Le commentaire est d'un administrateur de la Ligue nationale : " Le problème de Bob Goodenow, c'est qu'il a décrété que le présent conflit couronnera un gagnant et du même coup dépouillera le perdant de tous les pouvoirs qui lui sont conférés dans l'exercice de ses fonctions.

C'est ça Goodenow, plutôt que de penser en fonction d'un partenariat, plutôt que de penser en fonction de l'avenir économique de la ligue, il n'a qu'une idée en tête. Il doit gagner à tout prix. "

Au point de mettre en péril la survie du hockey professionnel.

On pourrait en dire autant de Gary Bettman, tout aussi responsable de la situation économique dans laquelle se retrouve son sport. On a l'impression que les deux hommes ont des ambitions bien arrêtées, celles de se retrouver éventuellement dans un sport pouvant compter sur des appuis garantis par d'imposants contrats de télévision.

Les deux hommes ont donc décidé que le présent conflit se voulait un véritable combat. Que le plus fort gagne. Pourtant, le hockey n'a-t-il pas besoin actuellement de deux leaders intéressés à un solide partenariat?

Et que font les agents dans ce dossier, eux qui, à chaque jour, fraternisent avec les propriétaires et, quelques heures plus tard, discutent avec Goodenow? Jusqu'ici, ils ont été solidaires à la cause défendue par le directeur exécutif de l'Association des joueurs. Aucun agent ne veut d'un plafond salarial. Certains d'entre eux me disaient la semaine dernière que Bettman charriait au niveau des équipes ayant frôlé la faillite.

" C'est Harold Baldwin qui a plongé la concession des Penguins dans un marasme financier, disaient-ils. Bettman ne dit pas non plus que les Sabres de Buffalo étaient la propriété d'un homme accusé de fraude. Il ne mentionne pas que les Sénateurs d'Ottawa ont toujours manqué de capitaux. Alors, on se demande ensuite comment on peut créer un climat de confiance. "

D'accord. Mais cela ne règle pas le problème. Ce sont des solutions qu'on recherche. Retourner dans le passé c'est comme refuser de regarder devant soi. C'est aussi la théorie de deux hommes qui tiennent absolument à déclarer un gagnant et non à jeter les bases sur un nouveau système économique. Est-il normal que le salaire moyen de la NFL est de $1.3 millions avec des revenus de plus de $2 milliards en droit de télévision soit inférieur à celui de la LNH avec un salaire moyen de $1.8 millions et à peine $100 millions en revenus de télévision?

Oublions le plafond salarial ou encore la taxe punitive, n'est-ce pas là l'indice que le hockey s'en dirige tout droit vers sa perte…

Jacques… intéressant!

Bon, une 11e place, on aurait espéré mieux mais, dans les faits, ce n'est pas mauvais.

On ne revient pas à la F1 sans une période d'adaptation. On a beau dire que sur le plan physique, tout est parfait, que Jacques Villeneuve n'a jamais été en aussi belle forme, il reste que le synchronisme n'est pas à point, l'automatisme dans le cas d'une décision rapide n'est pas là et qu'il faudra encore quelques tours de piste pour réunir toutes les conditions pas gagnantes mais importantes.

Villeneuve a terminé l'épreuve, il a tenu tête pendant plusieurs tours à Michael Schumacher, bref, les gens de Renault aurait souhaité quelques points de plus au classement des constructeurs, mais c'est le risque qu'ils ont pris. Celui d'embaucher un pilote d'expérience mais qui n'avait pas roulé depuis un an.

Néanmoins, un résultat intéressant.


Un plafond salarial

Quelle performance!

Cette équipe est dans une classe à part. Celle des Alouettes vous aurez deviné. Comme la Ferrari en sport automobile. Une formation qui éblouit à chaque match, une équipe qui intimide l'adversaire, une organisation qui ne ménage pas les petits détails. Comme ce fut le cas samedi soir contre les Blues Bombers de Winnipeg.

Les Alouettes ont donné une deuxième vie à la Ligue canadienne. Ils sont devenus un modèle pour une ligue qui n'allait nulle part avant que Larry Smith et Jim Popp ne sortent le football canadien de son coma à Montréal.

Ils ont relevé ce défi en embauchant des joueurs honnêtes, des joueurs conscients de la santé financière de la ligue. Des joueurs qui se défoncent malgré un plafond salarial. Tiens, tiens