TORONTO (PC) - On est rendu à l'étape de l'élimination directe à la Coupe du monde, mais Wayne Gretzky ne redoute pas la pression.

"Nos joueurs ont été habitués dès leur jeune âge à ce que chaque match joué pour le Canada implique de la pression, a expliqué le directeur exécutif d'Equipe Canada. Notre premier match contre les Etats-Unis n'était pas différent du prochain."

Invaincu et dominant à ses trois premiers matchs, le Canadien affrontera en quarts-de-finale mercredi la Slovaquie, une formation sans victoire (0-3) qu'il a défaite 5-1 mercredi dernier.

Mais des surprises surviennent régulièrement et pas plus tard que lundi, la Finlande a peiné à éliminer l'Allemagne 2-1. Puis mardi, la République tchèque a écrasé la Suède, pourtant favorite chez elle à Stockholm. Sans compter que la Slovaquie s'est classée parmi les trois premiers lors des quatre derniers championnats du monde, remportant même le titre en 2002. On insiste beaucoup chez le prochain adversaire du Canada pour dire qu'une victoire ne constituerait pas une si grande surprise.

Joe Sakic ne nie pas que la pression existe: "Cette formule impose beaucoup de pression, disait-il mardi. Il faut absolument gagner. C'est de la pression, mais ça ne serait pas plaisant s'il y en avait moins. C'est la raison pour laquelle on joue, être sous les feux de la rampe. C'est dans ce genre de match qu'on veut être impliqué."

Avec des joueurs comme Marian Hossa, Pavol Demitra, Miroslav Satan, Marian Gaborik, Ladislav Nagy, Richard Zednik et Jozef Stumpel, les Slovaques peuvent certes d'avérer menaçants à l'attaque.

"Si on ne pensait pas pouvoir gagner, on retournerait chez nous, a déclaré Zednik. Vous n'avez qu'à regarder les joueurs dans ce vestiaire. Avec autant de talent, on peut battre n'importe qui."

Et les Slovaques n'ont rien à perdre...

Blessé à une épaule, le défenseur Wade Redden ne devrait pas endosser l'uniforme canadien, mais Simon Gagné (pied) était de retour à l'entraînement et sera de la partie.