L'annulation sauvera le hockey
Hockey vendredi, 18 févr. 2005. 13:21 mercredi, 11 déc. 2024. 18:37
(RDS) - Des agences de marketing se réjouissent de la décision de la LNH d'annuler la saison 2004-05. Selon Pierre Parent, fondateur et président de P2P, et Tony Chapman, chef de la direction de Capital C, c'était la seule façon de sauver le hockey.
Ces deux présidents d'agence considèrent qu'une entente de dernière minute entre les athlètes et la ligue n'aurait que balayé les problèmes fondamentaux sous le tapis et accéléré la disparition du hockey professionnel aux États-Unis et sans doute au Canada.
Ils affirment que " l'avenir du hockey ne sera pas décidé en choisissant entre le partage de revenus et un plafond salarial. Découper un gâteau de plus en plus petit n'est pas une solution. L'avenir du hockey déprendra de sa capacité d'accroître ses revenus et non seulement de réduire les coûts ".
" Ils doivent revitaliser leur marque et trouver des manières créatives et innovatrices de présenter et de vendre le hockey aux amateurs, aux commanditaires et aux sociétés de diffusion, à défaut de quoi les revenus continueront de s'éroder, avec la perte résultante d'équipes et de joueurs ".
Messieurs Parent et Chapman conseillent à la Ligue et aux joueurs de profiter de la saison annulée pour dessiner un vrai plan pour l'avenir. Ils devraient inviter les prescripteurs les plus influents des milieux du marketing, des spectacles et des affaires à contribuer à une métamorphose radicale, avec le courage de ne rien laisser au hasard. " Le jeu est trop lent, la saison est trop longue, ils ne tirent pas parti du pouvoir de la télévision haute définition et ils ne reconnaissaient pas le raffinement visuel d'une génération qui a grandi avec XBox et les sports extrêmes ", ajoutent-ils. " Les prix des billets ne sont plus accessibles aux familles moyennes, le marchandisage ne reflète plus la fièvre du hockey et les équipes de LNH ne jouent pas dans des villes où des fanatiques enragés vivent et respirent le hockey ".
" Le débat entre le partage de revenus et un plafond salarial ne sauvera pas le hockey ", concluent M. Parent et M. Chapman. " Comme dans toute entreprise, le sort du hockey professionnel sera déterminé par le produit, par son prix, ainsi que par la façon dont il sera commercialisé et vendu. "
Ces deux présidents d'agence considèrent qu'une entente de dernière minute entre les athlètes et la ligue n'aurait que balayé les problèmes fondamentaux sous le tapis et accéléré la disparition du hockey professionnel aux États-Unis et sans doute au Canada.
Ils affirment que " l'avenir du hockey ne sera pas décidé en choisissant entre le partage de revenus et un plafond salarial. Découper un gâteau de plus en plus petit n'est pas une solution. L'avenir du hockey déprendra de sa capacité d'accroître ses revenus et non seulement de réduire les coûts ".
" Ils doivent revitaliser leur marque et trouver des manières créatives et innovatrices de présenter et de vendre le hockey aux amateurs, aux commanditaires et aux sociétés de diffusion, à défaut de quoi les revenus continueront de s'éroder, avec la perte résultante d'équipes et de joueurs ".
Messieurs Parent et Chapman conseillent à la Ligue et aux joueurs de profiter de la saison annulée pour dessiner un vrai plan pour l'avenir. Ils devraient inviter les prescripteurs les plus influents des milieux du marketing, des spectacles et des affaires à contribuer à une métamorphose radicale, avec le courage de ne rien laisser au hasard. " Le jeu est trop lent, la saison est trop longue, ils ne tirent pas parti du pouvoir de la télévision haute définition et ils ne reconnaissaient pas le raffinement visuel d'une génération qui a grandi avec XBox et les sports extrêmes ", ajoutent-ils. " Les prix des billets ne sont plus accessibles aux familles moyennes, le marchandisage ne reflète plus la fièvre du hockey et les équipes de LNH ne jouent pas dans des villes où des fanatiques enragés vivent et respirent le hockey ".
" Le débat entre le partage de revenus et un plafond salarial ne sauvera pas le hockey ", concluent M. Parent et M. Chapman. " Comme dans toute entreprise, le sort du hockey professionnel sera déterminé par le produit, par son prix, ainsi que par la façon dont il sera commercialisé et vendu. "