Joé Juneau est heureux avec le Canadien
Hockey mardi, 2 avr. 2002. 18:35 mercredi, 11 déc. 2024. 21:12
(PC)-Joé Juneau ne regrette aucunement sa décision d'avoir choisi le Canadien, ce qui ne l'empêche pas d'apprécier ce qui se passe actuellement au sein de son ancienne équipe de Phoenix.
En l'emportant 5-3 contre les Blues de St.Louis lundi, les Coyotes ont rejoint momentanément les Sharks de San José au premier rang de la section du Pacifique. Les deux équipes s'affronteront jeudi et celle qui sera au premier rang à la fin de la saison sera automatiquement classée au moins au troisième rang de l'Association Ouest. Mais les Coyotes pourraient même terminer au deuxième rang.
Pas mal pour une équipe qui a perdu Keith Tkachuk et Jeremy Roenick, et ne devaient même pas atteindre les séries. Leur histoire ressemble à celle des Mariners de Seattle, qui se sont améliorés au point d'atteindre les séries après avoir laissé partir Randy Johnson, Ken Griffey puis Alex Rodriguez.
L'aide de Benoit Allaire
«Je suis surpris oui et non parce qu'ils ont Sean Burke qui a, je crois, la meilleure fiche des gardiens de la Ligue nationale depuis qu'il est arrivé à Phoenix. Ils ont aussi un entraîneur, Bob Francis, et un adjoint (expérimenté), Rick Bowness, qui exercent un bon leadership», a noté Juneau.
Burke est redevenu un gardien de premier plan avec l'aide de Benoit Allaire, l'ancien entraîneur des gardiens du Canadien. «Une équipe peut devenir meilleure sans de gros joueurs si ceux-ci s'avèrent une distraction, explique Juneau. Je parle à des gens là-bas, et les Coyotes forment vraiment une équipe. L'atmosphère est très agréable et les joueurs sont choyés et traités avec classe.»
Cela dit, Juneau affirme que les Coyotes souhaitaient garder Roenick et que celui-ci aurait aimé rester, mais qu'on n'avait pas assez d'argent pour le payer. Plusieurs décisions qui ont bien tourné ont d'ailleurs été prises pour des considérations financières et sans doute que les Coyotes eux-mêmes ne s'attendaient pas à connaître autant de succès dès cette saison. «L'important, soutient-il, c'est que des gars comme Burke, (Claude) Lemieux et (Teppo) Numminen aient suffisamment cru à cette équipe.»
Gretzky et Brière
Juneau ne saurait dire à quel point l'actionnaire Wayne Gretzky a eu son mot à dire dans la sélection des joueurs, notamment Daymond Langkow, le meilleur compteur des Coyotes. Mais il y a «sûrement» été pour quelque chose, dit-il. «Il connaît la "game", c'est certain, et il connaît encore les joueurs contre lesquels il a joué.»
Gretzky peut avoir eu son mot à dire dans l'utilisation d'un petit joueur comme Daniel Brière, rendu à 31 buts, et qui en compte neuf à ses six derniers matchs, ainsi que 13 points à ses huit derniers. Il semble aussi avoir vu juste en nommant son ami et ancien agent Michael Bartlett comme directeur général.
Le bordel
Pourtant, Juneau convient que c'était bel et bien le bordel au sein de l'organisation en attendant le changement officiel de direction la saison dernière : «Gretzky était chassé du vestiaire, Claude Lemieux avait signé un contrat mais attendait l'arrivée des nouveaux propriétaires, etc.»
Juneau souhaitait revenir près de chez lui et compléter la saison à Ottawa pour avoir la chance de participer aux séries. «Mais à la fin quand on a eu une chance d'y participer nous-mêmes (on les a ratées même si on a eu 90 points), je suis un de ceux qui ont poussé le plus fort. Francis m'a dit que si j'avais joué avec des joueurs plus productifs, j'aurais amassé 50 passes. C'est un vrai beau compliment qui fait plaisir à entendre.»
Les Coyotes auraient bien voulu garder le Québécois de 34 ans, qui a complété la saison avec une fiche de 10-23-33, mais celui-ci avait déjà décidé qu'il ne resterait là-bas qu'un an avant de revenir à Ottawa ou Montréal. «C'était aussi une question d'argent pour eux», avoue aussi le joueur auquel le Canadien ne doit pas regretter d'avoir consenti un salaire de 1,8 million $.
