L'AJLNH veut tourner la page
Hockey mardi, 20 nov. 2007. 16:16 dimanche, 15 déc. 2024. 02:51
Le nouveau directeur de l'Association des joueurs, Paul Kelly sait très bien que le défi qui l'attend, au cours des prochaines années, est énorme. C'est que le "syndicat" des joueurs n'a jamais été aussi faible en 20 ans et les tensions internes ont été vives depuis la fin du conflit du lock-out.
Mais depuis le congédiement de Ted Saskin, la tempête semble passée. Et Paul Kelly veut ramener l'unité au sein de son association. "J'ai dit aux joueurs de ne jamais avoir peur de s'exprimer devant moi", souligne-t-il lors d'une rencontre à Montréal cette semaine. "Pendant trop longtemps, les joueurs qui donnaient leurs opinions se faisaient ridiculiser par le reste du groupe. Ça va changer".
Et c'est vrai qu'on sent un vent de changement à l'AJLNH. Déjà, les joueurs des cinq équipes que Paul Kelly a rencontrés ont été unanimes sur la question des coups à la tête ou par derrière. "Je leur ai demandé de se respecter entre eux. Mais parfois, les consignes qu'ils reçoivent des entraîneurs les poussent à agir autrement. C'est pourquoi ils exigent que le règlement d'instigateur d'un combat soit éliminé ce qui permettrait à certains joueurs de jouer à la "police" sur la glace.
Cette demande va faire jaser, mais elle n'est pas mauvaise parce qu'avec tous les coups salauds qui sont donnés depuis des années et qui ne sont pas pénalisés, il est évident que les arbitres ont perdu le contrôle de ce qui se passe sur la glace. Et ce n'est pas l'inconstant préfet de discipline, Collin Campbell qui changera quoi que ce soit.
Chris Chelios vs Don Meehan
On a aussi beaucoup parlé de Chris Chelios au cours des dernières années. Il a été le mouton noir de l'AJLNH à la fin du lock-out et il a mis en lumière tous les problèmes de l'Association. Et aujourd'hui, Chelios n'a pas terminé sa croisade. Il veut, par exemple, que certains agents, dont Don Meehan, n'aient plus le droit de représenter des joueurs.
Chelios accuse Don Meehan d'avoir influencé certains de ses clients, dont l'ancien président de l'AJLNH, Trevor Linden, à accepter un plafond salarial. Des accusations que monsieur Meehan a toujours rejetées. Est-ce que Paul Kelly va donner suite aux demandes du défenseur des Red Wings ? "Vous savez, les joueurs doivent beaucoup à Chris Chelios pour ce qu'il a fait pour eux au cours des dernières années. Toutefois, ceux qui ont mal agi ont été tassés. Ceux qui sont sur le bord de la clôture et qui ont tenté de faire bouger les choses sans connaître tous les détails des négociations, doivent être pardonnés. Je crois beaucoup que présentement, il faut regarder de l'avant et arrêter de fouiller le passé".
Une bonne convention collective ?
Que pense Paul Kelly de la dernière convention collective ? "C'est basé sur le partenariat avec les propriétaires et je vais leur rappeler à chaque jour que nous devons être consultés pour tout. Des droits de télévision, aux règlements, au marketing et j'en passe. Mais il y a un ou deux points qui me troublent dans cette entente, dont le fait que les joueurs doivent placer un certain pourcentage de leur salaire en fiducie au cas où la LNH n'atteint pas ses objectifs financiers. Les joueurs n'aiment pas ça et ne comprennent pas. Il faut éliminer ce point de la convention et je souhaite que les propriétaires acceptent afin qu'on évite une autre bataille. On ne veut pas de conflit, mais...".
C'est la seule fois de l'entrevue que Paul Kelly se dresse devant la LNH. Il souligne qu'il veut changer la relation entre la ligue et son association. Il veut que le commissaire de la LNH, Gary Bettman et lui travaillent main dans la main. "J'ai déjà eu des rencontres avec monsieur Bettman pendant neuf heures au total. Sept dans son bureau à New York et deux dans le mien à Toronto. Il veut qu'on trouve une solution rapide à plusieurs problèmes, dont les coups à la tête. On va régler ce dossier le plus rapidement possible".
