Jordan LaVallee, un modèle
Hockey lundi, 22 mai 2006. 15:26 dimanche, 15 déc. 2024. 16:38
MONCTON (PC) - L'Américain des Remparts Jordan LaVallee a appris le français beaucoup plus vite que Saku Koivu, mais il avait un avantage important: l'amour...
"Je sortais avec une fille qui me parlait en français et moi je lui répondais en anglais. On se comprenait difficilement et j'ai réalisé que ça n'avait pas de sens. Je me suis donc appliqué au français...", raconte l'auteur de deux buts, dimanche, dans la victoire de 6-3 sur les Giants de Vancouver.
Trois ans plus tard, ce choix de quatrième ronde des Thrashers d'Atlanta en 2005 (116e en tout) parle un français québécois presque impeccable. Et il fréquente toujours la même jeune femme!
"Peut-être aussi que j'avais ça dans le sang", dit-il de son apprentissage rapide.
Quand elle a su qu'il poursuivrait sa carrière à Québec, sa mère, dont il porte le nom (uniquement pour une raison pratique), l'a instruit sur ses origines: "Mon arrière-arrière-arrière grand-père venait de Trois-Rivières".
Si être célibataire et vouloir fréquenter des jeunes gens de l'autre sexe a toujours été une excellente motivation pour apprendre une autre langue, LaVallee affirme aussi que c'est une simple question de respect pour son entourage quand on est appelé à passer quatre ans dans un milieu.
Visiblement au courant des critiques à l'endroit du capitaine du Canadien à Montréal, LaVallee n'a pas voulu commenter le fait que Koivu ne parle toujours pas français. A la décharge de ce dernier, il faut aussi réaliser que l'environnement linguistique n'est pas du tout le même à Québec, une ville unilingue française, qu'à Montréal.
Avant lui, Josh Hennessy, un autre Américain qui a été repêché au 43e rang par les Sharks de San Jose en 2003, a aussi appris le français très rapidement et a même été le capitaine des Remparts.
Apprendre une deuxième langue, "ce n'est pas difficile et c'est le fun", estime LaVallee, qui apprécie la chance qu'il a eue de se retrouver dans une ville comme Québec pour jouer au hockey junior. Plutôt qu'à Moose Jaw ou Medecine Hat, disons. "Il y a un bon 'night life"', note-t-il en souriant.
LaVallee est né en Oregon dans le nord-ouest américain, mais a surtout vécu à Binghampton, dans l'Etat de New York, puis Boston, au gré des affectations de son père, professeur à l'université.
Quand il a été repêché par les Remparts, il lui aurait fallu attendre trois ans avant d'aboutir dans un collège américain de sorte qu'il n'a pas hésité, après avoir visité la ville, à opter pour la Ligue de hockey junior majeur du Québec, une décision qu'il ne regrette surtout pas aujourd'hui.
LaVallee n'a disputé que 37 matchs en saison régulière, au cours desquels il a totalisé un point par match (18-19). Une blessure au dos subie au camp d'entraînement des Thrashers a coûté une demi-saison à ce grand bonhomme de 6'3' et quelque 220 livres, qui a ajouté 15 points (7-8) en 23 matchs éliminatoires de la LHJMQ.
Les choses allaient bien pour lui au camp des Thrashers, dit-il, avant cette malencontreuse blessure.
"On m'a fait jouer avec (Marc) Savard et (Marian) Hossa. Wow! C'était le fun!"
LaVallee, qui a eu 20 ans le 11 mai, aimerait bien jouer à Atlanta dès la saison prochaine, mais il est conscient qu'il a plus de chance de se retrouver dans la Ligue américaine.
"Je sortais avec une fille qui me parlait en français et moi je lui répondais en anglais. On se comprenait difficilement et j'ai réalisé que ça n'avait pas de sens. Je me suis donc appliqué au français...", raconte l'auteur de deux buts, dimanche, dans la victoire de 6-3 sur les Giants de Vancouver.
Trois ans plus tard, ce choix de quatrième ronde des Thrashers d'Atlanta en 2005 (116e en tout) parle un français québécois presque impeccable. Et il fréquente toujours la même jeune femme!
"Peut-être aussi que j'avais ça dans le sang", dit-il de son apprentissage rapide.
Quand elle a su qu'il poursuivrait sa carrière à Québec, sa mère, dont il porte le nom (uniquement pour une raison pratique), l'a instruit sur ses origines: "Mon arrière-arrière-arrière grand-père venait de Trois-Rivières".
Si être célibataire et vouloir fréquenter des jeunes gens de l'autre sexe a toujours été une excellente motivation pour apprendre une autre langue, LaVallee affirme aussi que c'est une simple question de respect pour son entourage quand on est appelé à passer quatre ans dans un milieu.
Visiblement au courant des critiques à l'endroit du capitaine du Canadien à Montréal, LaVallee n'a pas voulu commenter le fait que Koivu ne parle toujours pas français. A la décharge de ce dernier, il faut aussi réaliser que l'environnement linguistique n'est pas du tout le même à Québec, une ville unilingue française, qu'à Montréal.
Avant lui, Josh Hennessy, un autre Américain qui a été repêché au 43e rang par les Sharks de San Jose en 2003, a aussi appris le français très rapidement et a même été le capitaine des Remparts.
Apprendre une deuxième langue, "ce n'est pas difficile et c'est le fun", estime LaVallee, qui apprécie la chance qu'il a eue de se retrouver dans une ville comme Québec pour jouer au hockey junior. Plutôt qu'à Moose Jaw ou Medecine Hat, disons. "Il y a un bon 'night life"', note-t-il en souriant.
LaVallee est né en Oregon dans le nord-ouest américain, mais a surtout vécu à Binghampton, dans l'Etat de New York, puis Boston, au gré des affectations de son père, professeur à l'université.
Quand il a été repêché par les Remparts, il lui aurait fallu attendre trois ans avant d'aboutir dans un collège américain de sorte qu'il n'a pas hésité, après avoir visité la ville, à opter pour la Ligue de hockey junior majeur du Québec, une décision qu'il ne regrette surtout pas aujourd'hui.
LaVallee n'a disputé que 37 matchs en saison régulière, au cours desquels il a totalisé un point par match (18-19). Une blessure au dos subie au camp d'entraînement des Thrashers a coûté une demi-saison à ce grand bonhomme de 6'3' et quelque 220 livres, qui a ajouté 15 points (7-8) en 23 matchs éliminatoires de la LHJMQ.
Les choses allaient bien pour lui au camp des Thrashers, dit-il, avant cette malencontreuse blessure.
"On m'a fait jouer avec (Marc) Savard et (Marian) Hossa. Wow! C'était le fun!"
LaVallee, qui a eu 20 ans le 11 mai, aimerait bien jouer à Atlanta dès la saison prochaine, mais il est conscient qu'il a plus de chance de se retrouver dans la Ligue américaine.