Imposer des mesures plus sévères
Hockey vendredi, 28 mars 2008. 12:05 mercredi, 11 déc. 2024. 22:39
MONTREAL - La Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) et Hockey Québec ont jusqu'en juin pour soumettre à la ministre de l'Education, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, des règlements plus sévères en matière de violence.
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi sur la sécurité dans les sports, la ministre compte approuver rapidement les nouvelles règles, de façon à ce qu'elles puissent entrer en vigueur dès la saison prochaine.
"Comme ministre des Sports, je m'attends à ce que les deux réglementations comportent des sanctions très dissuasives, à la fois pour les joueurs et pour les entraîneurs, de s'engager dans tout comportement de violence, que ce soit une violence verbale ou physique, sur la glace ou hors glace", a déclaré vendredi Mme Courchesne lors d'une conférence de presse tenue en compagnie du commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau.
"Il n'y a pas de raison que dans quelque sport que ce soit, au Québec, on soit obligés d'utiliser les poings pour démontrer notre capacité d'être compétitifs", a-t-elle ajouté.
M. Courteau s'est engagé à répondre aux souhaits de la ministre, en rappelant que son organisation avait déjà entamé, il y a quelques mois, une consultation sur le sujet auprès de Hockey Canada, de la Ligue canadienne de hockey, du bureau des gouverneurs et des propriétaires d'équipes de la LHJMQ. Des parents, des commanditaires et des experts y prendront aussi part.
Scepticisme
Le commissaire s'est toutefois montré moins optimiste que la ministre quant au réalisme d'éradiquer toute forme de violence au hockey.
"Je ne crois pas que nous allons éliminer les batailles, mais quand une bataille se produira sur la glace, il y aura des sanctions plus sévères", a affirmé Gilles Courteau. Il a fait remarquer que le nombre de bagarres avait diminué "de façon significative" dans son circuit au cours des cinq dernières années.
Michelle Courchesne a néanmoins dit souhaiter que des sanctions plus imposantes aient pour effet de faire réfléchir les joueurs à deux fois "avant de jeter les gants".
"Pourquoi votre voisin ne vous frappe-t-il pas chaque jour? a-t-elle demandé. Parce qu'il y a de fortes conséquences à cela. C'est la même chose dans un match de hockey."
Quand on lui a demandé de préciser sa pensée sur le resserrement qu'elle aimerait voir, la ministre a plaidé pour une meilleure "gradation" des sanctions, notamment en ce qui a trait aux suspensions.
"Si (le joueur) a sa suspension de match trois ou cinq minutes avant la fin, quel est l'effet dissuasif?" a-t-elle demandé.
Il reste à voir si les deux autres ligues junior majeur canadiennes - en Ontario et dans l'Ouest - emboîteront rapidement le pas à la LHJMQ. M. Courteau a tenu à souligner que les trois ligues préconisaient une "uniformité" dans les règles de jeu. Il a néanmoins assuré que ses homologues du Canada anglais allaient "collaborer de près à la consultation ainsi qu'à la formulation du projet de règlement".
De son côté, Mme Courchesne a demandé que la question soit inscrite à l'ordre du jour de la prochaine rencontre des ministres responsables du sport, qui doit avoir lieu en mai à Victoria.
C'est la violente agression à laquelle s'est livré samedi le gardien de but Jonathan Roy, des Remparts de Québec, à l'encontre du gardien Bobby Nadeau, des Saguenéens de Chicoutimi, qui a incité la ministre à intervenir.
Roy a écopé sept matchs de suspension tandis que son père Patrick, entraîneur et copropriétaire des Remparts, devra s'éclipser pendant cinq matchs.
En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la Loi sur la sécurité dans les sports, la ministre compte approuver rapidement les nouvelles règles, de façon à ce qu'elles puissent entrer en vigueur dès la saison prochaine.
"Comme ministre des Sports, je m'attends à ce que les deux réglementations comportent des sanctions très dissuasives, à la fois pour les joueurs et pour les entraîneurs, de s'engager dans tout comportement de violence, que ce soit une violence verbale ou physique, sur la glace ou hors glace", a déclaré vendredi Mme Courchesne lors d'une conférence de presse tenue en compagnie du commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau.
"Il n'y a pas de raison que dans quelque sport que ce soit, au Québec, on soit obligés d'utiliser les poings pour démontrer notre capacité d'être compétitifs", a-t-elle ajouté.
M. Courteau s'est engagé à répondre aux souhaits de la ministre, en rappelant que son organisation avait déjà entamé, il y a quelques mois, une consultation sur le sujet auprès de Hockey Canada, de la Ligue canadienne de hockey, du bureau des gouverneurs et des propriétaires d'équipes de la LHJMQ. Des parents, des commanditaires et des experts y prendront aussi part.
Scepticisme
Le commissaire s'est toutefois montré moins optimiste que la ministre quant au réalisme d'éradiquer toute forme de violence au hockey.
"Je ne crois pas que nous allons éliminer les batailles, mais quand une bataille se produira sur la glace, il y aura des sanctions plus sévères", a affirmé Gilles Courteau. Il a fait remarquer que le nombre de bagarres avait diminué "de façon significative" dans son circuit au cours des cinq dernières années.
Michelle Courchesne a néanmoins dit souhaiter que des sanctions plus imposantes aient pour effet de faire réfléchir les joueurs à deux fois "avant de jeter les gants".
"Pourquoi votre voisin ne vous frappe-t-il pas chaque jour? a-t-elle demandé. Parce qu'il y a de fortes conséquences à cela. C'est la même chose dans un match de hockey."
Quand on lui a demandé de préciser sa pensée sur le resserrement qu'elle aimerait voir, la ministre a plaidé pour une meilleure "gradation" des sanctions, notamment en ce qui a trait aux suspensions.
"Si (le joueur) a sa suspension de match trois ou cinq minutes avant la fin, quel est l'effet dissuasif?" a-t-elle demandé.
Il reste à voir si les deux autres ligues junior majeur canadiennes - en Ontario et dans l'Ouest - emboîteront rapidement le pas à la LHJMQ. M. Courteau a tenu à souligner que les trois ligues préconisaient une "uniformité" dans les règles de jeu. Il a néanmoins assuré que ses homologues du Canada anglais allaient "collaborer de près à la consultation ainsi qu'à la formulation du projet de règlement".
De son côté, Mme Courchesne a demandé que la question soit inscrite à l'ordre du jour de la prochaine rencontre des ministres responsables du sport, qui doit avoir lieu en mai à Victoria.
C'est la violente agression à laquelle s'est livré samedi le gardien de but Jonathan Roy, des Remparts de Québec, à l'encontre du gardien Bobby Nadeau, des Saguenéens de Chicoutimi, qui a incité la ministre à intervenir.
Roy a écopé sept matchs de suspension tandis que son père Patrick, entraîneur et copropriétaire des Remparts, devra s'éclipser pendant cinq matchs.