(PC) - Les choses vont tellement bien pour Mario Lemieux qu'il est encouragé de pouvoir poursuivre sa carrière pendant «quelques saisons additionnelles».

Le propriétaire des Penguins de Pittsburgh et joueur de centre vedette de l'équipe avait 49 points à sa fiche, dont 13 buts, avant le match de mardi contre les Maple Leafs de Toronto. Il possédait une avance de 12 points en tête des marqueurs de la LNH.

Il a pris part à 25 des 26 rencontres de l'équipe et il est en super forme.

«Ouais ça va», a-t-il répondu, mardi, quand on lui a demandé comment il se sentait physiquement.

«Mon dos et ma hanche ne m'occasionnent aucun problème et j'espère être capable de disputer la plupart des matchs.

«C'est l'aspect le plus important pour moi — jouer le plus de matchs. Si je peux le faire, je vais amasser les points. Je vais compléter la saison et j'espère continuer pendant quelques autres saisons.»

Lemieux intensifiera les négociations avec les paliers gouvernementaux au cours des prochains mois afin de doter Pittsburgh d'un nouvel amphithéâtre. L'actuel Mellon Arena, que les Penguins n'arrivent pas à remplir, est désuet.

La présence de Lemieux dans la formation est primordiale afin d'assurer la survie de la concession. On comprend donc pourquoi il veut poursuivre sa carrière pendant quelques saisons.

«S'il n'y a pas de nouvel aréna à Pittsburgh, ce sera très difficile de garder l'équipe ici, a-t-il argué. Je souhaite qu'on en vienne à une entente en janvier ou en février quant au projet de construction d'un nouvel aréna.»

Depuis qu'il est propriétaire, la diminution des assistances est une source de préoccupations pour lui. Les Penguins, comme plusieurs équipes, éprouvent des problèmes à ce chapitre.

«C'est décevant pour presque toutes les équipes de la ligue, à l'exception de quelques-unes, a-t-il admis. Le contexte économique défavorable y est sûrement pour quelque chose, de même que la qualité du produit sur la glace.

«Mais les amateurs reviendront sans doute dans les arénas quand l'économie ira mieux.»

Il a réfuté l'argumentation selon laquelle la diminution des assistances est directement liée à la diminution des bagarres.

«Je ne pense pas qu'il y a autant d'amateurs, quand les amphithéâtres sont vides de 5000 ou 6000 amateurs, qui n'assistent pas aux matchs parce qu'il n'y a pas de bagarre. Ce n'est absolument pas la raison», a-t-il conclu.