"J'aimerais jouer jusqu'à 50 ans"
Hockey lundi, 13 mars 2006. 16:21 dimanche, 15 déc. 2024. 07:35
(PC) - Alex Kovalev jouera lundi soir le 900e match de sa carrière. L'attaquant du Canadien aimerait en disputer 900 autres.
"J'aimerais jouer jusqu'à 50 ans, a-t-il lancé à la blague avant le match qui opposait le Canadien au Lightning de Tampa Bay. Je ne me vois pas quitter le hockey. L'été, j'ai des fourmis dans les jambes après deux mois sans hockey. Je me défoule en jouant dans la rue."
Chris Chelios joue toujours dans la Ligue nationale à l'âge de 44 ans. Peut-être Kovalev parviendra-t-il à l'imiter.
"C'est différent pour un défenseur, note le Russe âgé de 33 ans. Mais je me garde en forme avec le vidéo d'entraînement que je vais réaliser cet été."
Le premier Soviétique
Kovalev a été le premier choix des Rangers de New York et le 15e joueur réclamé au repêchage de 1991, l'année d'Eric Lindros. Le patineur natif de Togliatti est ainsi devenu le premier Soviétique réclamé au premier tour d'une séance de repêchage de la LNH.
"Mon rêve était de devenir le premier Russe à remporter la coupe Stanley, raconte-t-il. J'avais déjà une médaille d'or du Championnat du monde de hockey junior et une autre des Jeux olympiques (Albertville en 1992). A ces Jeux, je suis devenu le deuxième plus jeune joueur de hockey à mériter une médaille d'or."
Kovalev a réalisé son rêve en 1994 lorsque les Rangers ont enlevé la coupe en battant en finale les Canucks de Vancouver. C'est durant ces séries que Mark Messier a promis la victoire lors du sixième match contre les Devils du New Jersey.
Des souvenirs
Mike Keenan était l'entraîneur des Rangers. Kovalev ne peut l'oublier.
"Un jour, il me fait venir à son bureau en compagnie de mes compatriotes Alexander Karpovtsev, Sergei Nemchinov et Sergei Zubov. Pour nous motiver, il nous dit qu'il entend des choses sur notre compte, que la coupe Stanley nous laisse indifférents. On a évidemment prouvé le contraire."
Une autre fois, Keenan a servi une leçon à Kovalev qui, à l'époque, prolongeait un peu trop ses présences sur la glace.
"Il m'a fait jouer les sept dernières minutes de la deuxième période puis les six premières minutes de la troisième période sans que je puisse une seule fois revenir au banc. Et le pire, c'est qu'on avait joué la veille", raconte Kovalev en hochant la tête.
Jeune, Kovalev ignorait presque tout de la Ligue nationale. Parfois, il lui arrivait de visionner une cassette d'un match joué deux ou trois ans plus tôt.
"Lors de mon année de repêchage, les Rangers m'ont fait parvenir des cassettes pour que je me familiarise avec le hockey de la Ligue nationale."
Un des beaux souvenirs de Kovalev demeure son association avec Wayne Gretzky, Mario Lemieux et Mark Messier.
"J'ai eu la chance de jouer avec les trois plus grands", dit-il avec fierté.
Une poussée
Kovalev n'est pas étranger à la récente poussée du Canadien. Il a enregistré six buts et récolté huit passes à ses 12 derniers matchs. Durant cette période, le Tricolore a conservé un dossier de 8-1-3.
Kovalev a signé un contrat qui le lie au Canadien jusqu'à la fin de la saison 2008-2009. Il sera alors âgé de 36 ans. Parions qu'il ne songera pas encore à la retraite.
"J'aimerais jouer jusqu'à 50 ans, a-t-il lancé à la blague avant le match qui opposait le Canadien au Lightning de Tampa Bay. Je ne me vois pas quitter le hockey. L'été, j'ai des fourmis dans les jambes après deux mois sans hockey. Je me défoule en jouant dans la rue."
Chris Chelios joue toujours dans la Ligue nationale à l'âge de 44 ans. Peut-être Kovalev parviendra-t-il à l'imiter.
"C'est différent pour un défenseur, note le Russe âgé de 33 ans. Mais je me garde en forme avec le vidéo d'entraînement que je vais réaliser cet été."
Le premier Soviétique
Kovalev a été le premier choix des Rangers de New York et le 15e joueur réclamé au repêchage de 1991, l'année d'Eric Lindros. Le patineur natif de Togliatti est ainsi devenu le premier Soviétique réclamé au premier tour d'une séance de repêchage de la LNH.
"Mon rêve était de devenir le premier Russe à remporter la coupe Stanley, raconte-t-il. J'avais déjà une médaille d'or du Championnat du monde de hockey junior et une autre des Jeux olympiques (Albertville en 1992). A ces Jeux, je suis devenu le deuxième plus jeune joueur de hockey à mériter une médaille d'or."
Kovalev a réalisé son rêve en 1994 lorsque les Rangers ont enlevé la coupe en battant en finale les Canucks de Vancouver. C'est durant ces séries que Mark Messier a promis la victoire lors du sixième match contre les Devils du New Jersey.
Des souvenirs
Mike Keenan était l'entraîneur des Rangers. Kovalev ne peut l'oublier.
"Un jour, il me fait venir à son bureau en compagnie de mes compatriotes Alexander Karpovtsev, Sergei Nemchinov et Sergei Zubov. Pour nous motiver, il nous dit qu'il entend des choses sur notre compte, que la coupe Stanley nous laisse indifférents. On a évidemment prouvé le contraire."
Une autre fois, Keenan a servi une leçon à Kovalev qui, à l'époque, prolongeait un peu trop ses présences sur la glace.
"Il m'a fait jouer les sept dernières minutes de la deuxième période puis les six premières minutes de la troisième période sans que je puisse une seule fois revenir au banc. Et le pire, c'est qu'on avait joué la veille", raconte Kovalev en hochant la tête.
Jeune, Kovalev ignorait presque tout de la Ligue nationale. Parfois, il lui arrivait de visionner une cassette d'un match joué deux ou trois ans plus tôt.
"Lors de mon année de repêchage, les Rangers m'ont fait parvenir des cassettes pour que je me familiarise avec le hockey de la Ligue nationale."
Un des beaux souvenirs de Kovalev demeure son association avec Wayne Gretzky, Mario Lemieux et Mark Messier.
"J'ai eu la chance de jouer avec les trois plus grands", dit-il avec fierté.
Une poussée
Kovalev n'est pas étranger à la récente poussée du Canadien. Il a enregistré six buts et récolté huit passes à ses 12 derniers matchs. Durant cette période, le Tricolore a conservé un dossier de 8-1-3.
Kovalev a signé un contrat qui le lie au Canadien jusqu'à la fin de la saison 2008-2009. Il sera alors âgé de 36 ans. Parions qu'il ne songera pas encore à la retraite.