"Il nous faut du renfort"
Hockey lundi, 9 avr. 2007. 18:30 jeudi, 12 déc. 2024. 13:56
MONTREAL - Saku Koivu semblait toujours aussi abattu 48 heures après l'élimination du Canadien. Le capitaine du Tricolore n'a pas digéré l'exclusion de l'équipe des séries.
Mais au-delà de l'élimination du Canadien, Koivu donnait l'impression d'un athlète qui s'interroge sur la suite de sa carrière à Montréal. En clair, le Finlandais se demande si le directeur général Bob Gainey va mettre tout en oeuvre pour rendre le Canadien plus compétitif d'ici la fin de son contrat en 2008-2009.
"Je ne veux pas faire partie d'un programme de reconstruction. Je me vois mal être écarté des séries deux ou trois ans de suite", a fait valoir Koivu au moment de quitter le Centre Bell, lundi.
Koivu déplore que l'équipe n'ait pas dépassé le deuxième tour éliminatoire depuis son arrivée à Montréal. Et il semble craindre une répétition de la campagne qui vient de prendre fin.
"Il y a plusieurs points positifs, a-t-il noté. Les jeunes ont bien progressé cette saison. Mais il nous faut quand même du renfort. Nous devons jouer avec plus de régularité."
Le Canadien a très bien joué (21-8-5) à ses 34 premiers matchs. L'équipe s'est ensuite effondrée, conservant un dossier de 21-26-1 à ses 58 dernières rencontres.
Laquelle des deux formations est le véritable Canadien?
"C'est une bonne question", a admis Koivu, incapable de donner une réponse.
D'aucuns estiment que le Canadien ne gagnera jamais avec Koivu même si celui-ci vient d'atteindre des sommets personnels pour le nombre de buts (22), de passes (53) et de points (75). Koivu demeure toutefois un joueur difficile à échanger en raison de son contrat qui lui rapportera 4,5 millions $ US au cours de chacune des deux prochaines saisons.
Égal à lui-même
Alex Kovalev a été un des derniers à quitter le Centre Bell. Il a répondu à toutes les questions mais sans jamais dévoiler ses sentiments les plus profonds.
"Je ne suis pas content de notre fin de saison. C'est très frustrant car j'adore les séries, a-t-il déclaré. Je ne suis pas non plus satisfait de mon rendement."
Kovalev a laissé tomber l'équipe à New York et à Toronto. Guy Carbonneau l'a d'ailleurs cloué au banc dans la dernière minute du match au Centre Air Canada alors que le Canadien cherchait désespérément à créer l'égalité.
"Je n'ai laissé tomber personne, s'est-il défendu. J'ai fait de mon mieux. Malheureusement, ça n'a pas fonctionné."
Kovalev a encore deux ans à son contrat qui lui rapportera 4,5 millions $ US par saison. Il dit vouloir poursuivre sa carrière à Montréal.
"Si je ne reviens pas, vous n'aurez plus rien à écrire, a-t-il lancé aux journalistes en guise de boutade.
"Montréal est une grande ville de hockey, a-t-il ajouté. Il n'y a aucune raison pour que je ne revienne pas."
Le Russe a été employé dans un trio plus défensif en fin de saison en raison de sa trop faible production (18-29-47 en 73 matchs).
"L'entraîneur compose les trios", a-t-il rappelé.
Qu'en est-il du style de l'équipe?
"Je ne me plains pas. Je ne joue pas selon mon style mais selon celui de l'équipe. Mais j'avoue que je peux jouer du meilleur hockey."
Rachat de contrat
Son compatriote Sergeï Samsonov devrait jouer sous d'autres cieux même s'il reste une année à son contrat (3 525 000 $ US).
"La décision appartient à la direction", s'est-il contenté de dire.
Gainey va certainement racheter son contrat aux deux tiers de sa valeur.
Mais au-delà de l'élimination du Canadien, Koivu donnait l'impression d'un athlète qui s'interroge sur la suite de sa carrière à Montréal. En clair, le Finlandais se demande si le directeur général Bob Gainey va mettre tout en oeuvre pour rendre le Canadien plus compétitif d'ici la fin de son contrat en 2008-2009.
"Je ne veux pas faire partie d'un programme de reconstruction. Je me vois mal être écarté des séries deux ou trois ans de suite", a fait valoir Koivu au moment de quitter le Centre Bell, lundi.
Koivu déplore que l'équipe n'ait pas dépassé le deuxième tour éliminatoire depuis son arrivée à Montréal. Et il semble craindre une répétition de la campagne qui vient de prendre fin.
"Il y a plusieurs points positifs, a-t-il noté. Les jeunes ont bien progressé cette saison. Mais il nous faut quand même du renfort. Nous devons jouer avec plus de régularité."
Le Canadien a très bien joué (21-8-5) à ses 34 premiers matchs. L'équipe s'est ensuite effondrée, conservant un dossier de 21-26-1 à ses 58 dernières rencontres.
Laquelle des deux formations est le véritable Canadien?
"C'est une bonne question", a admis Koivu, incapable de donner une réponse.
D'aucuns estiment que le Canadien ne gagnera jamais avec Koivu même si celui-ci vient d'atteindre des sommets personnels pour le nombre de buts (22), de passes (53) et de points (75). Koivu demeure toutefois un joueur difficile à échanger en raison de son contrat qui lui rapportera 4,5 millions $ US au cours de chacune des deux prochaines saisons.
Égal à lui-même
Alex Kovalev a été un des derniers à quitter le Centre Bell. Il a répondu à toutes les questions mais sans jamais dévoiler ses sentiments les plus profonds.
"Je ne suis pas content de notre fin de saison. C'est très frustrant car j'adore les séries, a-t-il déclaré. Je ne suis pas non plus satisfait de mon rendement."
Kovalev a laissé tomber l'équipe à New York et à Toronto. Guy Carbonneau l'a d'ailleurs cloué au banc dans la dernière minute du match au Centre Air Canada alors que le Canadien cherchait désespérément à créer l'égalité.
"Je n'ai laissé tomber personne, s'est-il défendu. J'ai fait de mon mieux. Malheureusement, ça n'a pas fonctionné."
Kovalev a encore deux ans à son contrat qui lui rapportera 4,5 millions $ US par saison. Il dit vouloir poursuivre sa carrière à Montréal.
"Si je ne reviens pas, vous n'aurez plus rien à écrire, a-t-il lancé aux journalistes en guise de boutade.
"Montréal est une grande ville de hockey, a-t-il ajouté. Il n'y a aucune raison pour que je ne revienne pas."
Le Russe a été employé dans un trio plus défensif en fin de saison en raison de sa trop faible production (18-29-47 en 73 matchs).
"L'entraîneur compose les trios", a-t-il rappelé.
Qu'en est-il du style de l'équipe?
"Je ne me plains pas. Je ne joue pas selon mon style mais selon celui de l'équipe. Mais j'avoue que je peux jouer du meilleur hockey."
Rachat de contrat
Son compatriote Sergeï Samsonov devrait jouer sous d'autres cieux même s'il reste une année à son contrat (3 525 000 $ US).
"La décision appartient à la direction", s'est-il contenté de dire.
Gainey va certainement racheter son contrat aux deux tiers de sa valeur.