Et lui est tout aussi heureux de connaître une aussi bonne saison à sa première campagne professionnelle chez lui au Québec. «Mais l'important, dit-il, c'est que l'équipe va bien.»
En l'emportant 5-3 contre les Blues de St.Louis lundi, les Coyotes ont rejoint momentanément les Sharks de San José au premier rang de la section du Pacifique. Les deux équipes s'affronteront jeudi et celle qui sera au premier rang à la fin de la saison sera automatiquement classée au moins au troisième rang de l'Association Ouest. Mais les Coyotes pourraient même terminer au deuxième rang.
Pas mal pour une équipe qui a perdu Keith Tkachuk et Jeremy Roenick, et ne devaient même pas atteindre les séries. Leur histoire ressemble à celle des Mariners de Seattle, qui se sont améliorés au point d'atteindre les séries après avoir laissé partir Randy Johnson, Ken Griffey puis Alex Rodriguez.
L'aide de Benoit Allaire
«Je suis surpris oui et non parce qu'ils ont Sean Burke qui a, je crois, la meilleure fiche des gardiens de la Ligue nationale depuis qu'il est arrivé à Phoenix. Ils ont aussi un entraîneur, Bob Francis, et un adjoint (expérimenté), Rick Bowness, qui exercent un bon leadership», a noté Juneau.
Burke est redevenu un gardien de premier plan avec l'aide de Benoit Allaire, l'ancien entraîneur des gardiens du Canadien. «Une équipe peut devenir meilleure sans de gros joueurs si ceux-ci s'avèrent une distraction, explique Juneau. Je parle à des gens là-bas, et les Coyotes forment vraiment une équipe. L'atmosphère est très agréable et les joueurs sont choyés et traités avec classe.»
Cela dit, Juneau affirme que les Coyotes souhaitaient garder Roenick et que celui-ci aurait aimé rester, mais qu'on n'avait pas assez d'argent pour le payer. Plusieurs décisions qui ont bien tourné ont d'ailleurs été prises pour des considérations financières et sans doute que les Coyotes eux-mêmes ne s'attendaient pas à connaître autant de succès dès cette saison. «L'important, soutient-il, c'est que des gars comme Burke, (Claude) Lemieux et (Teppo) Numminen aient suffisamment cru à cette équipe.»
Gretzky et Brière
Juneau ne saurait dire à quel point l'actionnaire Wayne Gretzky a eu son mot à dire dans la sélection des joueurs, notamment Daymond Langkow, le meilleur compteur des Coyotes. Mais il y a «sûrement» été pour quelque chose, dit-il. «Il connaît la "game", c'est certain, et il connaît encore les joueurs contre lesquels il a joué.»
Gretzky peut avoir eu son mot à dire dans l'utilisation d'un petit joueur comme Daniel Brière, rendu à 31 buts, et qui en compte neuf à ses six derniers matchs, ainsi que 13 points à ses huit derniers. Il semble aussi avoir vu juste en nommant son ami et ancien agent Michael Bartlett comme directeur général.
Le bordel
Pourtant, Juneau convient que c'était bel et bien le bordel au sein de l'organisation en attendant le changement officiel de direction la saison dernière : «Gretzky était chassé du vestiaire, Claude Lemieux avait signé un contrat mais attendait l'arrivée des nouveaux propriétaires, etc.»
Juneau souhaitait revenir près de chez lui et compléter la saison à Ottawa pour avoir la chance de participer aux séries. «Mais à la fin quand on a eu une chance d'y participer nous-mêmes (on les a ratées même si on a eu 90 points), je suis un de ceux qui ont poussé le plus fort. Francis m'a dit que si j'avais joué avec des joueurs plus productifs, j'aurais amassé 50 passes. C'est un vrai beau compliment qui fait plaisir à entendre.»
Les Coyotes auraient bien voulu garder le Québécois de 34 ans, qui a complété la saison avec une fiche de 10-23-33, mais celui-ci avait déjà décidé qu'il ne resterait là-bas qu'un an avant de revenir à Ottawa ou Montréal. «C'était aussi une question d'argent pour eux», avoue aussi le joueur auquel le Canadien ne doit pas regretter d'avoir consenti un salaire de 1,8 million $.
Et lui est tout aussi heureux de connaître une aussi bonne saison à sa première campagne professionnelle chez lui au Québec. «Mais l'important, dit-il, c'est que l'équipe va bien.»