Huet se dresse devant les Italiens
Hockey vendredi, 9 mai 2008. 21:38 jeudi, 12 déc. 2024. 04:45
QUEBEC - La formation de l'Italie a chèrement vendu sa peau lors du premier match de la série de relégation, vendredi, mais elle s'est finalement inclinée par la marque de 3-2 contre la France, qui prend ainsi les devants 1-0 dans cette courte série 2-de-3.
Cristobal Huet s'est dressé devant l'offensive italienne, bloquant 40 des 42 lancers dirigés vers lui, tandis que le défenseur Baptiste Amar a pris en charge l'offensive française, marquant un but et ajoutant deux mentions d'assistance.
Yorick Treille et Sébastien Bordeleau ont marqué les autres filets français. Jonathan Pittis et Armin Helfer a assuré la réplique italienne.
L'Italie a démarré le match en lion, profitant notamment de trois pénalités consécutives des Français, dont deux par Treille. C'est d'ailleurs pendant la deuxième pénalité à Treille que l'Italie a ouvert la marque. Posté dans l'enclave, Pittis a déjoué Huet d'un tir des poignets précis du côté du bâton, à 8:00. Huet a d'ailleurs fait face à un barrage de 16 tirs en première, contre 10 pour son opposant Guenther Hell, qui a bloqué 24 des 27 tirs français.
"On a mal débuté la rencontre, a admis Amar après le match. On a pris trois pénalités rapidement et on a connu des périodes creuses en première. On se doit aussi d'éviter de faire de longues présences sur la patinoire."
L'avance des Italiens ne devait durer que le temps des roses. Profitant de leur premier avantage numérique, les Français ont créé l'égalité à 9:09. Treille, qui obstruait la vue au gardien Hell, a dévié le tir de la pointe de Vincent Bachet. Amar a aussi récolté une aide sur le jeu.
La formation italienne a largement dominé la deuxième - 12-5 au chapitre des lancers, 5-0 après trois minutes de jeu seulement - et ont obtenu les meilleures chances de marquer.
Avec un peu plus de cinq minutes à jouer dans la période, Huet a notamment frustré par deux fois Mario Chitarroni. Le capitaine italien, qui s'était démarqué de son couvreur sur l'aile gauche, a pu décocher deux tirs repoussés par le gardien, dont le second à l'aide d'une spectaculaire glissade.
"C'était un deux contre un et je n'ai pas pu maîtriser le lancer de Chitarroni, a expliqué le gardien. Il a pris son retour et j'ai dû glisser sur ma droite. C'est pas un style que j'adopte souvent."
Huet a aussi commenté la performance en dents de scie des siens.
"On peut mieux jouer. On fait encore des erreurs; on prend des pénalités. Demain (samedi), il va falloir diminuer nos fautes."
L'Italie a appris à ses dépens qu'on ne peut rater autant de chances de marquer sans en payer le prix. En toute fin de période, après que Huet eût arrêté un lancer peu commode de la pointe avec une circulation dense devant son filet, les Français ont enclenché une contre-attaque. Sacha Treille s'est alors retrouvé devant le filet de Hell, mais il a été accroché par un défenseur italien. L'arbitre s'apprêtait à signaler une infraction, mais les Français n'ont jamais perdu le contrôle du disque et Amar a pu surprendre le gardien italien, hors position, pour donner les devants 2-1 à la France.
L'histoire s'est répétée en troisième. Ne pouvant profiter de deux avantages numériques dans la première moitié de l'engagement, les Italiens ont vu leurs adversaires creuser leur avance dès leur premier jeu de puissance. Bordeleau, bien posté à la droite de Hell, a bondi sur le retour de lancer d'Amar porter la marque à 3-1. Avec seulement 7,4 secondes à faire, Helfer a ramené les Italiens à un but, mais c'était trop peu, trop tard.
L'entraîneur-chef de la France, David Henderson, n'a pas raté l'occasion d'encenser le jeu d'Amar, l'un des deux adjoints au capitaine français, après la rencontre.
"Lui et Bachet ont connu un fort match, tout comme Bordeleau et Jonathan Zwikel. Ca semble toujours être des matchs décidés par la marge d'un but contre l'Italie. Ce soir, notre jeu de puissance a fourni deux buts alors qu'on a eu peine à l'installer dans les précédents matchs. Ce fut la clé."
En effet: la France a converti deux de ses six chances, comparativement à une en huit pour l'Italie.
"On devra mieux faire face à la pression demain (samedi), a déclaré l'entraîneur-chef de l'Italie, Michel Goulet. On n'apportera pas de changements majeurs, mais on se doit d'être plus mobiles: quand vous êtes immobiles, s'est plus facile de vous contrer."
