"Je réalise ce que je dois faire"
Hockey dimanche, 15 déc. 2002. 17:37 jeudi, 12 déc. 2024. 02:35
(PC) - L'absence d'un ailier robuste dans la première unité offensive représente un vide que le Canadien n'a jamais été en mesure de combler ces dernières années. Ce genre de joueur est une denrée rare dans la Ligue nationale et les équipes qui ont la chance d'en avoir un refusent généralement de s'en départir.
Depuis cinq matchs, Chad Kilger remplit ce rôle à la gauche de Saku Koivu et Richard Zednik. Ce n'est pas la première fois que le patineur de Cornwall se voit confier pareille responsabilité. Jusqu'ici, il s'est toujours éteint après quelques étincelles.
De la maturité
À sa huitième saison dans la LNH malgré ses 26 ans, Kilger semble déterminé à profiter pleinement de l'occasion que lui offre Michel Therrien.
Samedi contre les Bruins de Boston, il a marqué son quatrième but en cinq rencontres, glissant la rondelle derrière John Grahame après une belle passe de Koivu.
«Je réalise maintenant ce que je dois faire, disait récemment Kilger, qui a été le premier choix des Mighty Ducks d'Anaheim et le quatrième joueur réclamé au repêchage de 1995.
«Je dois me retrouver au milieu de l'action, travailler dans les coins de patinoire et créer de l'espace pour mes coéquipiers», ajoute cet athlète de six pieds quatre pouces et 224 livres.
Un père arbitre
Lorsqu'il sent le besoin de discuter de son jeu, Kilger n'a pas à aller bien loin. Son père Bob est un ancien arbitre de la LNH qui occupe aujourd'hui un siège de député aux Communes.
«Il voit le jeu d'une perspective différente. Mais, surtout, il ne cesse de m'encourager. Il me répète souvent de conserver la rondelle au lieu de m'en débarrasser. Je respecte beaucoup sa connaissance du hockey.»
Therrien est très satisfait de la contribution de Kilger. L'entraîneur l'avait pourtant envoyé dans les tribunes durant deux matchs avant de le parachuter dans le premier trio.
«Il s'est bien intégré, dit-il. C'est devenu un trio menaçant. Kilger exerce un bon échec-avant et il crée de l'espace. Il est efficace dans son nouveau rôle en plus de bien jouer en désavantage numérique.»
Zednik dit apprécier sa présence.
«Il est rapide pour un joueur de son gabarit. Il travaille très fort, surtout dans les coins de patinoire», laisse entendre le Slovaque qui compte déjà 14 buts à son dossier.
Koivu parle le même sens.
«Il est vraiment solide», note le capitaine.
Kilger ne sera jamais un grand marqueur. Junior, il a déjà inscrit 42 buts en 65 matchs à Cornwall. Dans la LNH, sa meilleure production se limite à 15 buts durant la saison 1998-1999 qu'il avait partagée entre Chicago et Edmonton.
A Montréal, son rendement sera plutôt mesuré par les succès de ses compagnons de jeu. Jusqu'ici, Koivu et Zednik n'ont pas à se plaindre.
Depuis cinq matchs, Chad Kilger remplit ce rôle à la gauche de Saku Koivu et Richard Zednik. Ce n'est pas la première fois que le patineur de Cornwall se voit confier pareille responsabilité. Jusqu'ici, il s'est toujours éteint après quelques étincelles.
De la maturité
À sa huitième saison dans la LNH malgré ses 26 ans, Kilger semble déterminé à profiter pleinement de l'occasion que lui offre Michel Therrien.
Samedi contre les Bruins de Boston, il a marqué son quatrième but en cinq rencontres, glissant la rondelle derrière John Grahame après une belle passe de Koivu.
«Je réalise maintenant ce que je dois faire, disait récemment Kilger, qui a été le premier choix des Mighty Ducks d'Anaheim et le quatrième joueur réclamé au repêchage de 1995.
«Je dois me retrouver au milieu de l'action, travailler dans les coins de patinoire et créer de l'espace pour mes coéquipiers», ajoute cet athlète de six pieds quatre pouces et 224 livres.
Un père arbitre
Lorsqu'il sent le besoin de discuter de son jeu, Kilger n'a pas à aller bien loin. Son père Bob est un ancien arbitre de la LNH qui occupe aujourd'hui un siège de député aux Communes.
«Il voit le jeu d'une perspective différente. Mais, surtout, il ne cesse de m'encourager. Il me répète souvent de conserver la rondelle au lieu de m'en débarrasser. Je respecte beaucoup sa connaissance du hockey.»
Therrien est très satisfait de la contribution de Kilger. L'entraîneur l'avait pourtant envoyé dans les tribunes durant deux matchs avant de le parachuter dans le premier trio.
«Il s'est bien intégré, dit-il. C'est devenu un trio menaçant. Kilger exerce un bon échec-avant et il crée de l'espace. Il est efficace dans son nouveau rôle en plus de bien jouer en désavantage numérique.»
Zednik dit apprécier sa présence.
«Il est rapide pour un joueur de son gabarit. Il travaille très fort, surtout dans les coins de patinoire», laisse entendre le Slovaque qui compte déjà 14 buts à son dossier.
Koivu parle le même sens.
«Il est vraiment solide», note le capitaine.
Kilger ne sera jamais un grand marqueur. Junior, il a déjà inscrit 42 buts en 65 matchs à Cornwall. Dans la LNH, sa meilleure production se limite à 15 buts durant la saison 1998-1999 qu'il avait partagée entre Chicago et Edmonton.
A Montréal, son rendement sera plutôt mesuré par les succès de ses compagnons de jeu. Jusqu'ici, Koivu et Zednik n'ont pas à se plaindre.