Ce qui est de bon augure, c'est que monsieur Kelly ne parle pas à travers son chapeau. Bettman et lui se parlent beaucoup au téléphone, au moins deux fois par semaine, pour faire avancer les choses. On verra jusqu'à quel point d'ici la prochaine saison.
Mais depuis le congédiement de Ted Saskin, la tempête semble passée. Et Paul Kelly veut ramener l'unité au sein de son association. "J'ai dit aux joueurs de ne jamais avoir peur de s'exprimer devant moi", souligne-t-il lors d'une rencontre à Montréal cette semaine. "Pendant trop longtemps, les joueurs qui donnaient leurs opinions se faisaient ridiculiser par le reste du groupe. Ça va changer".
Et c'est vrai qu'on sent un vent de changement à l'AJLNH. Déjà, les joueurs des cinq équipes que Paul Kelly a rencontrés ont été unanimes sur la question des coups à la tête ou par derrière. "Je leur ai demandé de se respecter entre eux. Mais parfois, les consignes qu'ils reçoivent des entraîneurs les poussent à agir autrement. C'est pourquoi ils exigent que le règlement d'instigateur d'un combat soit éliminé ce qui permettrait à certains joueurs de jouer à la "police" sur la glace.
Cette demande va faire jaser, mais elle n'est pas mauvaise parce qu'avec tous les coups salauds qui sont donnés depuis des années et qui ne sont pas pénalisés, il est évident que les arbitres ont perdu le contrôle de ce qui se passe sur la glace. Et ce n'est pas l'inconstant préfet de discipline, Collin Campbell qui changera quoi que ce soit.
Chris Chelios vs Don Meehan
On a aussi beaucoup parlé de Chris Chelios au cours des dernières années. Il a été le mouton noir de l'AJLNH à la fin du lock-out et il a mis en lumière tous les problèmes de l'Association. Et aujourd'hui, Chelios n'a pas terminé sa croisade. Il veut, par exemple, que certains agents, dont Don Meehan, n'aient plus le droit de représenter des joueurs.
Chelios accuse Don Meehan d'avoir influencé certains de ses clients, dont l'ancien président de l'AJLNH, Trevor Linden, à accepter un plafond salarial. Des accusations que monsieur Meehan a toujours rejetées. Est-ce que Paul Kelly va donner suite aux demandes du défenseur des Red Wings ? "Vous savez, les joueurs doivent beaucoup à Chris Chelios pour ce qu'il a fait pour eux au cours des dernières années. Toutefois, ceux qui ont mal agi ont été tassés. Ceux qui sont sur le bord de la clôture et qui ont tenté de faire bouger les choses sans connaître tous les détails des négociations, doivent être pardonnés. Je crois beaucoup que présentement, il faut regarder de l'avant et arrêter de fouiller le passé".
Une bonne convention collective ?
Que pense Paul Kelly de la dernière convention collective ? "C'est basé sur le partenariat avec les propriétaires et je vais leur rappeler à chaque jour que nous devons être consultés pour tout. Des droits de télévision, aux règlements, au marketing et j'en passe. Mais il y a un ou deux points qui me troublent dans cette entente, dont le fait que les joueurs doivent placer un certain pourcentage de leur salaire en fiducie au cas où la LNH n'atteint pas ses objectifs financiers. Les joueurs n'aiment pas ça et ne comprennent pas. Il faut éliminer ce point de la convention et je souhaite que les propriétaires acceptent afin qu'on évite une autre bataille. On ne veut pas de conflit, mais...".
C'est la seule fois de l'entrevue que Paul Kelly se dresse devant la LNH. Il souligne qu'il veut changer la relation entre la ligue et son association. Il veut que le commissaire de la LNH, Gary Bettman et lui travaillent main dans la main. "J'ai déjà eu des rencontres avec monsieur Bettman pendant neuf heures au total. Sept dans son bureau à New York et deux dans le mien à Toronto. Il veut qu'on trouve une solution rapide à plusieurs problèmes, dont les coups à la tête. On va régler ce dossier le plus rapidement possible".
Ce qui est de bon augure, c'est que monsieur Kelly ne parle pas à travers son chapeau. Bettman et lui se parlent beaucoup au téléphone, au moins deux fois par semaine, pour faire avancer les choses. On verra jusqu'à quel point d'ici la prochaine saison.