La Ligue nationale de hockey féminin a annoncé jeudi qu'elle avait amassé assez d'argent, après une campagne financière de deux mois, pour assurer sa viabilité pour une cinquième saison, cette année.

La ligue a refusé de révéler les détails spécifiques tout en notant qu'elle avait dépassé le nombre de 20 investisseurs avec l'ajout de l'entrepreneur Andy Scurto, bien connu dans le monde des assurances et des technologies. En 2017, Scurto a vendu sa firme pour une somme de 160 millions $ US.

La commissaire et fondatrice de la ligue, Dani Rylan, a mentionné que l'ajout d'argent de la part de Scurto et des autres partenaires, qui croient au hockey féminin professionnel, est un autre plateau important pour la ligue, les joueuses et les partisans. Elle a indiqué que ça assurait la viabilité à long terme.

La saison actuelle est commencée depuis un peu plus d'un mois, avec des équipes situées à Boston, Buffalo, New York, au Connecticut, au Minnesota et au New Jersey.

La Ligue nationale de hockey féminin a été en mesure d'ajouter des investisseurs même s'il a perdu le soutien d'une majorité de ses meilleures joueuses au monde cette saison. En mai, plus de 200 joueuses, dont des membres des équipes nationales canadiennes et américaines, ont refusé de prendre part à la compétition en Amérique du Nord cette saison après l'effondrement de la Ligue canadienne de hockey féminin.

L'Association des joueuses professionnelles de hockey féminin a été formée afin de faire pression pour créer une ligue qui, selon elles, était nécessaire pour qu'il y ait un modèle économique viable et durable.

Les Sabres de Buffalo ont renoncé à la propriété des Beauts de Buffalo, dans la Ligue nationale de hockey féminin, alors que les Devils du New Jersey ont mis fin à leur accord avec les Riveters.

En septembre, Rylan a juré que sa ligue était là pour rester et qu'elle pouvait être viable sans l'appui de la LNH.

En septembre, la Ligue nationale de hockey féminin a annoncé que les joueuses avaient déjà reçu une augmentation salariale de 26 pour cent grâce à de nouveaux accords conclus pendant l'été.