter, admet Carbonneau. Mais il se présente à chaque match, il nous donne toujours une chance de gagner. Même s'il fait partie d'un tout, on ne peut ignorer sa contribution. Je serai très déçu s'il n'obtient pas de votes."
Un meneur
Kovalev assume son rôle de leader à la perfection. Il est de loin le meilleur attaquant de l'équipe fort d'une production de 33 buts et 44 passes pour 77 points, un rendement qui le plaçait au 12e rang de la ligue avant les rencontres de vendredi.
Il s'agit de l'une des meilleures campagnes de sa carrière. En 2000-2001, il a marqué 44 buts et récolté 95 points. Cette année-là, il avait terminé au quatrième rang des pointeurs. En 2002-2003, il a réussi 37 buts et amassé 77 points alors qu'il avait partagé sa saison entre Pittsburgh et New York (Rangers).
"Je me défonce à chaque match", dit Kovalev pour expliquer ses succès.
Le Russe n'aime pas parler de lui-même. Il préfère laisser à d'autres le soin d'apprécier son jeu. Il admet toutefois que la stabilité de son trio est un facteur dans ses succès et ceux de son unité que complètent Tomas Plekanec et Andreï Kostitsyn.
"C'est un facteur important, assure-t-il. Cette saison, on a su éviter les hauts et les bas. On recherche un rendement constant, comme le reste de l'équipe. Si on éprouve des problèmes, on cherche immédiatement des solutions."
Kovalev n'a pas disputé plus de deux matchs d'affilée sans obtenir de points. Lorsqu'il est blanchi, l'équipe affiche un dossier de 9-17-1. Mais quand il récolte au moins un point, le Canadien a une fiche de 32-7-9. Voilà qui est révélateur.
Kovalev n'est pas étranger aux succès de Plekanec (27-37-64) et à l'éclosion de Kostitsyn (22-26-48).
"J'ai déjà été à leur place. Je sais ce qu'ils ressentent", dit-il.
Le jeu robuste
Kovalev est un joueur marqué. Chaque équipe établit son plan de match dans l'espoir de le neutraliser. L'adversaire ne se gêne pas pour le frapper, surtout à l'approche des séries.
"Ça ne me dérange pas, dit-il avec une certaine désinvolture. Ça jouait comme ça à mon arrivée dans la ligue. Je suis toujours prêt à faire face à la musique."
Jeudi à Boston, Kovalev a réussi deux buts spectaculaires, le premier à la suite d'un pivot devant le défenseur Zdeno Chara.
"Ce truc là, ce n'est pas moi qui lui ait montré, a déclaré Carbonneau en riant. Les deux Savard, Serge et Denis, l'utilisaient dans le temps. Il semble que les joueurs l'essaient de plus en plus. C'est peut-être l'influence des Européens."