Les deux formations s'affronteront à nouveau samedi, à compter de 20h15. Si l'Italie devait l'emporter, un match ultime serait disputé mardi.
Cristobal Huet s'est dressé devant l'offensive italienne, bloquant 40 des 42 lancers dirigés vers lui, tandis que le défenseur Baptiste Amar a pris en charge l'offensive française, marquant un but et ajoutant deux mentions d'assistance.
Yorick Treille et Sébastien Bordeleau ont marqué les autres filets français. Jonathan Pittis et Armin Helfer a assuré la réplique italienne.
L'Italie a démarré le match en lion, profitant notamment de trois pénalités consécutives des Français, dont deux par Treille. C'est d'ailleurs pendant la deuxième pénalité à Treille que l'Italie a ouvert la marque. Posté dans l'enclave, Pittis a déjoué Huet d'un tir des poignets précis du côté du bâton, à 8:00. Huet a d'ailleurs fait face à un barrage de 16 tirs en première, contre 10 pour son opposant Guenther Hell, qui a bloqué 24 des 27 tirs français.
"On a mal débuté la rencontre, a admis Amar après le match. On a pris trois pénalités rapidement et on a connu des périodes creuses en première. On se doit aussi d'éviter de faire de longues présences sur la patinoire."
L'avance des Italiens ne devait durer que le temps des roses. Profitant de leur premier avantage numérique, les Français ont créé l'égalité à 9:09. Treille, qui obstruait la vue au gardien Hell, a dévié le tir de la pointe de Vincent Bachet. Amar a aussi récolté une aide sur le jeu.
La formation italienne a largement dominé la deuxième - 12-5 au chapitre des lancers, 5-0 après trois minutes de jeu seulement - et ont obtenu les meilleures chances de marquer.
Avec un peu plus de cinq minutes à jouer dans la période, Huet a notamment frustré par deux fois Mario Chitarroni. Le capitaine italien, qui s'était démarqué de son couvreur sur l'aile gauche, a pu décocher deux tirs repoussés par le gardien, dont le second à l'aide d'une spectaculaire glissade.
"C'était un deux contre un et je n'ai pas pu maîtriser le lancer de Chitarroni, a expliqué le gardien. Il a pris son retour et j'ai dû glisser sur ma droite. C'est pas un style que j'adopte souvent."
Huet a aussi commenté la performance en dents de scie des siens.
"On peut mieux jouer. On fait encore des erreurs; on prend des pénalités. Demain (samedi), il va falloir diminuer nos fautes."
L'Italie a appris à ses dépens qu'on ne peut rater autant de chances de marquer sans en payer le prix. En toute fin de période, après que Huet eût arrêté un lancer peu commode de la pointe avec une circulation dense devant son filet, les Français ont enclenché une contre-attaque. Sacha Treille s'est alors retrouvé devant le filet de Hell, mais il a été accroché par un défenseur italien. L'arbitre s'apprêtait à signaler une infraction, mais les Français n'ont jamais perdu le contrôle du disque et Amar a pu surprendre le gardien italien, hors position, pour donner les devants 2-1 à la France.
L'histoire s'est répétée en troisième. Ne pouvant profiter de deux avantages numériques dans la première moitié de l'engagement, les Italiens ont vu leurs adversaires creuser leur avance dès leur premier jeu de puissance. Bordeleau, bien posté à la droite de Hell, a bondi sur le retour de lancer d'Amar porter la marque à 3-1. Avec seulement 7,4 secondes à faire, Helfer a ramené les Italiens à un but, mais c'était trop peu, trop tard.
L'entraîneur-chef de la France, David Henderson, n'a pas raté l'occasion d'encenser le jeu d'Amar, l'un des deux adjoints au capitaine français, après la rencontre.
"Lui et Bachet ont connu un fort match, tout comme Bordeleau et Jonathan Zwikel. Ca semble toujours être des matchs décidés par la marge d'un but contre l'Italie. Ce soir, notre jeu de puissance a fourni deux buts alors qu'on a eu peine à l'installer dans les précédents matchs. Ce fut la clé."
En effet: la France a converti deux de ses six chances, comparativement à une en huit pour l'Italie.
"On devra mieux faire face à la pression demain (samedi), a déclaré l'entraîneur-chef de l'Italie, Michel Goulet. On n'apportera pas de changements majeurs, mais on se doit d'être plus mobiles: quand vous êtes immobiles, s'est plus facile de vous contrer."
Les deux formations s'affronteront à nouveau samedi, à compter de 20h15. Si l'Italie devait l'emporter, un match ultime serait disputé mardi.