Koivu s'approche de Béliveau
Hockey mardi, 30 oct. 2007. 19:23 jeudi, 12 déc. 2024. 13:41
Trente-six ans après avoir annoncé sa retraite, Jean Béliveau détient toujours le record pour le plus long règne en tant que capitaine chez le Canadien avec 10 saisons. De 1961 à 1971, Béliveau aura marqué l'histoire du Tricolore avec son élégance, sa générosité et ses succès.
"Quand Toe (Blake) est sorti de sa petite chambre et qu'il a dit: "Voici, les gars, votre nouveau capitaine", je ne le croyais pas. Je ne m'y attendais pas, puisque que je n'étais même pas assistant!", se remémore Béliveau.
Saku Koivu entame quant à lui sa neuvième saison à titre de capitaine de la Sainte-Flanelle. À moins d'une transaction ou d'un événement inattendu, le Finlandais égalera le record de Béliveau la saison prochaine, un exploit qui surviendrait dans le cadre du centenaire du Canadien.
"J'ai toujours prétendu que les records, les chiffres étaient simplement des objectifs à atteindre", relativise Béliveau.
Béliveau et Koivu ont occupé ce prestigieux poste à des époques bien différentes dans l'histoire du Canadien. Si le premier a raté une seule fois les séries et remporté cinq fois la coupe Stanley, l'autre n'a toujours pas touché au précieux trophée et manqué quatre fois le rendez-vous printanier.
"Ça ne doit pas être facile, concède Béliveau. J'ai joué pendant plusieurs années où il y avait un Américain dans l'équipe, tous les autres étaient Canadiens. Aujourd'hui, je regarde le Canadien et il doit y avoir au moins six ou sept différentes nationalités. Le travail, c'est de rassembler ton équipe."
Pas de doute, les amateurs se sont rassemblés autour de Koivu. Sa bataille contre le cancer et son implication dans la communauté ont augmenté le capital de sympathie à son endroit. Un seul point achoppe : il n'a toujours pas appris le français.
"On ne peut pas dire à quelqu'un : "Tu vas apprendre le russe." Tu peux par contre le lui suggérer, croit Béliveau. Plus on parle de langues, mieux c'est."
"Quand Toe (Blake) est sorti de sa petite chambre et qu'il a dit: "Voici, les gars, votre nouveau capitaine", je ne le croyais pas. Je ne m'y attendais pas, puisque que je n'étais même pas assistant!", se remémore Béliveau.
Saku Koivu entame quant à lui sa neuvième saison à titre de capitaine de la Sainte-Flanelle. À moins d'une transaction ou d'un événement inattendu, le Finlandais égalera le record de Béliveau la saison prochaine, un exploit qui surviendrait dans le cadre du centenaire du Canadien.
"J'ai toujours prétendu que les records, les chiffres étaient simplement des objectifs à atteindre", relativise Béliveau.
Béliveau et Koivu ont occupé ce prestigieux poste à des époques bien différentes dans l'histoire du Canadien. Si le premier a raté une seule fois les séries et remporté cinq fois la coupe Stanley, l'autre n'a toujours pas touché au précieux trophée et manqué quatre fois le rendez-vous printanier.
"Ça ne doit pas être facile, concède Béliveau. J'ai joué pendant plusieurs années où il y avait un Américain dans l'équipe, tous les autres étaient Canadiens. Aujourd'hui, je regarde le Canadien et il doit y avoir au moins six ou sept différentes nationalités. Le travail, c'est de rassembler ton équipe."
Pas de doute, les amateurs se sont rassemblés autour de Koivu. Sa bataille contre le cancer et son implication dans la communauté ont augmenté le capital de sympathie à son endroit. Un seul point achoppe : il n'a toujours pas appris le français.
"On ne peut pas dire à quelqu'un : "Tu vas apprendre le russe." Tu peux par contre le lui suggérer, croit Béliveau. Plus on parle de langues, mieux c'est."