Les Penguins de Pittsburgh refusent de mourir.

Ils ont joué un match inspiré et ils ont forcé la tenue d'un septième et ultime match en l'emportant au compte de 2-1 sur les Red Wings de Detroit, mardi.

Les Penguins, qui ne voulaient pas revivre le cauchemar de l'an dernier devant leurs partisans, méritaient amplement cette victoire.

La série est maintenant égale 3-3 et le tout se jouera vendredi au Joe Louis Arena à Detroit.

"Enfant, quand on jouait au hockey dans la rue, on s'imaginait que c'était un septième match de la finale de la Coupe Stanley, a évoqué l'ailier Maxime Talbot. C'est le rêve de tous les jeunes, et nous aurons la chance de jouer ce match pour vrai. On s'est donné cette chance en disputant un solide sixième match."

Jusqu'ici, les deux équipes se sont imposées sur leur patinoire, remportant chacune leurs trois victoires devant leurs partisans. Les Penguins tenteront de briser la séquence des équipes locales pour gagner la troisième coupe Stanley de leur histoire.

"L'avantage de la glace, ça n'existe plus, a lancé Dupuis, à l'issue de la victoire des siens. Pas dans un septième match où tout peut arriver."

C'est la première fois que les finalistes poussent la finale à la limite en remportant tous leurs matchs à domicile depuis que les Devils du New Jersey et les Ducks d'Anaheim ont croisé le fer en 2003. Les Devils avaient eu le dernier mot 3-0, chez eux.

Les Penguins étaient maîtres à la maison et ils n'ont pas laissé les Red Wings prendre l'initiative en jouant avec la même énergie et la même passion que lors des matchs trois et quatre à Pittsburgh. Les hommes de Dan Bylsma ont été dominants avec un échec avantage extrêmement efficace à un point tel que les Wings ont paru désorganisés durant les 40 premières minutes du match.

Les Penguins ont totalement dominé au chapitre des tirs au but durant les 40 premières minutes, lançant de tous les angles. Pittsburgh a lancé à 31 occasions contre 26 pour les Red Wings. Detroit a surtout été menaçant en troisième avec 14 tirs.

Marc-André Fleury a été à la hauteur devant le filet des Penguins, lui qui a été chassé du cinquième match après avoir donné cinq buts. Avec moins de deux minutes à jouer, il a frustré Daniel Cleary, qui filait seul devant lui.

"Marc-André a montré sa grande force de caractère, a louangé le défenseur Kristopher Letang. Quand il connaît une moins bonne performance, il revient toujours plus fort. Il ne baisse pas les bras, il se ne décourage jamais. Il se présente à l'aréna pour gagner tout le temps."

Puis, dans les derniers instants du troisième tiers, Rob Scuderi a sauvé les Penguins en bloquant un tir de Johan Franzen alors que Fleury était hors position.

S'il n'y a pas eu de but en première période, le deuxième engagement n'était vieux que de 51 secondes quand Jordan Staal a trouvé le fond du filet pour la quatrième fois des séries. Staal est sauté sur son propre retour de lancer pour battre Chris Osgood.

En troisième, Tyler Kennedy a marqué ce qu'on croyait être le coup d'assommoir quand il est lui aussi sauté sur son retour de lancer. Il a profité d'un bel effort de Maxime Talbot dans le coin de la patinoire pour augmenter l'avance des Penguins.

Les Red Wings reviennent

Le premier but des séries de Kris Draper est arrivé au bon moment pour les Red Wings, qui ont repris vie. Ce but du quatrième trio permettait aux Wings de briser la glace. Les hommes de Mike Babcock ont été nettement plus menaçants dans les minutes suivantes, mais ils ne sont pas parvenus à toucher le fond du filet lors de deux avantages numériques.

Henrik Zetterberg a obtenu une chance en or d'inscrire les Red Wings au cadran en deuxième période, mais son tir a touché le poteau à la droite de Marc-André Fleury.