"Je peux mettre une croix sur le CH"
Hockey vendredi, 24 juil. 2009. 12:31 samedi, 14 déc. 2024. 02:59
Le défenseur québécois Patrice Brisebois n'a toujours pas reçu d'offres d'une équipe de la LNH pour la prochaine saison, lui qui est joueur autonome sans compensation depuis le premier juillet et tout porte à croire qu'il a disputé son dernier match avec le Canadien.
Après 18 saisons passées dans la Ligue nationale, dont 16 avec le Tricolore, le Québécois n'a plus espoir de jouer à Montréal.
"Avec les récentes signatures, il n'y a plus vraiment de place à la défensive," analyse sagement Brisebois. "Avec six défenseurs réguliers et de jeunes défenseurs, je peux mettre un croix sur le Canadien."
Le défenseur a réalisé un rêve cette année en jouant son 1000e match dans le circuit Bettman. Même s'il a atteint ce plateau important, il croit que le compte à rebours n'est pas encore terminé.
"Je ne veux pas parler de retraite parce que je n'ai pas encore pris de décision," poursuit Brisebois. "Je continue à m'entraîner en gymnase alors je suis prêt si une opportunité se présente. Mon agent a parlé à quelques équipes alors il y aura peut-être des développements d'ici la fin du mois. Si je joue, c'est que je suis encore prêt à faire des sacrifices pour une autre saison."
Brisebois aurait sans doute accepté de faire ces sacrifices pour le Canadien, mais la direction du Tricolore a opté pour le changement.
"En environ une semaine, l'équipe a changé de A à Z," affirme le vétéran défenseur. "Higgins a été échangé et Komisarek a quitté. Il y a aussi Kovalev qui adorait jouer à Montréal. Tous les Québécois étaient fiers de porter l'uniforme du Canadien et, le temps de le dire, il n'en reste que trois. On ne peut rien y faire, ce sont leurs décisions."
Si Brisebois ne se trouve pas de travail dans la Ligue nationale, il pourra se concentrer davantage sur la course automobile.
Le pilote québécois fera d'ailleurs ses débuts en série Nascar Canadian Tire au Grand Prix de Trois-Rivières, les 14-15 et 16 août prochain.
D'après un reportage d'Anouk Grignon-L'Anglais
Après 18 saisons passées dans la Ligue nationale, dont 16 avec le Tricolore, le Québécois n'a plus espoir de jouer à Montréal.
"Avec les récentes signatures, il n'y a plus vraiment de place à la défensive," analyse sagement Brisebois. "Avec six défenseurs réguliers et de jeunes défenseurs, je peux mettre un croix sur le Canadien."
Le défenseur a réalisé un rêve cette année en jouant son 1000e match dans le circuit Bettman. Même s'il a atteint ce plateau important, il croit que le compte à rebours n'est pas encore terminé.
"Je ne veux pas parler de retraite parce que je n'ai pas encore pris de décision," poursuit Brisebois. "Je continue à m'entraîner en gymnase alors je suis prêt si une opportunité se présente. Mon agent a parlé à quelques équipes alors il y aura peut-être des développements d'ici la fin du mois. Si je joue, c'est que je suis encore prêt à faire des sacrifices pour une autre saison."
Brisebois aurait sans doute accepté de faire ces sacrifices pour le Canadien, mais la direction du Tricolore a opté pour le changement.
"En environ une semaine, l'équipe a changé de A à Z," affirme le vétéran défenseur. "Higgins a été échangé et Komisarek a quitté. Il y a aussi Kovalev qui adorait jouer à Montréal. Tous les Québécois étaient fiers de porter l'uniforme du Canadien et, le temps de le dire, il n'en reste que trois. On ne peut rien y faire, ce sont leurs décisions."
Si Brisebois ne se trouve pas de travail dans la Ligue nationale, il pourra se concentrer davantage sur la course automobile.
Le pilote québécois fera d'ailleurs ses débuts en série Nascar Canadian Tire au Grand Prix de Trois-Rivières, les 14-15 et 16 août prochain.
D'après un reportage d'Anouk Grignon-L'Anglais