L'ascension de Benoit Pouliot
Hockey mercredi, 25 mai 2005. 14:32 jeudi, 12 déc. 2024. 10:50
LONDON (PC) - Benoit Pouliot possède un style semblable à celui de Vincent Lecavalier et il brûle les étapes au même rythme que l'a fait Patrice Bergeron. Ce n'est donc pas le fruit du hasard si les deux joueurs de la LNH agissent comme ses mentors.
Le Franco-Ontarien est sorti de nulle part cette saison, connaissant une ascension fulgurante qui l'a propulsé jusque dans l'ombre du phénomène Sidney Crosby.
Pendant que tous les projecteurs étaient tournés vers le numéro 87 de l'Océanic de Rimouski, Pouliot faisait son petit bonhomme de chemin dans l'uniforme des Wolves de Sudbury, de la Ligue de l'Ontario.
Choisi mardi le joueur recrue par excellence de la Ligue canadienne de hockey (LCH), Pouliot a clos la saison au deuxième rang des meilleurs espoirs d'Amérique du Nord en vue du repêchage de la LNH, derrière Crosby.
Ce qui est incroyable dans son cas, c'est qu'il a été un choix de 11e tour des Wolves au repêchage de 2002. Le directeur général Mike Foligno constate maintenant qu'il a réalisé tout un vol.
"C'est un peu fou ce qui m'arrive, avoue Pouliot, natif de Saint-Isidore, près de Hawkesbury. Je suis la preuve qu'on ne doit jamais abandonner, qu'il faut toujours croire à ses rêves. J'ai été retranché de plusieurs équipes avant de décrocher cet honneur."
Épreuve difficile
L'élancé jeune homme parfaitement bilingue, qui ressemble physiquement à Vincent Lecavalier au même âge (18 ans), a aussi dû composer avec le décès de son père l'an dernier, une épreuve difficile dans sa vie.
"Mon père était mon plus grand admirateur, dit-il. C'est lui qui m'a initié au hockey. Il m'accompagnait partout. S'il était toujours là, il serait très fier de moi. Je sais qu'il continue de veiller sur moi partout où je vais."
Pouliot, qui a obtenu 29 buts et 38 passes pour 67 points en autant de matchs en saison régulière, a vu Lecavalier, du Lightning de Tampa Bay, et Bergeron, des Bruins de Boston, le prendre sous leur aile dernièrement. Pouliot a comme conseiller le frère de Vincent, Philippe, et il vient s'entraîner presque à tous les jours à Montréal en compagnie des deux joueurs.
"C'est très stimulant de m'entraîner avec eux, de voir tout le sérieux qu'ils y mettent, souligne-t-il. Ils me donnent de précieux conseils. Phil trouve que j'ai le même style que son frère Vincent sur la glace. Et je connais sensiblement le même parcours que Patrice."
Pouliot était frêle l'an dernier à 165 livres sur une charpente de six pieds trois pouces. L'entraînement en salle lui a permis d'ajouter une vingtaine de livres cette saison. Il estime qu'il aurait de bonnes chances d'atteindre la LNH dès la saison prochaine - s'il y a évidemment reprise des activités - avec une quinzaine de livres additionnelles.
"On ne sait jamais de la façon dont les choses se déroulent pour moi, évoque-t-il. Je pourrais faire le saut dans la Ligue nationale, comme c'est arrivé à Patrice."
Pouliot a comme idole Mario Lemieux et il est un partisan de longue date des Penguins de Pittsburgh. A l'époque où Jaromir Jagr jouait à Pittsburgh, son coeur balançait entre les numéros 66 et 68. C'est la raison pour laquelle il arbore le 67...
Le Franco-Ontarien est sorti de nulle part cette saison, connaissant une ascension fulgurante qui l'a propulsé jusque dans l'ombre du phénomène Sidney Crosby.
Pendant que tous les projecteurs étaient tournés vers le numéro 87 de l'Océanic de Rimouski, Pouliot faisait son petit bonhomme de chemin dans l'uniforme des Wolves de Sudbury, de la Ligue de l'Ontario.
Choisi mardi le joueur recrue par excellence de la Ligue canadienne de hockey (LCH), Pouliot a clos la saison au deuxième rang des meilleurs espoirs d'Amérique du Nord en vue du repêchage de la LNH, derrière Crosby.
Ce qui est incroyable dans son cas, c'est qu'il a été un choix de 11e tour des Wolves au repêchage de 2002. Le directeur général Mike Foligno constate maintenant qu'il a réalisé tout un vol.
"C'est un peu fou ce qui m'arrive, avoue Pouliot, natif de Saint-Isidore, près de Hawkesbury. Je suis la preuve qu'on ne doit jamais abandonner, qu'il faut toujours croire à ses rêves. J'ai été retranché de plusieurs équipes avant de décrocher cet honneur."
Épreuve difficile
L'élancé jeune homme parfaitement bilingue, qui ressemble physiquement à Vincent Lecavalier au même âge (18 ans), a aussi dû composer avec le décès de son père l'an dernier, une épreuve difficile dans sa vie.
"Mon père était mon plus grand admirateur, dit-il. C'est lui qui m'a initié au hockey. Il m'accompagnait partout. S'il était toujours là, il serait très fier de moi. Je sais qu'il continue de veiller sur moi partout où je vais."
Pouliot, qui a obtenu 29 buts et 38 passes pour 67 points en autant de matchs en saison régulière, a vu Lecavalier, du Lightning de Tampa Bay, et Bergeron, des Bruins de Boston, le prendre sous leur aile dernièrement. Pouliot a comme conseiller le frère de Vincent, Philippe, et il vient s'entraîner presque à tous les jours à Montréal en compagnie des deux joueurs.
"C'est très stimulant de m'entraîner avec eux, de voir tout le sérieux qu'ils y mettent, souligne-t-il. Ils me donnent de précieux conseils. Phil trouve que j'ai le même style que son frère Vincent sur la glace. Et je connais sensiblement le même parcours que Patrice."
Pouliot était frêle l'an dernier à 165 livres sur une charpente de six pieds trois pouces. L'entraînement en salle lui a permis d'ajouter une vingtaine de livres cette saison. Il estime qu'il aurait de bonnes chances d'atteindre la LNH dès la saison prochaine - s'il y a évidemment reprise des activités - avec une quinzaine de livres additionnelles.
"On ne sait jamais de la façon dont les choses se déroulent pour moi, évoque-t-il. Je pourrais faire le saut dans la Ligue nationale, comme c'est arrivé à Patrice."
Pouliot a comme idole Mario Lemieux et il est un partisan de longue date des Penguins de Pittsburgh. A l'époque où Jaromir Jagr jouait à Pittsburgh, son coeur balançait entre les numéros 66 et 68. C'est la raison pour laquelle il arbore le 67...