(RDS) - L'Océanic de Rimouski a crié au scandale, dimanche, lorsque les Remparts ont enfilé pas moins de 16 buts à leurs dépens, lors du dernier match de la saison. Les Remparts avaient des chances de mettre la main sur le trophée Luc-Robitaille, un honneur qui souligne le travail de la meilleure offensive du circuit, et ils ont réussi, sans parler qu'ils devaient reprendre confiance avant les séries.



Cela peut paraître anti-sportif de la part des Remparts de s'acharner à remplir le filet contre une équipe éliminée en voie de subir un 60e echec en 70 matchs. Toutefois, l'Océanic s'est déjà retrouvé dans la position inverse, en 2000, et aussi l'an dernier. A-t-on reposé les Sidney Crosby, les Dany Roussin et les Mario Scalzo lors du deuxième match de la série demi-finale contre Chicoutimi l'an dernier? Cette rencontre s'était terminée au compte de 11 à 1.

L'Océanic a choisi comme philosophie d'organisation de reconstruire à tous les trois ans, dans le but d'être de sérieux prétendants au titre canadien, une stratégie qui a fonctionné en 2000 et en 2005. Toutefois, il faut s'attendre à payer le prix de temps en temps et ce fût le cas cette année.

Qu'aurait du faire les Remparts dimanche après midi? Arrêter après la première période alors que c'était 7-0? Le public réclamait Radulov et Patrick Roy a voulu les satisfaire.

À Saguenay, Richard Martel a fait la même chose avec Maxime Boisclair qui voulait atteindre le plateau des 70 buts contre les Cataractes.

Dirigeants de l'Océanic, il faut vivre avec votre choix de jouer avec l'équipe la plus jeune au pays. Prenez des notes et vous vous reprendrez quand votre tour viendra. En attendant, cessez de pleurnicher. Personne ne compatit avec vous dans le circuit.