"J'ai hâte de voir ce qui va arriver"
Hockey lundi, 2 mars 2009. 16:28 dimanche, 15 déc. 2024. 05:47
MONTREAL - Le rappel du défenseur Ryan O'Byrne, lundi, laisse présager qu'il pourrait y avoir du mouvement de personnel chez le Canadien au cours des prochains jours.
Le Tricolore compte dans son entourage un joueur au-dessus de la limite permise, soit 24, en incluant Alex Tanguay, qui va rencontrer le médecin, mardi.
Advenant que le vétéran ailier gauche obtienne le feu vert pour revenir au jeu dès mercredi, à Buffalo, on devra retirer un élément au sein de la formation afin de lui faire de la place.
De deux choses l'une: le directeur général Bob Gainey est confiant de conclure un échange, peu importe qu'il soit mineur ou majeur, ou il est déjà acquis que Tanguay ne reviendra pas au jeu contre les Sabres.
"J'ai hâte de voir ce qui va arriver, a affirmé Georges Laraque, lundi. Le rappel de O'Byrne fait qu'on a quelques joueurs en trop, au cas où certains seraient échangés. Comme l'équipe va être à l'étranger à la date limite des transactions, mercredi, on veut s'assurer d'avoir suffisamment de joueurs pour le match en soirée."
Après mercredi, les équipes de la LNH n'auront plus de limites de joueurs à respecter, en autant qu'elles demeurent sous le plafond salarial.
Plus de valises
Laraque a dit s'attendre à ce que quelques-uns de ses coéquipiers se présentent à l'aéroport avec quelques valises additionnelles, mardi, en vue du périple que le CH va amorcer à Buffalo le lendemain. Le dur à cuire parle en connaissance de cause.
"Quand j'étais à Phoenix il y a deux ans, a-t-il relaté, j'avais emmené plus de bagages même si les Coyotes partaient pour quelques jours seulement. Je savais que j'allais être échangé à la date limite."
Effectivement, Laraque était passé aux Penguins de Pittsburgh, en retour de Daniel Carcillo et d'un choix de troisième tour.
Mardi, il a assuré qu'il n'apportera pas plus de valises même s'il a laissé entendre, la semaine dernière, qu'il pourrait changer d'adresse.
"Il y a une clause de non-échange dans mon contrat et je n'ai aucunement l'intention de la faire annuler", a-t-il tranché.
Dandenault espère
Un joueur qui va partir avec plus de valises est le vétéran Mathieu Dandenault, qui espère que Gainey puisse l'accomoder comme il l'a fait pour Steve Bégin, la semaine dernière.
"Les dernières journées ont été longues, les prochaines vont l'être également", a commenté Dandenault, qui a été laissé de côté pour la 12e fois cette saison, samedi.
"J'estime que je mérite de jouer, que je peux être utile à l'équipe. Je l'ai prouvé, ça allait bien pour moi. Mais si on pense autrement, il n'y a rien que je puisse faire. Si on veut faire confiance aux jeunes, c'est correct. C'est le choix de l'entraîneur, je le respecte. Je ne me démoralise pas pour autant."
Le Sherbrookois âgé de 33 ans a dit ne pas avoir eu de discussions avec Guy Carbonneau dernièrement, jugeant que ça ne changerait pas grand-chose s'il plaidait son cas. Le message de l'entraîneur ne peut pas être plus clair, de toute façon.
Avec le recul, Dandenault constate que la fracture à l'avant-bras gauche qu'il a subie, le 9 décembre, contre les Flames de Calgary est arrivée à un fort mauvais moment.
"J'étais heureux même si ça faisait un an que je n'avais pas joué en défense. A mon retour au jeu, je m'attendais de rejouer en défense, surtout que l'équipe traversait une période creuse. Je n'ai jamais eu la chance."
Au moment où il a accepté un contrat de quatre ans, à l'été 2005, Dandenault avait en tête de terminer sa carrière dans l'uniforme du Canadien.
