Il faut venir en aide aux petits marchés
Hockey dimanche, 30 janv. 2005. 16:35 jeudi, 12 déc. 2024. 04:28
(RDS) - Plus ça va, plus l'écart se creuse entre les équipes possédant les gros budgets et les équipes de seconde catégorie financière. Il faut bien se rendre à l'évidence, depuis quelques années l'écart se creuse sans cesse entre les " gros " et les " petits ". Au cours des derniers jours, quelques événements sont survenus dans la Ligue pour nous prouver, une fois de plus, que toutes les équipes ne sont pas sur le même pied.
Dimanche dernier, à Moncton, on a congédié l'entraîneur-chef Christian LaRue même si on venait de lui consentir un nouveau pacte de trois ans le printemps dernier. Pas de problème, la direction des Wildcats, avec Robert Irving en tête, croyait qu'il fallait effectuer un changement, même si cela voulait dire que pendant deux ans et demi on devrait payer un entraîneur qui ne fait plus partie de l'organisation, une facture d'environ 175 000 dollars. Est-ce qu'une équipe du Centre du Québec aurait pu se permettre une telle dépense? Posez la question, c'est y répondre !
Pendant ce temps, sur la Côte-Nord, le Drakkar de Baie-Comeau a confirmé vendredi soir qu'Éric Dubois allait terminer la saison derrière le banc de l'équipe. Rien contre Dubois, qui n'a pas d'expérience comme entraîneur-chef, mais on s'entend tous pour dire que la décision de laisser Dubois terminer la campagne en est une beaucoup plus économique que stratégique. Des noms ont circulé pour assurer la relève de Martin Laperrière, congédié le 10 janvier. On a parlé de Gaston Therrien, de Norman Flynn ou encore de Jos Canale. Mais, avant même de les rencontrer, on s'est dit qu'on avait tout simplement pas les moyens de les payer. C'est dommage, mais c'est comme ça.
Ce qui m'amène à parler des Foreurs de Val-d'Or, qui, au moment où vous lisez ces lignes, s'apprêtent à se taper une randonnée d'une vingtaine d'heures en autobus entre Sydney, au Cap-Breton, et l'Abitibi. Depuis la venue des formations des Maritimes dans le circuit, les Foreurs ont toujours visité Halifax, Moncton et le Cap-Breton en avion. Comme les assistances sont à la baisse à Val-d'or (15e rang sur 16 équipes), on a décidé d'économiser une somme variant entre 6 000 et 8 000 dollars en parcourant les 4182 kilomètres en autobus, un périple qui s'est amorcé mercredi matin et qui se terminera dans la nuit de lundi à mardi. Tout ça en pleine course pour une place aux séries, c'est presque inhumain! Lors du premier voyage des Foreurs dans les Maritimes, plutôt cette saison, on a du " dégivrer " l'avion avant le décollage, une dépense non anticipée de 12 000 dollars qui a du être payée par l'équipe abitibienne, avec comme résultat que le budget déplacement de l'équipe a été amputé. Si la même chose était arrivée à Halifax ou Québec, on aurait " assumer " la dépense pratiquement sans broncher.
Les exemples mentionnés plus haut ne sont que quelques-uns parmi tant d'autres qui démontrent qu'il faut absolument aider les équipes aux budgets restreints sans quoi il deviendra encore plus difficile pour ces dernières de rivaliser d'égal à égal. La venue de St. John et de St. John's la saison prochaine n'arrangera pas les choses car les budgets d'opération risquent d'augmenter encore plus pour des formations comme Drummondville, Baie-Comeau, Victoriaville et Val-d'Or. Si les formations moins nanties espéraient obtenir l'argent de l'expansion pour renflouer leurs coffres, ils devront peut être se contenter de 25% de moins. Au départ, les 16 équipes devaient se diviser six millions de dollars. Toutefois, le conflit qui s'éternise dans la LNH va coûter 1,5 million aux équipes du circuit Courteau, alors il y aura un manque à gagner qui sera peut-être néfaste à certaines formations. Qu'est-ce qui arrivera quand toutes ces formations diront " non merci " on ne peut plus suivre? Ne riez pas, d'autres l'ont dit avant : Granby, St-Jean, St-Hyacinthe, Trois-Rivières, alouette...
