Mario Tremblay en est arrivé à une entente de trois ans avec le Wild du Minnesota. On s'attendait au départ du bleuet depuis la nomination de Jacques Lemaire au mois de juin et avec raison puisque les deux s'étaient presque jurés qu'ils allaient travailler ensemble derrière le banc.

"Depuis 2 ou 3 ans, Jacques me disait toujours qu'on allait travailler ensemble. Au début, je prenais ça avec un grain de sel, mais quand il a été nommé, il m'a indiqué que j'allais être son bras droit", a précisé Tremblay.

Ce qui compte surtout pour Mario Tremblay, c'est de revenir plus près de l'action, lui qui occupait le poste de dépisteur professionnel chez le tricolore. Et il soutient être prêt pour ce nouveau défi qui ne sera pas facile alors que l'objectif est de bâtir une franchise.

"Quand tu as été entraîneur du Canadien, tu peux passer à travers n'importe quoi", a admis le bleuet.

Reste qu'il quitte une organisation qui l'a fait grandir presque depuis 30 ans. Il y aura un petit pincement au coeur lorsqu'il quittera Montréal pour de bon, mais pour Mario Tremblay, ce qui compte c'est qu'il quitte sans aucune rancune alors qu'il a vécu des moments difficile à la fin de son passage comme entraîneur du Canadien.

"Ce ne sont que les faibles qui ont de la rancune", a-t-il mentionné.

D'ailleurs, Mario Tremblay n'écarte pas la possibilité de revenir un jour dans l'organisation du Canadien, même si c'était pour occuper un poste où la pression est importante.

"Réjean Houle, ça fait 5 ans qu'il est là et on a tout dit et tout écrit sur lui. Comme dit Réjean, ce qui fait foie de tout c'est la victoire", a déclaré Tremblay.

Avant de vendre sa résidence, Mario Tremblay sera en vacance jusqu'à la mi-août. Par la suite, il quittera vers St-Paul en compagnie de Jacques Lemaire pour une longue saison. Renaud Lavoie à Lachenaie.