"C'était la réalisation d'un rêve pour moi. J'ai toujours voulu rester à Montréal. Mais si je dois partir, je pourrai dire au moins que j'aurai réalisé mon rêve."
Le Tricolore compte dans son entourage un joueur au-dessus de la limite permise, soit 24, en incluant Alex Tanguay, qui va rencontrer le médecin, mardi.
Advenant que le vétéran ailier gauche obtienne le feu vert pour revenir au jeu dès mercredi, à Buffalo, on devra retirer un élément au sein de la formation afin de lui faire de la place.
De deux choses l'une: le directeur général Bob Gainey est confiant de conclure un échange, peu importe qu'il soit mineur ou majeur, ou il est déjà acquis que Tanguay ne reviendra pas au jeu contre les Sabres.
"J'ai hâte de voir ce qui va arriver, a affirmé Georges Laraque, lundi. Le rappel de O'Byrne fait qu'on a quelques joueurs en trop, au cas où certains seraient échangés. Comme l'équipe va être à l'étranger à la date limite des transactions, mercredi, on veut s'assurer d'avoir suffisamment de joueurs pour le match en soirée."
Après mercredi, les équipes de la LNH n'auront plus de limites de joueurs à respecter, en autant qu'elles demeurent sous le plafond salarial.
Plus de valises
Laraque a dit s'attendre à ce que quelques-uns de ses coéquipiers se présentent à l'aéroport avec quelques valises additionnelles, mardi, en vue du périple que le CH va amorcer à Buffalo le lendemain. Le dur à cuire parle en connaissance de cause.
"Quand j'étais à Phoenix il y a deux ans, a-t-il relaté, j'avais emmené plus de bagages même si les Coyotes partaient pour quelques jours seulement. Je savais que j'allais être échangé à la date limite."
Effectivement, Laraque était passé aux Penguins de Pittsburgh, en retour de Daniel Carcillo et d'un choix de troisième tour.
Mardi, il a assuré qu'il n'apportera pas plus de valises même s'il a laissé entendre, la semaine dernière, qu'il pourrait changer d'adresse.
"Il y a une clause de non-échange dans mon contrat et je n'ai aucunement l'intention de la faire annuler", a-t-il tranché.
Dandenault espère
Un joueur qui va partir avec plus de valises est le vétéran Mathieu Dandenault, qui espère que Gainey puisse l'accomoder comme il l'a fait pour Steve Bégin, la semaine dernière.
"Les dernières journées ont été longues, les prochaines vont l'être également", a commenté Dandenault, qui a été laissé de côté pour la 12e fois cette saison, samedi.
"J'estime que je mérite de jouer, que je peux être utile à l'équipe. Je l'ai prouvé, ça allait bien pour moi. Mais si on pense autrement, il n'y a rien que je puisse faire. Si on veut faire confiance aux jeunes, c'est correct. C'est le choix de l'entraîneur, je le respecte. Je ne me démoralise pas pour autant."
Le Sherbrookois âgé de 33 ans a dit ne pas avoir eu de discussions avec Guy Carbonneau dernièrement, jugeant que ça ne changerait pas grand-chose s'il plaidait son cas. Le message de l'entraîneur ne peut pas être plus clair, de toute façon.
Avec le recul, Dandenault constate que la fracture à l'avant-bras gauche qu'il a subie, le 9 décembre, contre les Flames de Calgary est arrivée à un fort mauvais moment.
"J'étais heureux même si ça faisait un an que je n'avais pas joué en défense. A mon retour au jeu, je m'attendais de rejouer en défense, surtout que l'équipe traversait une période creuse. Je n'ai jamais eu la chance."
Au moment où il a accepté un contrat de quatre ans, à l'été 2005, Dandenault avait en tête de terminer sa carrière dans l'uniforme du Canadien.
"C'était la réalisation d'un rêve pour moi. J'ai toujours voulu rester à Montréal. Mais si je dois partir, je pourrai dire au moins que j'aurai réalisé mon rêve."