Retour aux sources pour Mathieu Schneider, qui avait amorcé sa carrière avec le Canadien au début des années 1990. Le nom du vétéran défenseur s'ajoute donc à la liste des joueurs qui en sont à un deuxième séjour avec l'organisation du Tricolore.

Schneider est le premier joueur depuis Patrice Brisebois, lors de la saison 2007-2008, à porter une deuxième fois l'uniforme du Canadien. Il rejoint ainsi un groupe qui comprend une quinzaine de joueurs à avoir vécu pareille expérience. Parmi les plus connus, on retrouve les Quintal, Corson, Richer, Nilan et Houle.

Plusieurs de ces joueurs ont ressenti un sentiment de fierté lors de leur retour au bercail.

"Quand j'ai su que je revenais, j'étais vraiment heureux, se souvient Francis Bouillon, qui a brièvement quitté pour les Predators de Nashville en 2002-03. Toute ma famille, mes amis, mon patelin... C'était une décision facile."

"Revenir avec le Canadien, l'équipe championne, c'était un grand bonheur, j'étais très heureux", raconte pour sa part Réjean Houle.

"Je suis content d'être revenu, se réjouit Brisebois. Si je l'ai fait, c'est que je crois qu'il n'y a pas de meilleur endroit pour jouer au hockey. Les fans sont incroyables."

À son retour à Montréal en 1996, Stéphane Richer avait marqué un but à ses trois premiers matchs. Toutefois, le dernier marqueur de 50 buts chez le Canadien garde quelques regrets de son deuxième passage à Montréal.

"Je voulais tellement recommencer. On voulait travailler fort pour bâtir une équipe championne, mais ça n'a pas fonctionné."

Pour Houle, un deuxième séjour avec la Sainte-Flanelle lui a permis de réaliser l'importance du Tricolore dans sa vie.

"La première fois, j'aimais le Canadien, j'étais heureux et fier, mais parfois il suffit de partir d'un endroit pour l'apprécier davantage."

Ce sentiment est partagé par plusieurs joueurs. Endosser l'uniforme bleu-blanc-rouge demeure un privilège.

"Porter l'uniforme du Canadien, c'est toujours spécial", confirme Richer.

"Quand tu as joué pour le Canadien, tu es un Canadien toute ta vie", affirme fièrement Houle.

"Je suis revenu, mais c'est comme si je n'étais jamais parti. Je me sens chez nous", lance Brisebois.

*D'après un reportage d'Alexandre Tourigny et Félix Séguin.