"J'ai eu beaucoup de difficulté à trouver le sommeil"
Hockey mercredi, 27 mars 2002. 18:06 mercredi, 11 déc. 2024. 20:57
(RDS) - Impliqués dans une course pour une place dans les séries, le Canadien a échappé un gros match hier soir contre les Panthers. C'est très difficile à comprendre. Comment une équipe qui bataille pour une place dans les séries peut-elle manquer autant d'énergie, autant d'intensité? André Savard s'est sûrement posé la question et il a décidé aujourd'hui de rappeler des Citadelles de Québec le combatif et énergique Éric Landry. Il vient d'ailleurs d'être choisi joueur de la semaine dans la Ligue américaine.
Ceci dit, avec encore neuf matchs à jouer, le Canadien doit absolument trouver une façon de redresser la situation.
Une douzaine d'heures après avoir baissé pavillon face aux Panthers, les joueurs du Canadien avaient encore sous les yeux le total des tirs au but du dernier match pour leur rappeler que ce qui était arrivé la veille n'était pas un vilain cauchemar mais bien la triste réalité.
"Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de difficulté à trouver le sommeil hier", raconte le défenseur Francis Bouillon.
"C'est difficile à avaler car ce match avait une importance capitale. Deux points peuvent faire toute la différence à la fin. Ça devient un calendrier de 10 parties", pense pour sa part Craig Rivet.
Le Tricolore joue mal depuis la pause olympique. Même si les entraîneurs n'accordent pas souvent d'importance à cette statistique, les hommes de Michel Therrien ont été surclassés au chapitre des tirs au buts dans 21 des 23 derniers matchs mais la brillante tenue de José Théodore change les données. Les optimistes diront par contre que rien n'est terminé et que le Canadien est toujours au huitième rang avec neuf matchs à disputer dont cinq a domicile.
"On peut battre Tampa Bay ou Philadelphie", assure José Théodore, qui domine tous les gardiens de la ligue avec une moyenne d'efficacité de ,928.
"C'est la beauté du sport; on peut se reprendre demain contre le Lightning", minimise l'entraîneur Michel Therrien.
Le Canadien peut se reprendre, c'est vrai. Mais pour ce faire, il faudra démontrer un peu plus de conviction. Craig Rivet estime qu'il faut cesser de jouer les Mini-Wheats et finalement se trouver une véritable identité, soit celle d'une équipe acharnée qui met la priorité sur le jeu défensif.
"Nous voulons être reconnus comme des travailleurs solides en défensive. Dernièrement, on n'a pas joué notre style de hockey. On accorde beaucoup trop de lancers".
On aura une meilleure idée de la véritable identité de cette équipe jeudi soir. En tous cas, au moins de sa force de caractère.
***********
Un fait assez inusité s'est produit dans la match d'hier.
Après environ trois minutes de jeu, les officiels ont constaté la présence de l'attaquant Andreas Dackell dans l'uniforme du Tricolore alors que Michel Therrien n'avait pas inscrit son nom sur la feuille de pointage.
Comme le stipule le règlement, Dackell a été obligé de retraiter au vestiaire pour être remplacé par Arron Asham dont le nom avait été placé sur la liste.
Si le Canadien avait marqué un but et que Dackell s'était trouvé sur la glace, le but aurait été refusé. Après le match, Therrien a reconnu son erreur.
Ceci dit, avec encore neuf matchs à jouer, le Canadien doit absolument trouver une façon de redresser la situation.
Une douzaine d'heures après avoir baissé pavillon face aux Panthers, les joueurs du Canadien avaient encore sous les yeux le total des tirs au but du dernier match pour leur rappeler que ce qui était arrivé la veille n'était pas un vilain cauchemar mais bien la triste réalité.
"Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de difficulté à trouver le sommeil hier", raconte le défenseur Francis Bouillon.
"C'est difficile à avaler car ce match avait une importance capitale. Deux points peuvent faire toute la différence à la fin. Ça devient un calendrier de 10 parties", pense pour sa part Craig Rivet.
Le Tricolore joue mal depuis la pause olympique. Même si les entraîneurs n'accordent pas souvent d'importance à cette statistique, les hommes de Michel Therrien ont été surclassés au chapitre des tirs au buts dans 21 des 23 derniers matchs mais la brillante tenue de José Théodore change les données. Les optimistes diront par contre que rien n'est terminé et que le Canadien est toujours au huitième rang avec neuf matchs à disputer dont cinq a domicile.
"On peut battre Tampa Bay ou Philadelphie", assure José Théodore, qui domine tous les gardiens de la ligue avec une moyenne d'efficacité de ,928.
"C'est la beauté du sport; on peut se reprendre demain contre le Lightning", minimise l'entraîneur Michel Therrien.
Le Canadien peut se reprendre, c'est vrai. Mais pour ce faire, il faudra démontrer un peu plus de conviction. Craig Rivet estime qu'il faut cesser de jouer les Mini-Wheats et finalement se trouver une véritable identité, soit celle d'une équipe acharnée qui met la priorité sur le jeu défensif.
"Nous voulons être reconnus comme des travailleurs solides en défensive. Dernièrement, on n'a pas joué notre style de hockey. On accorde beaucoup trop de lancers".
On aura une meilleure idée de la véritable identité de cette équipe jeudi soir. En tous cas, au moins de sa force de caractère.
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Un fait assez inusité s'est produit dans la match d'hier.
Après environ trois minutes de jeu, les officiels ont constaté la présence de l'attaquant Andreas Dackell dans l'uniforme du Tricolore alors que Michel Therrien n'avait pas inscrit son nom sur la feuille de pointage.
Comme le stipule le règlement, Dackell a été obligé de retraiter au vestiaire pour être remplacé par Arron Asham dont le nom avait été placé sur la liste.
Si le Canadien avait marqué un but et que Dackell s'était trouvé sur la glace, le but aurait été refusé. Après le match, Therrien a reconnu son erreur.