Jean Béliveau rentre au bercail
Hockey mardi, 31 oct. 2000. 15:46 mercredi, 11 déc. 2024. 19:35
Reprenant graduellement des forces après avoir combattu un cancer de la gorge, Jean Béliveau est prêt à renouer avec «son» public. L'ancien grand numéro 4 du Canadien a effectué sa première sortie publique à l'occasion de la création de la Fondation du Club de hockey Canadien pour l'enfance, jeudi, journée de son 69e anniversaire de naissance.
«J'ai toujours apprécié rencontrer les gens et je continuerai de le faire quand j'aurai regagné toutes mes forces, a-t-il avancé. Mais je ne pourrai peut-être pas le faire au même rythme qu'avant.» Fidèle à ses habitudes de l'époque quand il travaillait chez le Canadien, Béliveau s'est pointé au Centre Molson tôt hier matin. Aux personnes qui le saluaient en lui demandant comment il allait, il répondait: «Pas si mal.»
«J'étais un peu nerveux avant de venir ici parce que je me demandais si j'en aurais la force, a-t-il avoué. J'aurais cru être plus fort, mais ce n'est pas si mal. Il y a une dizaine de jours, j'aurais été incapable de participer à une conférence de presse du genre.»
Il n'avait pas perdu son sens de l'humour pour autant. «La seule chose positive de ma maladie, c'est qu'elle m'a permis de retrouver mon poids de joueur», a-t-il lancé en souriant, avant d'ajouter qu'il ne souhaite à personne de perdre du poids de cette façon. Il a recommencé à manger de la nourriture solide, mais les aliments n'ont plus le même goût qu'avant.
«Ça va revenir m'a-t-on dit. Les seules séquelles seront au niveau de la glande salivaire. C'est pour ça que je bois beaucoup d'eau.» Celui qu'on appelle affectueusement le «Gros Bill» a reçu de bonnes nouvelles de ses médecins dernièrement, mais il sait que la maladie peut réapparaître sournoisement à tout moment.
«Ma vie en est devenue une d'inquiétude, a-t-il souligné. J'ai subi des examens la semaine dernière et je n'ai pas encore obtenu les résultats. Je n'ose pas appeler à l'hôpital. Je dois rencontrer mes médecins le 13 septembre. Que vont-ils me dire? «Mais je compose bien avec la situation et je prends les journées une à la fois. Je n'ai pas eu une seule journée noire depuis le début. Le moral est bon. Mentalement, j'ai toujours été fort. Je suis très optimiste et j'ai bon espoir que tout ira bien.»
Béliveau n'a pas hésité un moment quand on lui a demandé de siéger au sein du conseil d'administration de la nouvelle Fondation du Canadien pour l'enfance. «C'est une très belle intiative», a-t-il dit.
La Fondation, créée afin de resserrer les liens entre le Canadien et la population, a comme objectif de récolter 500 000 $ annuellement afin de venir en aide aux enfants défavorisés du Québec. Guy Lafleur en assumera la présidence. «J'ai toujours eu à coeur la cause des enfants et c'est avec beaucoup de fierté que j'ai accepté la présidence de ce superbe projet», a mentionné l'ancien numéro 10 du Tricolore.
Ambassadeur du Canadien depuis cinq ans, Lafleur s'est dit heureux de jouer un rôle plus important au sein de l'organisation. Au nombre des activités de financement qu'il veut organiser, il y a la présentation d'un match Canadien-Nordiques l'hiver prochain.
«J'ai toujours apprécié rencontrer les gens et je continuerai de le faire quand j'aurai regagné toutes mes forces, a-t-il avancé. Mais je ne pourrai peut-être pas le faire au même rythme qu'avant.» Fidèle à ses habitudes de l'époque quand il travaillait chez le Canadien, Béliveau s'est pointé au Centre Molson tôt hier matin. Aux personnes qui le saluaient en lui demandant comment il allait, il répondait: «Pas si mal.»
«J'étais un peu nerveux avant de venir ici parce que je me demandais si j'en aurais la force, a-t-il avoué. J'aurais cru être plus fort, mais ce n'est pas si mal. Il y a une dizaine de jours, j'aurais été incapable de participer à une conférence de presse du genre.»
Il n'avait pas perdu son sens de l'humour pour autant. «La seule chose positive de ma maladie, c'est qu'elle m'a permis de retrouver mon poids de joueur», a-t-il lancé en souriant, avant d'ajouter qu'il ne souhaite à personne de perdre du poids de cette façon. Il a recommencé à manger de la nourriture solide, mais les aliments n'ont plus le même goût qu'avant.
«Ça va revenir m'a-t-on dit. Les seules séquelles seront au niveau de la glande salivaire. C'est pour ça que je bois beaucoup d'eau.» Celui qu'on appelle affectueusement le «Gros Bill» a reçu de bonnes nouvelles de ses médecins dernièrement, mais il sait que la maladie peut réapparaître sournoisement à tout moment.
«Ma vie en est devenue une d'inquiétude, a-t-il souligné. J'ai subi des examens la semaine dernière et je n'ai pas encore obtenu les résultats. Je n'ose pas appeler à l'hôpital. Je dois rencontrer mes médecins le 13 septembre. Que vont-ils me dire? «Mais je compose bien avec la situation et je prends les journées une à la fois. Je n'ai pas eu une seule journée noire depuis le début. Le moral est bon. Mentalement, j'ai toujours été fort. Je suis très optimiste et j'ai bon espoir que tout ira bien.»
Béliveau n'a pas hésité un moment quand on lui a demandé de siéger au sein du conseil d'administration de la nouvelle Fondation du Canadien pour l'enfance. «C'est une très belle intiative», a-t-il dit.
La Fondation, créée afin de resserrer les liens entre le Canadien et la population, a comme objectif de récolter 500 000 $ annuellement afin de venir en aide aux enfants défavorisés du Québec. Guy Lafleur en assumera la présidence. «J'ai toujours eu à coeur la cause des enfants et c'est avec beaucoup de fierté que j'ai accepté la présidence de ce superbe projet», a mentionné l'ancien numéro 10 du Tricolore.
Ambassadeur du Canadien depuis cinq ans, Lafleur s'est dit heureux de jouer un rôle plus important au sein de l'organisation. Au nombre des activités de financement qu'il veut organiser, il y a la présentation d'un match Canadien-Nordiques l'hiver prochain.