Dimanche dernier, à Moncton, on a congédié l'entraîneur-chef Christian LaRue même si on venait de lui consentir un nouveau pacte de trois ans le printemps dernier. Pas de problème, la direction des Wildcats, avec Robert Irving en tête, croyait qu'il fallait effectuer un changement, même si cela voulait dire que pendant deux ans et demi on devrait payer un entraîneur qui ne fait plus partie de l'organisation, une facture d'environ 175 000 dollars. Est-ce qu'une équipe du Centre du Québec aurait pu se permettre une telle dépense? Posez la question, c'est y répondre !
Pendant ce temps, sur la Côte-Nord, le Drakkar de Baie-Comeau a confirmé vendredi soir qu'Éric Dubois allait terminer la saison derrière le banc de l'équipe. Rien contre Dubois, qui n'a pas d'expérience comme entraîneur-chef, mais on s'entend tous pour dire que la décision de laisser Dubois terminer la campagne en est une beaucoup plus économique que stratégique. Des noms ont circulé pour assurer la relève de Martin Laperrière, congédié le 10 janvier. On a parlé de Gaston Therrien, de Norman Flynn ou encore de Jos Canale. Mais, avant même de les rencontrer, on s'est dit qu'on avait tout simplement pas les moyens de les payer. C'est dommage, mais c'est comme ça.
Ce qui m'amène à parler des Foreurs de Val-d'Or, qui, au moment où vous lisez ces lignes, s'apprêtent à se taper une randonnée d'une vingtaine d'heures en autobus entre Sydney, au Cap-Breton, et l'Abitibi. Depuis la venue des formations des Maritimes dans le circuit, les Foreurs ont toujours visité Halifax, Moncton et le Cap-Breton en avion. Comme les assistances sont à la baisse à Val-d'or (15e rang sur 16 équipes), on a décidé d'économiser une somme variant entre 6 000 et 8 000 dollars en parcourant les 4182 kilomètres en autobus, un périple qui s'est amorcé mercredi matin et qui se terminera dans la nuit de lundi à mardi. Tout ça en pleine course pour une place aux séries, c'est presque inhumain! Lors du premier voyage des Foreurs dans les Maritimes, plutôt cette saison, on a du " dégivrer " l'avion avant le décollage, une dépense non anticipée de 12 000 dollars qui a du être payée par l'équipe abitibienne, avec comme résultat que le budget déplacement de l'équipe a été amputé. Si la même chose était arrivée à Halifax ou Québec, on aurait " assumer " la dépense pratiquement sans broncher.
Les exemples mentionnés plus haut ne sont que quelques-uns parmi tant d'autres qui démontrent qu'il faut absolument aider les équipes aux budgets restreints sans quoi il deviendra encore plus difficile pour ces dernières de rivaliser d'égal à égal. La venue de St. John et de St. John's la saison prochaine n'arrangera pas les choses car les budgets d'opération risquent d'augmenter encore plus pour des formations comme Drummondville, Baie-Comeau, Victoriaville et Val-d'Or. Si les formations moins nanties espéraient obtenir l'argent de l'expansion pour renflouer leurs coffres, ils devront peut être se contenter de 25% de moins. Au départ, les 16 équipes devaient se diviser six millions de dollars. Toutefois, le conflit qui s'éternise dans la LNH va coûter 1,5 million aux équipes du circuit Courteau, alors il y aura un manque à gagner qui sera peut-être néfaste à certaines formations. Qu'est-ce qui arrivera quand toutes ces formations diront " non merci " on ne peut plus suivre? Ne riez pas, d'autres l'ont dit avant : Granby, St-Jean, St-Hyacinthe, Trois-Rivières, alouette...