"J'ai hâte à mercredi"
Hockey mardi, 15 mai 2007. 20:12 vendredi, 13 déc. 2024. 09:35
OTTAWA - Tout baigne tellement dans l'huile chez les Sénateurs d'Ottawa qu'on aurait voulu disputer le quatrième match de la finale de l'Est immédiatement après le troisième, lundi soir.
«J'ai hâte à mercredi, j'aurais été prêt à rejouer dès lundi», a affirmé l'attaquant Antoine Vermette, au lendemain de la troisième victoire d'affilée aux dépens des Sabres de Buffalo.
L'entraîneur Bryan Murray avait convié les joueurs à une séance d'entraînement facultative, mardi. Comme c'est le cas depuis le début des séries, presque tout le monde a chaussé les patins. Daniel Alfredsson, Wade Redden et les autres sont allés sur la patinoire.
S'entraîner n'est jamais une corvée pour les athlètes quand ça fonctionne à merveille pour eux. On ne veut pas trop savourer les succès qu'on connaît, occupé qu'on est à rester concentré sur la tâche à accomplir.
«La fébrilité augmente, plus on avance en séries, a souligné Vermette. On a du plaisir comme groupe, mais on a su jusqu'à maintenant garder un bel équilibre sur le plan émotif. On ne regarde pas trop loin devant et on respecte nos adversaires. Personnellement, je ne crains pas de relâchement en vue du quatrième match.»
Les Sénateurs respirent la confiance comme jamais auparavant en séries éliminatoires dans l'histoire moderne de l'organisation. À un gain d'une première participation à la finale de la coupe Stanley, le défi est de garder les pieds sur terre. Murray le sait pertinemment, lui qui a eu à répondre à plusieurs questions sur le sujet, mardi.
«Nous ne sommes pas en finale encore, a-t-il rappelé à un moment donné. On doit gagner une autre fois.
«Aborder les matchs un à la fois doit toujours être notre unique préoccupation, a-t-il renchéri, et c'est là-dessus qu'on met l'accent. C'est la raison pour laquelle on a tenu une réunion d'équipe, afin de le rappeler aux joueurs.»
En 14 matchs?
S'ils l'emportent mercredi, les Sénateurs atteindront la finale de la coupe Stanley en n'ayant eu besoin que de 14 rencontres.
Les Mighty Ducks de Anaheim sont les derniers qui ont eu à jouer si peu de matchs avant de se retrouver en finale, en 2003. Le directeur général à l'époque était Murray.
«Je ne suis pas historien, mais il ne doit pas y avoir beaucoup d'équipes qui ont fait ça. Ce serait un bel accomplissement si on réussissait.»
Murray s'est rappelé, par contre, que la longue période d'inactivité de 11 jours avait été néfaste pour les Ducks.
«Nous n'avions pas été dans le coup dans les deux premiers matchs de la finale (qu'ils avaient perdus 3-0 chacun). On n'avait pas de jambes, il n'y avait aucune implication de notre part.
«On ne s'était quelque peu mis en marche qu'à notre retour à Anaheim», a dit Murray.
Les Devils du New Jersey avaient finalement eu le dernier mot, au terme du septième affrontement de la série.
«J'ai hâte à mercredi, j'aurais été prêt à rejouer dès lundi», a affirmé l'attaquant Antoine Vermette, au lendemain de la troisième victoire d'affilée aux dépens des Sabres de Buffalo.
L'entraîneur Bryan Murray avait convié les joueurs à une séance d'entraînement facultative, mardi. Comme c'est le cas depuis le début des séries, presque tout le monde a chaussé les patins. Daniel Alfredsson, Wade Redden et les autres sont allés sur la patinoire.
S'entraîner n'est jamais une corvée pour les athlètes quand ça fonctionne à merveille pour eux. On ne veut pas trop savourer les succès qu'on connaît, occupé qu'on est à rester concentré sur la tâche à accomplir.
«La fébrilité augmente, plus on avance en séries, a souligné Vermette. On a du plaisir comme groupe, mais on a su jusqu'à maintenant garder un bel équilibre sur le plan émotif. On ne regarde pas trop loin devant et on respecte nos adversaires. Personnellement, je ne crains pas de relâchement en vue du quatrième match.»
Les Sénateurs respirent la confiance comme jamais auparavant en séries éliminatoires dans l'histoire moderne de l'organisation. À un gain d'une première participation à la finale de la coupe Stanley, le défi est de garder les pieds sur terre. Murray le sait pertinemment, lui qui a eu à répondre à plusieurs questions sur le sujet, mardi.
«Nous ne sommes pas en finale encore, a-t-il rappelé à un moment donné. On doit gagner une autre fois.
«Aborder les matchs un à la fois doit toujours être notre unique préoccupation, a-t-il renchéri, et c'est là-dessus qu'on met l'accent. C'est la raison pour laquelle on a tenu une réunion d'équipe, afin de le rappeler aux joueurs.»
En 14 matchs?
S'ils l'emportent mercredi, les Sénateurs atteindront la finale de la coupe Stanley en n'ayant eu besoin que de 14 rencontres.
Les Mighty Ducks de Anaheim sont les derniers qui ont eu à jouer si peu de matchs avant de se retrouver en finale, en 2003. Le directeur général à l'époque était Murray.
«Je ne suis pas historien, mais il ne doit pas y avoir beaucoup d'équipes qui ont fait ça. Ce serait un bel accomplissement si on réussissait.»
Murray s'est rappelé, par contre, que la longue période d'inactivité de 11 jours avait été néfaste pour les Ducks.
«Nous n'avions pas été dans le coup dans les deux premiers matchs de la finale (qu'ils avaient perdus 3-0 chacun). On n'avait pas de jambes, il n'y avait aucune implication de notre part.
«On ne s'était quelque peu mis en marche qu'à notre retour à Anaheim», a dit Murray.
Les Devils du New Jersey avaient finalement eu le dernier mot, au terme du septième affrontement de la série.