De joueur à entraîneur dans la LAH, une transition facile pour Maxime Fortunus
L'antichambre mardi, 1 févr. 2022. 22:16 vendredi, 13 déc. 2024. 05:22À 38 ans, le Québécois Maxime Fortunus en est à sa première saison en tant qu’entraîneur adjoint dans la Ligue américaine de hockey, avec les Stars du Texas, après une quinzaine de saisons en tant que joueur chez les professionnels, dont 882 matchs dans la LAH.
« C’est un autre genre de stress que celui (que je vivais) en tant que joueur. Je pense que dans le monde du hockey, on aime vivre ce genre d’émotions. Mais quand je patine avec nos joueurs, je me dis que ça se perd vite! », a blagué le sympathique Montréalais d’origine mardi, dans une entrevue accordée à L'Antichambre.
« Ç’a une transition qui a été facile. C’est quelque chose que j’avais dans la tête depuis quelques années. À mes dernières saisons comme joueur, j’essayais de m’impliquer beaucoup avec mes entraîneurs; discuter de systèmes, de ce qu’on voulait faire contre certaines équipes. J’ai toujours été un joueur qui aimait être un leader, prendre la parole dans le vestiaire et enseigner aux jeunes. De venir au Texas, un endroit que ma famille connaissait bien, ça aide également », a-t-il expliqué.
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Fortunus a rapidement vu que le rôle d’adjoint à l’instructeur signifie une plus grande proximité avec les joueurs.
« C’est une relation qui est différente. Les joueurs ont tendance à venir te voir un peu plus, et tu peux relayer l’information aux entraîneurs. Avec la génération d’aujourd’hui, il y une affinité aussi, car après tout j’ai arrêté de jouer seulement l’année passée. »
Depuis qu’il a fait ses débuts dans le hockey professionnel, Fortunus s’est fait un point d’honneur d’ouvrir la voie à d’autres joueurs noirs. Encore à ce jour, il comprend le rôle qu’il peut jouer à cet égard.
« J’ai toujours eu à cœur de démontrer aux gens qu’on peut être une communauté ouverte à tous, peu importe d’où on vient. C’est sûr que si j’ai la chance d’aider qui que ce soit à atteindre un but ou à se faire ouvrir une porte, c’est quelque chose d’exceptionnel », a souligné celui a nommé Francis Bouillon comme l’un de ses modèles durant ses premières années dans le hockey.