"Je ne peux pas demander mieux"
Hockey vendredi, 1 déc. 2000. 19:56 samedi, 14 déc. 2024. 01:00
CALGARY Alain Vigneault disait que la bonne évaluation de son personnel est devenue la qualité principale que doit avoir un homme de hockey.
L'ancien entraîneur du Canadien doit donc se poser des questions en constatant le brio et l'assurance avec lesquels évolue Stéphane Robidas depuis l'arrivée de Michel Therrien à sa place derrière le banc.
Robidas signale que Vigneault avait commencé à l'utiliser davantage juste avant d'être congédié. Mais il a fallu une blessure à Francis Bouillon. Auparavant, ce joueur de qualité avait moisi dans les gradins lors de 15 des 18 premiers matchs du Canadien.
De son propre aveu, Robidas vit actuellement comme un rêve, les plus beaux moments de sa carrière et il reconnaît que l'arrivée de son ancien entraîneur à Fredericton et Québec, un type qui a ouvertement confiance en lui, a été spécialement bénéfique.
"Je ne peux pas demander mieux, dit-il. Ce sont des moments que je n'oublierai pas, surtout qu'ils surviennent au début de ma carrière.
"Si on m'avait dit que j'aurais autant de glace aussi vite dans ma carrière, je ne l'aurais jamais cru. Je ne m'attendais vraiment pas à ça.
"Et en plus l'équipe gagne, tout va bien."
Robidas et Therrien ne sont certes pas étrangers aux récents succès du Canadien, qui a remporté ses trois derniers matchs et quatre de ses cinq derniers.
Therrien a utilisé l'ancienne vedette des Cataractes de Shawinigan pendant plus de 22 minutes à Edmonton et plus de 26 à Vancouver, où il était encore sur la glace dans la dernière minute de cet autre match remporté par un but. Robidas évolue en avantage et en désavantage numérique et, depuis quelques matchs, seul son coéquipier à la défense Eric Weinrich a obtenu plus de temps de glace que lui. Il s'est attiré des éloges de toutes parts.
Robidas a retourné les compliments que lui a faits Weinrich en disant à son tour que le jeu du vétéran captaine par intérim est "facile à lire".
Pas si petit!
Robidas n'aime pas qu'on parle de lui comme un petit joueur.
"Je pèse 190 livres et je mesure presque 5'11"", dit-il en citant les noms de Brian Rafalski, Don Sweeney et... Chris Chelios comme des défenseurs "pas bien bien plus gros que moi."
Il a aussi donné l'exemple passé de Curt Giles.
L'exemple de Chelios (6'1" et plus de 190 livres) surprend et Robidas en est conscient.
"J'ai déjà été à côté de lui et je vous assure qu'il n'est pas tellement plus gros que moi. Mais comprenez-moi bien, ce n'est pas la même chose. Il est plus fort."
Cela dit, Robidas tient très bien son bout physiquement, aidé par un coup de patin qui l'aide à se démarquer, et il n'a jamais subi de blessure grave, ayant disputé des saisons de 79, 79 et 76 matchs dans la Ligue américaine (et dans ce dernier cas, la saison dernière, il a fait un séjour à Montréal).
Et puis, il est bien plus grand que Francis Bouillon!
L'ancien entraîneur du Canadien doit donc se poser des questions en constatant le brio et l'assurance avec lesquels évolue Stéphane Robidas depuis l'arrivée de Michel Therrien à sa place derrière le banc.
Robidas signale que Vigneault avait commencé à l'utiliser davantage juste avant d'être congédié. Mais il a fallu une blessure à Francis Bouillon. Auparavant, ce joueur de qualité avait moisi dans les gradins lors de 15 des 18 premiers matchs du Canadien.
De son propre aveu, Robidas vit actuellement comme un rêve, les plus beaux moments de sa carrière et il reconnaît que l'arrivée de son ancien entraîneur à Fredericton et Québec, un type qui a ouvertement confiance en lui, a été spécialement bénéfique.
"Je ne peux pas demander mieux, dit-il. Ce sont des moments que je n'oublierai pas, surtout qu'ils surviennent au début de ma carrière.
"Si on m'avait dit que j'aurais autant de glace aussi vite dans ma carrière, je ne l'aurais jamais cru. Je ne m'attendais vraiment pas à ça.
"Et en plus l'équipe gagne, tout va bien."
Robidas et Therrien ne sont certes pas étrangers aux récents succès du Canadien, qui a remporté ses trois derniers matchs et quatre de ses cinq derniers.
Therrien a utilisé l'ancienne vedette des Cataractes de Shawinigan pendant plus de 22 minutes à Edmonton et plus de 26 à Vancouver, où il était encore sur la glace dans la dernière minute de cet autre match remporté par un but. Robidas évolue en avantage et en désavantage numérique et, depuis quelques matchs, seul son coéquipier à la défense Eric Weinrich a obtenu plus de temps de glace que lui. Il s'est attiré des éloges de toutes parts.
Robidas a retourné les compliments que lui a faits Weinrich en disant à son tour que le jeu du vétéran captaine par intérim est "facile à lire".
Pas si petit!
Robidas n'aime pas qu'on parle de lui comme un petit joueur.
"Je pèse 190 livres et je mesure presque 5'11"", dit-il en citant les noms de Brian Rafalski, Don Sweeney et... Chris Chelios comme des défenseurs "pas bien bien plus gros que moi."
Il a aussi donné l'exemple passé de Curt Giles.
L'exemple de Chelios (6'1" et plus de 190 livres) surprend et Robidas en est conscient.
"J'ai déjà été à côté de lui et je vous assure qu'il n'est pas tellement plus gros que moi. Mais comprenez-moi bien, ce n'est pas la même chose. Il est plus fort."
Cela dit, Robidas tient très bien son bout physiquement, aidé par un coup de patin qui l'aide à se démarquer, et il n'a jamais subi de blessure grave, ayant disputé des saisons de 79, 79 et 76 matchs dans la Ligue américaine (et dans ce dernier cas, la saison dernière, il a fait un séjour à Montréal).
Et puis, il est bien plus grand que Francis Bouillon!