"J'ai manqué de confiance au camp d'entraînement "
Hockey lundi, 11 déc. 2000. 16:51 dimanche, 15 déc. 2024. 12:12
MONTRÉAL (PC) Le Canadien s'est tourné vers son club-école des Citadelles de Québec dans l'espoir de relancer une attaque qui a été limitée à cinq buts en quatre matchs. Le Tricolore a ainsi rappelé le centre Mike Ribeiro, qui a marqué huit buts et amassé 12 passes en 24 matchs dans la Ligue américaine.
Le deuxième choix du Canadien en 1998 s'est retrouvé au centre de Brian Savage et de Jim Campbell lors de l'entraînement de l'équipe à l'aréna Martin Lapointe.
"Les concours d'habiletés ont démontré que ces deux joueurs possèdent les meilleurs lancers du club. Mon rôle sera de leur donner la rondelle", a déclaré le joueur d'origine portugaise qui n'a cependant obtenu aucune confirmation de la part de l'entraîneur Michel Therrien.
Ribeiro s'est dit étonné d'être rappelé aussi tôt dans la saison. Il croyait même devoir passer toute l'année à Québec.
"J'ai manqué de confiance au camp d'entraînement et mon premier mois a été assez ordinaire, explique-t-il. J'ai mis 10 matchs avant de m'adapter à la Ligue américaine.
"Des joueurs ont ensuite été rappelés, ce qui m'a donné un meilleur temps de glace dans un rôle plus offensif. J'ai eu la chance de jouer avec deux bons joueurs - Pierre Sévigny et Xavier Delisle - et j'ai repris graduellement confiance. Je dois dire que les deux derniers mois ont été excellents."
Un manque d'expérience
La saison dernière, Ribeiro, encore d'âge junior, a pris part à 19 matchs du Canadien. Les nombreuses blessures lui ont permis de jouer dans la Ligue nationale même s'il n'était pas prêt. Il a été limité à un but et une passe.
"Je manquais d'expérience, dit-il. Pour moi, c'était pas mal gros. Mais cette expérience m'a quand même aidé à acquérir de la maturité. Aujourd'hui, je suis plus en mesure de me concentrer sur mon travail. C'est maintenant à moi de me faire une place dans la formation."
À Québec, Ribeiro semble avoir changé ses habitudes de travail. Plusieurs lui ont reproché de ne pas toujours y mettre l'effort. Le directeur général des Citadelles, Raymond Bolduc, a sans doute été son plus sévère critique.
"Lorsqu'on sort du junior, on a l'impression de travailler fort, plaide-t-il. Mais on se rend vite compte que les pros travaillent deux fois plus fort."
Le jeune joueur de centre dit avoir amélioré d'autres facettes de son jeu.
"Ma rapidité d'exécution est meilleure, assure-t-il. J'ai aussi amélioré ma vitesse et mon tempo est plus rapide."
Ribeiro, âgé de 20 ans, est devenu père il y a un mois d'un garçon prénommé Michael.
"Ca change quelqu'un, avoue-t-il. Mais je pense être un bon papa."
Le deuxième choix du Canadien en 1998 s'est retrouvé au centre de Brian Savage et de Jim Campbell lors de l'entraînement de l'équipe à l'aréna Martin Lapointe.
"Les concours d'habiletés ont démontré que ces deux joueurs possèdent les meilleurs lancers du club. Mon rôle sera de leur donner la rondelle", a déclaré le joueur d'origine portugaise qui n'a cependant obtenu aucune confirmation de la part de l'entraîneur Michel Therrien.
Ribeiro s'est dit étonné d'être rappelé aussi tôt dans la saison. Il croyait même devoir passer toute l'année à Québec.
"J'ai manqué de confiance au camp d'entraînement et mon premier mois a été assez ordinaire, explique-t-il. J'ai mis 10 matchs avant de m'adapter à la Ligue américaine.
"Des joueurs ont ensuite été rappelés, ce qui m'a donné un meilleur temps de glace dans un rôle plus offensif. J'ai eu la chance de jouer avec deux bons joueurs - Pierre Sévigny et Xavier Delisle - et j'ai repris graduellement confiance. Je dois dire que les deux derniers mois ont été excellents."
Un manque d'expérience
La saison dernière, Ribeiro, encore d'âge junior, a pris part à 19 matchs du Canadien. Les nombreuses blessures lui ont permis de jouer dans la Ligue nationale même s'il n'était pas prêt. Il a été limité à un but et une passe.
"Je manquais d'expérience, dit-il. Pour moi, c'était pas mal gros. Mais cette expérience m'a quand même aidé à acquérir de la maturité. Aujourd'hui, je suis plus en mesure de me concentrer sur mon travail. C'est maintenant à moi de me faire une place dans la formation."
À Québec, Ribeiro semble avoir changé ses habitudes de travail. Plusieurs lui ont reproché de ne pas toujours y mettre l'effort. Le directeur général des Citadelles, Raymond Bolduc, a sans doute été son plus sévère critique.
"Lorsqu'on sort du junior, on a l'impression de travailler fort, plaide-t-il. Mais on se rend vite compte que les pros travaillent deux fois plus fort."
Le jeune joueur de centre dit avoir amélioré d'autres facettes de son jeu.
"Ma rapidité d'exécution est meilleure, assure-t-il. J'ai aussi amélioré ma vitesse et mon tempo est plus rapide."
Ribeiro, âgé de 20 ans, est devenu père il y a un mois d'un garçon prénommé Michael.
"Ca change quelqu'un, avoue-t-il. Mais je pense être un bon papa."